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Publié par J.L.D.

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Image de l'UNICEF
© UNICEF/HQ94-0304/PRESS

« Avant de vraiment savoir quels progrès accomplir pour les enfants, il faut savoir de combien d'enfants il faut s’occuper. Le simple fait de les compter indique l'intention d'un pays de s'occuper de ses gens. » - Harry Belafonte.

 

 

 

Harry Belafonte est connu dans le monde entier comme artiste de scène, acteur et producteur et pour son engagement en faveur des droits de l'homme. Il a commencé par s’engager dans la campagne pour les droits civiques dans les années 1950, il a déjà derrière lui une longue carrière de militant pour les droits de l'homme. Il a été nommé ambassadeur itinérant de l'UNICEF le 4 mars 1987.

Au cours des années, le dévouement de Harry Belafonte et sa générosité d'esprit ont contribué à valoriser le rôle d'Ambassadeur itinérant. Il a été un militant éloquent de la cause des enfants dans le monde. Se faisant le champion de la cause de l'UNICEF, il a rencontré des présidents, des parlementaires et des membres de la société civile, aidant à créer des partenariats pour les enfants. En 1997, l'UNICEF a honoré Harry Bellafonte pour ses dix années de service comme Ambassadeur itinérant à l'occasion d'une cérémonie auquel assistait le Secrétaire général de l'époque, M. Kofi Annan.

En 1987, comme président du Symposium international des artistes et des intellectuels pour les enfants africains au Sénégal, il a lancéun cri d'alarme en disant que le décès de millions d'enfants chaque année pouvaient être évitées en prenant de simples mesures de préventioon comme la vaccination. Harry Belafonte évoque sans détour les questions ayant  un impact négatif sur la vies des enfant, alertant fréquemment les médias après ses visites de terrain. Par exemple, il a constaté et  témoigné des besoins essentiels en soins de santé primaires au Mozambique, des soins inadéquat donnés aux enfants affectés par le VIH/SIDA en Afrique du Sud, et de la situation critique des enfants abandonnés au Rwanda.

En 2004, après l'abolition des frais de scolarité au Kenya, Harry Belafonte a visité le pays au nom de l'UNICEF pour évaluer l'impact et les défis encore à relever. Il a par la suite écrit un éditorial puissant dans International Herald Tribune louant le travail accompli et encourageant d'autres pays à faire de même. Harry Belafonte est aussi fortement impliqué dans nombre de concerts et d'émissions de bienfaisance afin de réunir des fonds pour l'UNICEF et promouvoir ses programmes. Il ne manque pas une occasion de soutenir les comités nationaux et de plaider la cause des droits de l'enfant dans le monde entier.

Harold George Belafonete Junior naît à Harlem, New York, Etats-Unis, le 1er mars 1927, d’une mère femme de chambre et d’un père jamaïcain cuisinier dans la marine britannique. Après avoir passé plusieurs années de son enfance en Jamaïque, où il est élevé par sa grand-mère, il retourne aux Etats-Unis pour être bientôt incorporé dans l’armée américaine et servir durant la Seconde Guerre mondiale.

Après-guerre, il se dirige vers le monde du spectacle mais envisage tout d’abord le métier d’acteur. C’est pour payer ses cours de comédie – où il côtoie notamment Sidney Poitier et Marlon Brando – que le jeune homme, qui a changé son nom en « Belafonte », commence à chanter, dans des clubs new-yorkais. Il chante d’abord des standards pop, avant de s’intéresser au folk. Prenant goût à la chanson, Harry Belafonte se décide à orienter sa carrière vers la musique et sort en 1952, chez le label RCA Victor, le single «Matilda»
Banana Boat Song

Il ne renonce pas pour autant à ses premières amours de comédien et apparaît dans le film musical Carmen Jones (transposition chez les Noirs du Carmen de Prosper Mérimée), où il donne la réplique à Dorothy Dandridge. En 1956, il triomphe avec l’album Calypso, qui s’écoule à un million d’exemplaires, porté notamment par le morceau « Banana Boat Song » (souvent appelé « Day-O »), reprise d’une chanson populaire jamaïcaine : la mode du calypso, version pop et grand public des musiques traditionnelles des Caraïbes, est lancée.

Le chanteur parachève son succès en réalisant une tournée mondiale. Elégant, séduisant, Harry Belafonte plaît beaucoup au grand public grâce à son charme naturel et sa voix de velours. Sorte de manifeste anti-raciste à lui tout seul, ce « gendre idéal » incarne aux yeux du grand public l’artiste noir avenant et bien élevé, comme Sidney Poitier au cinéma. Il ne se limite pas au calypso et chante du blues, du folk, de la bossa nova ou du gospel, s’affirmant comme un artiste complet, capable de changer de registre avec aisance.
 

Star consensuelle... et engagée

S’il joue à l’occasion au cinéma (dans des films comme Le Monde la chair et le diable, dont il est également producteur), Belafonte est désormais avant tout chanteur, et s’impose comme l’un des entertainers les plus appréciés du public américain. En 1959, il anime à la télévision le spectacle de variétés Tonight with Belafonte, qui lui vaut d’être le premier Noir à remporter un Emmy Award, récompense télévisuelle américaine.

Mais l’homme est également un citoyen engagé et profite de sa popularité comme de son image consensuelle pour soutenir très activement des causes humanitaires ou faire campagne contre le racisme, refusant durant plusieurs années de se produire dans le sud des Etats-Unis, encore marqué par la ségrégation. Il apporte également son soutien financier à Martin Luther King. Harry Belafonte se voit par ailleurs chargé de mission par le président John F. Kennedy auprès des travailleurs humanitaires américains.

Après avoir quitté RCA dans les années 1970, Harry Belafonte espace la sortie de ses disques, continuant de se produire dans le monde entier, dans de nombreux spectacles et galas, mais vivant beaucoup sur ses acquis et son répertoire classique. En 2003, il annonce sa retraite du monde du spectacle après un ultime concert. Il poursuit par ailleurs son engagement civique, se gauchisant avec l’âge, à l’image de son soutien au président vénézuélien Hugo Chávez.

Carrière très enviable que celle de Harry Belafonte qui, s’il a cessé de se renouveler plus vite qu’on pouvait le supposer, a su gagner ses galons d’artiste de tout premier plan aux côtés de légendes comme Frank Sinatra ou Nat King Cole.

Harold Georges Belafonte dit Harry est un chanteur et acteur américain.Il grandit et fait sa scolarité en Jamaique, l’île natale de sa mère, et baigne alors dans une culture caribéenne très riche qui l’influencera fortement dans sa future carrière musicale. Adolescent, il rentre à New York et à la fin des années 40, après des études au lycée et son service militaire, il se produit avec l’American Negro Theatre. Il prend également des cours de théatre avec Marlon Brando, Tony curtis et Sydney Poitier. Pour payer ses cours de théatre, il chante des bars et c’est ainsi que débute sa carrière musicale.Lors de son premier concert il est accompagné par le groupe Charlie Parker qui est composé de Max Roach et Miles Davis.En 1955, Harry sort Calypso, l’un des premiers albums à s’être vendu à plus d’un million d’exemplaires. Sa carrière d’acteur décolle au cinéma et à la télévision mais parallèlement à sa vie d’artiste il est également très engagé politiquement.Dans les années 60, Harry est un activiste investi dans la lutte pour les droits civiques. En 1985, il est à l’origine du projet humanitaire « We Are The World » pour aider les enfants victimes de famines en Ethiopie. En 1987, il est l’ambassadeur de l’UNICEF.En 1994, il reçoit la médaille nationale des arts et un Grammy Award pour l'ensemble de sa carrière en 2004.

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