Les chants a capella et leurs interprètes
Qu'est-ce qu'un Cappella
" A capella " est un style de musique qui utilise uniquement des voix pour produire des sons . Aucun des instruments de musique accompagnent la musique a cappella , si les voix sont parfois utilisés pour créer des sons d'instruments comparables. " A capella " est prononcé " ah kaw -pel -la . " Le terme latin pour " dans la chapelle . " A cappella est étroitement associée à la musique d'église , mais est également utilisé dans d'autres genres musicaux.
Identification
A cappella peut être produit par une seule voix ou de nombreuses voix qui chantent en harmonie . Traditionnelle musique a cappella est chantée par les chorales d'église . Dans les temps modernes, le style a été adopté par les musiciens dans d'autres lieux. « A cappella » est souvent utilisé pour désigner les quatuors de barbier , des groupes de chant doo -wop et de la pop contemporaine , folklorique et artistes rock . La seule condition pour une chanson soit a capella est que seule voix peuvent produire de la musique.
Idées fausses
" A cappella » est parfois mal orthographié comme « a capella , "" a cappela "ou" occapella . " Aux États-Unis , les deux mots sont parfois combinés à épeler le mot « a cappella ». Ce sont tous d'orthographe du terme latin . Certaines personnes appellent de la musique qui contient plusieurs parties harmonie vocale a cappella , même si il existe des instruments non - vocales Sauvegarde de la voix . Ce n'est pas techniquement une cappella . Même un battement de tambour en arrière-plan est considéré comme un instrument non - vocale et serait disqualifier une chanson d'être a cappella .
Histoire
Dates A cappella retour pour les premiers jours de la religion occidentale organisée . Beaucoup, chrétiens et musulmans cérémonies juives anciennes impliqués un des chants a cappella et des hymnes . Les hommes saints ont souvent été les interprètes de la musique a cappella . Chant grégorien est un exemple des religieux une musique a capella . Il est devenu populaire dans les années 1980 et au début des années 1990 avec la sortie de l'album " Chant" par les moines bénédictins de Santo Domingo de Silos .
Types
Il est une longue tradition de chant a cappella sur les campus universitaires américains datant du début du 20e siècle . Le type de musique qu'ils chantent change avec le temps, mais la simplicité du style a cappella reste le même . Collégiale a capella évolué de quatuors barbier de doo -wop à battre la boxe et le rap. Il y a maintenant des centaines de collège un des groupes a cappella à travers le pays . Beaucoup s'affrontent dans un concours de cappella et festivals , tels que la Georgetown Chimes de Cherry Tree Massacre chaque Février à Washington , DC
Potentiel
A cappella continue de faire de temps en temps incursions dans la musique populaire . Sa pureté est souvent considérée comme un changement rafraîchissant de la nature de plus en plus complexe de la musique pop . En 1988 , Bobby McFerrin est une chanson a cappella «Ne Worry, Be Happy" atteint un n ° sur le Billboard Hot 100 . Des musiciens comme The Manhattan Transfer , Boyz II Men et Huey Lewis et les Nouvelles ont également popularisé a capella dans certaines de leurs chansons , mais sont surtout connus pour leur musique accompagnée . Pour un musicien de chanter a capella , il doit avoir une voix très forte . Certains chanteurs présentent leurs voix en chantant a cappella , ainsi que Christina Aguilera dans sa chanson « Belle ».
http://fr.artsentertainment.cc/musique/musique/1007036111.html
Le sens de “A Cappella”
“Cappella” signifie littéralement “chapelle” en italien. Lorsque le terme a été forgé pour la première fois, a cappella était une phrase qui demandait aux interprètes de chanter «à la manière de la chapelle». Dans les partitions modernes, cela signifie simplement chanter sans accompagnement.
Autres orthographes: a cappella Fautes d'orthographe courantes: a capella, acapella.
Exemples de chant a capella
Musique classique
- Samuel Barber’s Angus Dei
- Eric Whitacre Lux Aurumque
- Ralph Vaughan Williams Kyrie de la messe en sol mineur
- Michael Praetorius ’ Es ist ein Rose Entsprungen (
- Maurice Duruflé Ubi Caritas
Musique populaire
- Marvin Gaye Je l'ai entendu à travers le raisin
- Ariana Grande Le chemin
- Pentatonique Evolution de la musique
- Darren Criss de Glee couvre Katy Perry Rêve d'adolescent
- Le casting de Glee couvre le film de Whitney Houston Comment vais-je savoir
L'origine et la création d'une musique a cappella est impossible à cerner. Après tout, les hommes des cavernes qui chantonnaient pour eux-mêmes chantaient a cappella.Ce qui compte le plus, comme les langues, c'est quand la musique a été écrite sur du papier (ou de la pierre). Un des premiers exemples de partitions a été découvert sur une tablette cunéiforme datant de 2000 av. J.-C.
D'après ce que les chercheurs peuvent dire, il décrit un morceau de musique écrit sur une échelle diatonique. Récemment, l’une des premières partitions connues pour la musique polyphonique (musique composée de plus d’une partie vocale ou instrumentale), écrite vers l’an 900 après J.-C., a été découverte et interprétée au St John’s College de l’Université de Cambridge. L'utilisation de la musique a cappella a gagné en popularité, en particulier dans la musique occidentale, en grande partie en partie pour les institutions religieuses. Les églises chrétiennes ont principalement chanté du grégorien tout au long de la période médiévale et jusqu'à la période de la Renaissance. Des compositeurs comme Josquin des Prez (1450-1521) et Orlando di Lasso (1530-1594) se sont développés au-delà du chant et ont composé une musique a cappella polyphonique. (Écoutez «Lauda anima mea Dominum» de di Lasso sur YouTube.) Alors que de plus en plus de compositeurs et d’artistes affluaient à Rome (capitale de l’épanouissement culturel), une musique profane appelée madrigaux est apparue. Les Madrigals, l’équivalent de la musique pop d’aujourd’hui, étaient des chansons non accompagnées chantées par deux à huit chanteurs. L'un des plus prolifiques et des plus parfaits madrigaux était le compositeur Claudio Monteverdi, l'un de mes huit meilleurs compositeurs de la Renaissance. Ses madrigaux montrent un style de composition en évolution - un pont reliant la période de la Renaissance à la période baroque. (Écoutez le madrigal de Monteverdi, Zefiro torna sur YouTube.) Les madrigaux composés plus tard dans sa carrière sont devenus "concertés", ce qui signifie qu'il les a écrits avec des accompagnements instrumentaux. Au fil du temps, de plus en plus de compositeurs ont emboîté le pas et la popularité d’un cappella a diminué.
Musique a Cappella et Barbershop Music
La musique Barbershop est une forme de musique a cappella qui a commencé dans les années trente. Il est généralement exécuté par un quatuor d'hommes avec les types de voix suivants: ténor, ténor, baryton et basse. Les femmes sont également capables de chanter de la musique de salon de coiffure (les quatuors de barbiers femmes sont appelés «quatuors« Sweet Adelines »). Les quatuors de barbiers musicaux sont très stylisés. Ils sont principalement homophoniques, ce qui signifie que les parties vocales se déplacent en harmonie, créant ainsi de nouveaux accords. Les paroles sont faciles à comprendre, les mélodies sont chantables et la structure harmonique est limpide. Les quatuors Barbershop et Sweet Adelines ont créé des sociétés d'adhésion et de préservation (Barbershop Harmony Society et Sweet Adelines International) afin de promouvoir et de préserver le style musical. Chaque année, les deux concours présentent le meilleur quatuor.
A l'écoute:
- Quatuor international du Barbershop Harmony Society 2014Musical Island Boys“Maintenant c'est l'heure”
- 2014 Sweet Adelines International Champion QuartetLoveNotesPaquet final
Merci à l'émission de télévision très réussie, Joie, avec une série diffusée de 2009 à 2015, l'intérêt pour la musique a cappella s'est accru. Le chant a cappella n’était plus lié aux cantiques et aux pièces classiques. Les groupes de musique a cappella ont acquis une popularité incroyable. Pentatonix, groupe de cinq chanteurs formé en 2011, a remporté la troisième saison du concours de chant de NBC, Le chant off, et ont maintenant vendu plus de 8 millions d'albums. Leur musique est entièrement a capella et intègre des percussions vocales dans leurs chansons, couvertures et medleys originaux. La popularité de la musique a cappella se retrouve dans le film de 2012 Parfait, qui suit un groupe universitaire féminin a cappella en lice pour remporter un championnat national. En 2013, Jimmy Fallon, Miley Cyrus et The Roots ont interprété une version a capella de «We Can’t Stop» de Miley Cyrus et l’ont publiée sur YouTube. En juin 2015, la vidéo avait été visionnée plus de 30 millions de fois.
A l'écoute:
- Darren Criss de Glee couvre Katy Perry Rêve d'adolescent
- Pentatonix chante "I Need Your Love" au 2013 Chanter faux Finale
- “The Riff” - Extrait du film, Parfait
- Miley Cyrus, Jimmy Fallon et les Roots chantent «Nous ne pouvons pas nous arrêter»
https://fr.lifehackk.com/78-a-cappella-music-724137-4266#google_vignette
En matière de musique, il existe de nombreux styles musicaux qui apportent tous leur originalité aux chansons, du rock à la soul en passant par le funk et le blues. La chanson a cappella est également une discipline de chant a part entière : elle consiste à ce que plusieurs chanteurs, organisés en chorale, ensemble vocal réduit ou solistes, puissent chanter ensemble sans instruments.
Cette performance musicale sans fond sonore se transforme alors en polyphonie dans laquelle la technique vocale est essentielle. De plus, le chant a cappella est une musique ancienne, dont les origines sont probablement plus vieilles que celles du chant avec instrument. Les ensembles vocaux ne datent donc pas d'hier
Le chant grégorien est le chant liturgique (rituel) officiel de l'Église catholique romaine. Issu des chants de l'Eglise à la fin du VIIIe siècle, il reste pratiqué régulièrement dans certaines églises et communautés religieuses, spécialement dans les cérémonies plus solennelles. Indépendamment de la liturgie, le chant grégorien est aujourd'hui apprécié pour sa qualité esthétique. C'est un genre musical qui appelle au calme, au recueillement, à la contemplation intérieure
Caractéristiques
Le chant grégorien est un chant sacré anonyme, habituellement interprété par un chœur ou par un soliste. Il est destiné à soutenir le texte liturgique en latin. On trouve des chœurs d'hommes ou de femmes. Les abbayes de moniales (femmes) au Moyen Âge chantaient le répertoire liturgique au même titre que les abbayes d'hommes. Il doit se chanter a cappella, c'est-à-dire, sans accompagnement instrumental. Toutes les voix qui l'exécutent chantent « à l'unisson ». C'est une musique récitative, qui prend son origine dans le texte, et qui favorise l'intériorisation et la conscience des paroles chantées. Son rythme est très varié et vient principalement des paroles
Les origines
Le chant grégorien doit son nom au pape Grégoire le Grand (fin du VIe siècle) auquel il a été attribué par l'historiographie carolingienne. Le répertoire grégorien apparaît dans la seconde moitié du VIIIe siècle, dans la région de la Moselle. On l'appelle alors chant messin. Le répertoire et les formes musicales que l'on appelle aujourd'hui grégoriens sont le résultat du mariage du chant romain, diffusé par le bouche à oreille, avec le chant et les répertoires locaux. C'est d'abord en Angleterre, par l'envoi de missionnaires partis de Rome, puis et surtout à la demande de Pépin le Bref, de Charlemagne et de leurs successeurs, que le chant romain s'épanouit hors d'Italie. Le chant grégorien médiéval est né de leur cohabitation prolongée pendant des siècles. Avant de pouvoir être mis par écrit et noté, le chant romain était transmis par l'intermédiaire de chantres envoyés par le pape qui, à force de mémorisation et de répétitions, venaient former l'oreille et les chœurs des régions les plus reculées. Ces échanges d'influences expliquent l'apparition de familles musicales différentes et la survivance de particularités locales à l'intérieur même de la tradition grégorienne.
Saint Grégoire dictant un chant.
Une partition de chant grégorien
Le chant grégorien aujourd’hui
En dépit des prescriptions claires de la réforme liturgique des années 70 sur l'usage du chant grégorien (et du latin), il n'est aujourd'hui repris que rarement dans messes, et même à Rome, bien qu'on y note un timide retour du répertoire grégorien depuis l'avènement de Benoît XVI. En revanche, il est toujours très largement utilisé dans les monastères. Le chant grégorien est aussi la forme habituelle du chant sacré dans les communautés religieuses ainsi que dans des associations de laïcs qui ont maintenu l'existence de chœurs qui perpétuent la pratique du chant grégorien. Plusieurs groupes modernes ont fait du « Grégorien-pop ». C'est le cas de ERA
Au début du XVIIème siècle, en 1612 plus précisément, les premiers esclaves en provenance d’Afrique sont vendus en Amérique du Nord. Dès lors, ils sont maltraités et on les prive de toute expression liée à leurs croyances, leurs traditions et même leur culture musicale. Ils inventent alors les « worksongs », des chants a capella qu’ils improvisent pendant leurs dures journées de travail dans les champs de coton. Pour se donner du courage et rythmer le travail d’équipe, un leader entonne une phrase que les autres reprennent en chœur. Les « worksongs » servaient également de message codé pour prévenir des dangers ou organiser des évasions.
Les Work songs (en français : chants de travail, apparut entre le XVIIème et le XIXème siècles) sont des chants sans accompagnement entonnés par un soliste, plusieurs chanteurs, ou encore un soliste auquel répond un groupe de chanteurs selon un procédé d’appels et de réponses qui témoigne de son origine africaine. Les work songs accompagnaient les travaux dans les champs, sur les routes, les voies ferrées. On les entendait aussi dans les prisons. Ils sont la source profane du jazz au même titre que les negro spirituals sont la source religieuse. Ils annoncent le blues.
Les rythmes créés aidaient les esclaves à synchroniser leurs mouvements dans un travail d'équipe, par exemple scier, écraser les grains dans un mortier ou encore marcher au pas. Les work songs pouvaient être soit un chant spécifique à une action, qu’ils dynamisaient et régulaient, soit un chant puisé dans le répertoire local et personnalisé avec un rythme adapté à leur tâche. Bien que réappropriés, ces chants étaient à l’origine hérités de la tradition orale et n’avaient donc pas de forme fixe. La plupart de ces chansons étaient chantées par des esclaves qui s’inspiraient des musiques traditionnelles de leurs pays, comme une manière de ne jamais oublier complètement d’où ils venaient. Elles pouvaient être également un moyen pour les esclaves de communiquer entre eux discrètement sans que le maître comprenne ou se doute de quelque chose. C’est d’ailleurs pour cela que les work songs ont été considérées comme étant une forme de rébellion, car les esclaves exprimaient ouvertement leur frustration et leur rage, se moquaient de leur maître et complotaient contre lui ostensiblement. Ces chants permettaient de transmettre des messages codés aux autres travailleurs, ou bien, de faire passer des informations sur leurs expériences de vie notamment aux nouveaux arrivants. On comprend donc qu’ils se soient vite imposés comme un moyen d’entraide et de solidarité. Le principe des work songs était de chanter a cappella en utilisant un système de « questions – réponses » : quand l’un des travailleurs posait une question, le groupe au complet répondait ensuite d’une seule et même voix. Par ailleurs, ce principe musical a directement inspiré le gospel. Il faut savoir également que la rythmique provenait initialement des tambours, mais les maîtres les ont très vite interdits de peur qu’il s’agisse d’un moyen de communication entre les esclaves. C’est pourquoi les travailleurs avaient dû se montrer créatifs. Il a donc fallu improviser le rytme grâce aux outils qu’ils avaient à leur disposition et aux soupirs d’effort notamment. Les esclaves parvenaient alors à produire une réelle impulsion et à accompagner leur chant comme s’ils possédaient de vrais instruments.Tout au long de la journée, les divers chants allégeaient un peu la monotonie et la difficulté du travail et chassaient aussi l'ennui que chacun pouvait ressentir isolément.
Black Betty est un chant de travail afro-américain du XXe siècle dont les premiers enregistrements datent de 1933. La paternité du titre fut attribuée à James "Iron Head" Baker et il fit l'objet de nombreuses reprises, que ce soit a cappella, avec orchestration folk ou rock. C'est dans ce courant musical que s'inscrit la version la plus célèbre, celle de Ram Jam, datée de 1977.
Origine et signification
L'origine et la signification des paroles font l'objet de débats. Historiquement, le « Black Betty » du titre peut faire référence au surnom donné à un certain nombre d'objets : un fusil, une bouteille de whisky, un fouet ou un wagon de transfert pénitentiaire.
Selon Charles Wolf et Kip Lornell, la chanson proviendrait d'une marche de cadence du XVIIIe siècle avec un fusil à silex dont la crosse est peinte en noir, les paroles « bam-ba-lam » se référant à la détonation de l'arme. On disait des soldats sur le champ de bataille qu'ils « embrassaient Black Betty ». Dans cette interprétation, le fusil a été surpassé par son successeur, un fusil avec une crosse en noyer non peinte connu sous le nom de Brown Bess. Dans le Caldwells's Illustrated Combination Centennial Atlas of Washington Co. Pennsylvania of 1876, il y a une courte section décrivant les cérémonies de mariage et les coutumes du mariage à la page 12. Caldwell décrit une tradition de mariage où les deux jeunes témoins des époux ont été mis au défi de courir pour une bouteille de whisky. Ce défi était généralement exécuté à environ un mile (1,6 kilomètre) de la destination où la cérémonie devait être célébrée. Afin de sécuriser le prix, dénommé « Black Betty », le vainqueur de la course devait apporter la bouteille à l'époux et à ses amis. Le whisky est offert à l'époux d'abord, puis successivement à chacun des amis du marié. Le plus ancien sens de « Black Betty » aux États-Unis, attesté dès 1827, est celui de bouteille d'alcool. En janvier 1736, Benjamin Franklin publie le « Dictionnaire de l'alcoolique » dans la Gazette de Pennsylvanie : il énumère 228 façons d'exprimer l'idée d'être ivre. L'une de ces expressions est « Il a embrassé Black Betty ». David Hackett Fischer, dans son livre Albion's Seed: Four British Folkways in America, stipule que « Black Betty » est une expression commune pour désigner une bouteille de whisky dans les régions frontalières du nord de l'Angleterre et du sud de l’Écosse, puis plus tard dans les domaines de l'arrière-pays de l'Est des États-Unis. Dans une interview[8] menée par Alan Lomax avec un ancien prisonnier d'une ferme pénale au Texas nommé Doc Reese (alias « Big Head »), Reese a déclaré que l'expression « Black Betty » était utilisée par les détenus pour nommer le « Black Maria », le wagon de transfert pénitentiaire.
En 1934, John A. et Alan Lomax dans leur livre, Ballades américaines et chansons folk décrivent ainsi les origines de Black Betty :
« Black Betty n'est pas une autre Frankie, ni encore une femme à deux temps dont l'homme peut gémir son blues. Elle est le fouet qui a été et est utilisé dans certaines prisons du Sud. Un condamné de la ferme d'État Darrington du Texas, où, en passant, la pratique du fouet a été pratiquement abandonnée, se moqua de Black Betty et imita sa conversation dans la chanson suivante. [Dans le texte, la musique et les paroles suivent] »
John et Alan Lomax, American Ballads and Folk Songs
John Lomax a également interviewé le musicien de blues James Baker (mieux connu sous le nom de Iron Head) en 1934, près d'un an après l'enregistrement, le premier connu de la chanson.
Dans l'article qui en résulte pour le trimestriel musical intitulé Chanson des péchés des Noirs du Sud, Lomax mentionne de nouveau le surnom du coup de fouet comme étant « Black Betty ». Steven Cornelius, dans son livre Musique de la guerre civile, déclare dans un article concernant la musique folk suivant la fin de la guerre que « (…) les prisonniers chantaient « Black Betty », le fouet du conducteur ». Robert Vells, dans Life Flows On in Endless Song: Folk Songs and American History, écrit:
« Dans les années 1960, le véhicule qui a emporté les hommes à la prison a été connu sous le nom de Black Betty, si le même nom peut aussi avoir été utilisé pour le fouet qui si souvent a été mis sur le dos des prisonniers, "bam-ba-lam". »
— Robert V. Wells, Life Flows On in Endless Song: Folk Songs and American History.
Dans les versions ultérieures, « Black Betty » a été dépeint comme divers véhicules, y compris une motocyclette et un hot rod.
{Black betty}
whoa, black betty (bam-A-lam)
whoa, black betty (bam-A-lam)
Black betty a eu une gosse (bam-A-lam)
Le fichu truc s'est déchainé (bam-A-lam)
Elle a dit "Je m'inquiète comme une folle*" (bam-A-lam)
Le fichu truc a perdu la vue (bam-A-lam)
J'ai dis oh black betty (bam-A-lam)
whoa, black betty (bam-BA-lam)
whoa, black betty (bam-BA-lam)
whoa, black betty (bam-BA-lam)
Elle me fait vraiment planer (bam-BA-lam)
Tu sais que je dis la verité (bam-BA-lam)
Elle est tellement dure** (bam-BA-lam)
Elle est toujours prête (bam-BA-lam)
whoa, black betty (bam-BA-lam)
whoa, black betty (bam-BA-lam)
Whoa, black betty (bam-BA-lam)
Whoa, black betty (bam-BA-lam)
Elle vient de Birmingham (bam-BA-lam)
Venue jusqu'en en alabama (bam-BA-lam)
He bien, elle agite cette chose (bam-BA-lam)
Les mecs, elle donne envie de chanter (bam-BA-lam)
Whoa, black betty (bam-BA-lam)
Whoa, black betty
BAM-BA-LAM
Le work song n’est pas le seul chant qui a permis aux esclaves de s’exprimer. En effet, ils ont appris la religion de leur maitre, le protestantisme (c’est l’une des branches du christianisme avec le Catholicisme et l’orthodoxie ). Certains apprennent les psaumes ( un texte poétique ) et trouvent en Dieu un refuge.
Les négro-spirituals peuvent se résumer a une prière rythmé. Cette fois s’exprime dans une forme musicale nouvelle et très original. Née chez les esclaves des États unis au 19e siècle, il serait à l’origine du Gospel, il est aussi la seul forme d’expression des esclaves noirs Américains lors de la guerre de sécession. Il est inspiré de l’ancien testament. Le Négro-spirituals a pour thème la rédemption ( c’est l’action de ramener quelqu’un au bien, de se racheter ), le triomphe de l’espoir sur la misère et la délivrance. Ces chants renferment parfois des messages cachées de résistances que la plupart des maitres esclaves ne peuvent comprendre.
https://musiqueafroamericaine.wordpress.com/2019/02/18/les-premieres-chansons-des-esclaves/
La polyphonie est la combinaison de plusieurs mélodies jouées ou chantées simultanément. Le chant polyphonique est donc l’application de cette technique, avec la seule utilisation des voix lorsqu'il est pratiqué a capella, c'est à dire sans accompagnement instrumental.
Chanter en ensemble donne d'immenses possibilités à chacun, les combinaisons musicales étant infinies, la fusion des voix créant un son pluriel toujours original, jamais figé : c'est ce qu'on peut appeler la "magie polyphonique" !
La tradition orale
L'approche que nous pratiquons est basée sur la tradition orale, c'est à dire par transmission " de bouche à oreille", sans passer par une étape d'écriture/lecture de partitions. C'est de cette manière que les chants ont traversé les siècles, se modifiant certainement au cours du temps, mais gardant leurs caractères vivants et populaires. L'utilisation des systèmes d'écriture de la musique n'est pas en opposition avec cette pratique, mais elle n'est pas indispensable : nous avons appris à parler de cette manière, en écoutant puis en restituant. C'est cette fonction première que nous re-suscitons lors des pratiques dites "à l'oreille".
Les chants de traditions populaires
Pourquoi donc avoir choisi de chanter des chants souvent anciens ? …Et de plus, de cultures diverses ? D'une part, ces chants transportent dans leurs harmonies des sentiments et des émotions qui traversent les temps, et viennent susciter en nous les mêmes émotions parfois des siècles après ! Se sentir reliés avec tous ces peuples par le lien du chant est une expérience forte et profonde. Elle nous permet aussi de mieux comprendre certaines histoires, de nous ouvrir et de nous intéresser d'une manière moins académique à ces cultures que nous ne voyons souvent que "de l'extérieur". Par moment, nous avons la sensation étrange, mais fondée, de partager un peu de leur intimité : nombre de chants rythmaient la vie quotidienne (chants de travail, berceuses…) et parfois marquaient les événements importants (mariage, naissance, deuil…). Certains de ces chants ont aussi des origines chamaniques (chants de guérisons, incantations, prières…). D'autre part, c'est continuer de faire vivre dans le monde des trésors culturels, parfois de les arracher à l'oubli. Dans ce sens, "l'actualisation" de ces pièces traditionnelles n'est pas du tout une hérésie mais bel et bien une ré-appropriation de ce patrimoine universel. N'oublions pas que les chants voyagent dans l'air (Ne parle-t'on pas d'un "un air" lorsqu'on parle d'une chanson ?). Et cet air n'appartient à personne en particulier, car la Terre est Une. De plus les répertoires collectés dans diverses cultures permettent de travailler des timbres et des sonorités uniques. Loin de vouloir "imiter l'inimitable", nous proposons une ré-interprétation de ces œuvres populaires souvent anonymes car sans doute souvent collectives.
Corses :
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La polyphonie populaire
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bulgare
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Dans Ethnologie française 2001/2 (Vol. 31),
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pages 239 à 249
- Dans la majeure partie de la Bulgarie du Sud-Ouest et dans quelques autres régions du pays, la population chante, le plus souvent à deux voix, des chants de travail, de rituels et ceux qui accompagnent les danses populaires, les rondes, etc. Les premiers collecteurs bulgares de chants populaires notent ces polyphonies, en se fiant à leur oreille, sans l’aide d’appareils d’enregistrement, et ils transcrivent les mélodies de manière précise et convaincante : Angel Bukoreshtliev en 1891, Ivan Kolev en 1912, Vasil Stoin en 1924, etc. Plus tard, vers le milieu du xxe siècle, les chercheurs de l’Institut de musique de l’Académie bulgare des sciences enregistrent plus de vingt mille chants populaires polyphoniques à l’aide d’appareils d’enregistrement, au début le phonographe, ensuite le magnétophone et aujourd’hui des cassettes audio. Tous les enregistrements sonores sont conservés dans les archives de l’actuel Institut de folklore de l’Académie bulgare des sciences et à l’Institut de science de l’art de la même académie. Sur la base de ces documents furent publiés des recueils fondamentaux de chansons, de nombreuses monographies furent consacrées à la polyphonie populaire bulgare, des études et des articles furent édités, des conférences et des symposiums se sont tenus sur l’ancien chant populaire.
- Les chants populaires bulgares sont chantés principalement par des femmes. Ils sont toujours chantés en antiphonie par deux groupes, le premier commence le chant, le second le termine. On obtient ainsi un chant en chaîne jusqu’à la fin du texte. Le groupe qui termine répète toujours la strophe de celui qui commence ; des improvisations sont admises surtout dans la mélodie que chante la première voix. Le groupe est composé d’au moins trois chanteuses : l’une chante la mélodie (première voix), alors que les deux autres l’accompagnent en bourdon, le plus souvent sur la fondamentale, avec de légers écarts vers un autre niveau, en fonction du maintien de la mélodie à des niveaux plus ou moins élevés de l’harmonie. Les chanteuses de la seconde voix peuvent être plus de deux, mais dans certaines régions elles sont parfois moins de deux (régions des Shop et du Pirin). Le groupe de villages situé dans les régions de Velingrad et de Pazardzhik est une exception ; la seconde voix y est souvent chantée par une chanteuse, ce que nous considérons comme un phénomène plus récent.
- Ces phénomènes sont clairement explicités par une terminologie populaire : la première voix izvikva (« appelle »), izdiga (« élève »), vodi (« mène »), etc., et on la définit ainsi comme principale. La seconde voix slaga (« pose »), vlachi (« traîne »), buchi (« bourdonne »), etc., une voix qui soutient la première. Les deux voix sont généralement distantes d’une tierce, d’une quarte ou d’une quinte, rarement plus. Quelques genres particuliers font exception. Plus l’ambitus de la mélodie est restreint, plus les secondes harmoniques, obtenues entre la première et la seconde voix, sont nombreuses. Ce n’est pas un hasard si les chansons à deux voix de la région des Shop sonnent le plus aigu – chantées avec des combinaisons de secondes transperçant l’air, qui se réalisent pratiquement en permanence durant le chant –, leurs mélodies ne sont jamais plus étendues que la quarte juste.
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5La présence de l’intervalle harmonique aigu de seconde majeure dans le chant (qui sonne, dans la musique savante occidentale, comme une dissonance) est considérée comme le plus beau des sons : « Ça sonne comme des cloches », disent les chanteuses. Les secondes sont le plus souvent non tempérées, c’est-à-dire un peu plus hautes que les mineures ou un peu plus basses que les majeures. Certains types de chansons de travail, de rituels s’achèvent avec des cris de la première voix, le plus souvent avec un intervalle de septième mineure, tandis que la seconde voix reste fixée sur la base. Cette septième est toujours parfaitement pure. Les chanteuses chantent fort, et il n’est pas possible de les interrompre avant la fin de la strophe. Le chant est considéré comme réussi quand la seconde voix naddelee (« s’impose ») à la première. Pour cette raison, les chanteuses de la seconde voix doivent être au moins deux. La polyphonie est donc vivante de nos jours en Bulgarie. Même si ces chants polyphoniques sont détachés des pratiques auxquelles ils étaient naguère liés, la population les chante avec plaisir et les transmet aux jeunes, principalement pour qu’ils soient montrés interprétés lors de festivals annuels régionaux et nationaux par exemple. Ces chants occupent une place de choix dans les répertoires des ensembles de chants et de danses populaires professionnels ou amateurs et constituent souvent une composante importante du renouvellement d’anciens rites, de danses, etc.
La musique de l'Épire ( grec : Μουσική της Ηπείρου ), en Épire , au nord-ouest de la Grèce , présente à des degrés divers dans le reste de la Grèce et des îles, contient des chansons folkloriques qui sont pour la plupart pentatoniques et polyphoniques , caractérisées comme détendues, douces et exceptionnellement belles, et chanté par des chanteurs masculins et féminins. Les chants distinctifs comprennent des chants de complainte ( mirolóyia ), des chants de berger ( skáros ) et des chants à boire ( tis távlas ). La clarinette est instrument le plus populaire de premier plan dans l' Epire, utilisé pour accompagner les danses, la plupart du temps lent et lourd, comme le menousis , fisouni , podhia , Syrtos sta Dyo (pogonisios), Syrtos sta Tria , zagorisios , kentimeni , koftos , yiatros et Tsamikos . Les autres instruments utilisés sont le violon, la floghera et le sterianó laouto . Les compositeurs notables incluent le clariniste Petroloukas Chalkias et le joueur de laouto Vasilis Kostas. Le chant polyphonique de l'Épire constitue l'une des formes musicales les plus intéressantes, non seulement pour la Méditerranée orientale et les Balkans , mais aussi pour le répertoire mondial de la polyphonie folklorique comme le yodel de Suisse . Hormis son ampleur, ce qui plaide pour l'origine très ancienne du genre, c'est son caractère vocal, collectif, rhétorique et modal. Les danses correspondantes sont lentes et majestueuses ; ils sont invariablement dansés en cercles dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Les danses féminines sont particulièrement nobles, permettant un minimum de mouvement des jambes et des bras et nécessitant une tenue traditionnelle formelle : manteaux noirs jusqu'aux chevilles, tuques en fil d'or avec un seul long gland et bijoux en or martelé.
Musique d'Épire (Grèce) - https://fr.abcdef.wiki/wiki/Music_of_Epirus_(Greece)
Les chansons françaises reprises à cappella
Pour faire la différence entre un grand chanteur et un type qui est au bon endroit et au bon moment, il n'y a qu'un moyen : virer tous les instruments, et on écoute ce qui reste. Et si vous êtes tombé sur un vrai pro, normalement, ça reste plaisant. On peut même se surprendre à découvrir des harmonies à côté desquelles on était passé jusque là
Préférez-vous l'original ou la reprise ? Faut-il y voir un hommage à l'artiste repris ou un vrai manque d'inspiration ?
Dansez sur moi de Claude Nougaro.
Et voici quelques chants a cappella devenu au fil du temps (pour moi) des rengaines. Rengaines interprétées un si grand nombre de fois et souvent mal, voire très mal, au point d'en faire oublier l'orignal.
Beaucoup pensent que chanter une chanson, un morceau connu, sans le support d'instrument, d'un accompagnement, serait beaucoup plus facile, mais il n'en est rien, il suffit pour s'en convaincre d'écouter certains chanteur/chanteuse de variétés, voire pire de se rendre dans un karaoké. le chant tout comme la musique dite instrumentale ne s'improvise pas et nécessite souvent un long apprentissage.
La chanson a cappella qu'elle soit monodique ou polyphonique ne supporte pas l'a peu prêt et la reprise d'une chanson, aussi belle soit-elle, a cappella peut vite devenir un cauchemar a l'écoute.
Voici quelques exemples de thème très connus aux multiples reprises et interprétation.
Le lion est mort ce soir · Pow Wow Chanson populaire sud-africaine, composée par Solomon Linda en 1939. (chanteur zoulou sud-africain, pour 2 dollars). Linda n'a jamais touché de royalties. Depuis cinquante ans, elle revient régulièrement en tête des hit-parades du monde entier. Et pourtant, son auteur est mort pauvre et inconnu.
Stand By Me
Stand By Me par le groupe Pow Wow.
Imagine (John Lennon song)
Yesterday (The Beatles)
The Sound of Silence (Simon and Garfunkel)
Amazing Grace
En 1939, le jour où le jeune Solomon Linda, petit campagnard venu chercher du travail en ville, compose et enregistre Mbube, aux studios Gallo Records, accompagné de sa chorale The Evening Birds. Entre deux sessions, il fredonne soudain quinze notes magiques : de cette improvisation de trois minutes naît la chanson Mbube, "lion" en zoulou. Il en écrit aussi les paroles, inspirées d'un souvenir de chasse au lion dans la région du Natal où il a grandi : "Lion, tu es un lion ! Tous les matins, tu nous apportes la bonne fortune..." La fortune, pour Linda, dans un pays qui n'octroie encore ni royalties ni copyright, se monte à l'équivalent de deux dollars, rémunération de sa journée d'enregistrement. Elle sourira davantage au propriétaire du studio et producteur italien Eric Gallo, qui réussit à vendre 100 000 78 tours en Afrique du Sud dans les années quarante. Le succès est tel que Mbube donnera son nom au style chanté des chorales masculines zouloues, popularisé plus tard par le groupe sud-africain Ladysmith Black Mambazo.
Pour finir, quoique, nous n'ayons jamais tout dit sur cette forme d'interprétation musicale, voici 10 interprétations (très courte) polyphonique a cappella dont je recommande une écoute très attentive