les plus grands violonistes classiques (2)
L'école belge de violon, Eugène Ysaÿe
Les grands violonistes, découvrez leurs passionnantes biographies, sans doute vous aideront-elles à mieux comprendre leur parcours, leur particularité et surtout leur singularité qui a fait d'eux les plus grands artistes de leur temps
J'ai commencé cette deuxième partie consacrée aux grands violonistes par la biographie les oeuvres et la discographie de trois violonistes (deux hommes et une femme). Ils sont peu ou mal connu du grand public, leur point commun l'enseignement. Leo Portnoff (1875-1940), Émile Cousin (1847-1906), Michele Auclair (1924-2005). Cette dernière fournira quarante-cinq lauréats aux concours internationaux. Portnoff écrivit une méthode en huit volumes, un cahier de gammes, un livre sur le phrasé au violon, un recueil d’études syncopées et rythmiques. Emile cousin quant à lui créera une école municipale de musique. Elle devient Conservatoire de musique de Versailles le 14 octobre 1883.
Leo Portnoff est un auteur, compositeur et professeur né à Kiev en 1875 et mort en Floride en 1940.
Leo Portnoff était un compositeur, violoniste et pédagogue d'origine ukrainienne. Il a étudié avec Joachim et Wirth à Berlin, avant d'enseigner au Conservatoire Klindworth-Scharwenka et de devenir plus tard professeur au Conservatoire Stern. Après la Première Guerre mondiale, il est devenu chef d'orchestre, avant de déménager en Amérique en 1922 où il est resté pour le reste de sa vie, devenant finalement chef du violon à l'Université de Miami.
On se souvient surtout de Portnoff pour ses Fantaisies russes , mais il a écrit de nombreuses autres œuvres pour violon avec accompagnement de piano, souvent à des fins éducatives. Waving Fileds (WogendeFelder; Champs Ondoyants) en fait partie.
Leo Portnoff, professeur de violon et compositeur
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Leo Portnoff était un professeur de violon, auteur et compositeur né à Kiev en Ukraine, en 1875 et mort en Floride, Etats-Unis le 8 novembre 1940. Découvrez la vie de cet homme qui est peu connue malgré le vaste emploi de ses œuvres dans l’apprentissage du violon.
Carrière de Leo Portnoff
Leo Portnoff naquit dans une famille de 4 enfants. Il fit ses études de musique au conservatoire de Berlin avec Wirth et Joaquim, étudia la composition avec Humperriinck puis enseigna le violon dans ce même conservatoire, le Klindworth-Scharwenka Konservatorium de 1906 à 1915. Il devint soliste et fit des tournées sur tout le continent européen. En 1918, il fut nommé chef d’orchestre en Suède. Puis, en 1922 il partit pour New York. Il s’installa premièrement à Brooklyn, et se rendit en Floride en 1933 pour y enseigner la musique à l’Université de Miami dont il se retira en 1938 pour se consacrer à l’écriture.
Influence de Leo Portnoff
Leo Portnoff est plus particulièrement connu pour ses Fantaisies russes, qui sont de très belles œuvres, relativement simples à interpréter, mais aussi pour ses méthodes diverses créées à l’usage de ses élèves. En effet, il faut considérer qu’à son époque, il était moins facile qu’aujourd’hui de se procurer des méthodes structurées et exercices pour l’enseignement musical. C’est pour cette raison que certains professeurs composaient des œuvres à l’usage de leurs élèves, comme le faisait également le professeur et compositeur français Emile Cousin.
Ainsi, Portnoff écrivit : une méthode en huit volumes, un cahier de gammes, un livre sur le phrasé au violon, un recueil d’études syncopées et rythmiques, une collection d’études préparatoires à celles de Kreutzer et 28 concertini pour violon. Il consacra une grande partie de son travail à l’analyse de la technique essentielle du violon et encourageait vivement ses élèves à composer. Il fut également un éditeur significatif et publia les sonates et partitas pour violon solo de Bach ou des œuvres de Beethoven, Mozart, Haydn, Schubert, Schumann, entre autres.
Leo Portnoff épousa Tscharna dont il eut deux enfants, Misha et Vassily Portnoff. Celle-ci mourut prématurément, alors que leurs enfants n’avaient que 5 et 6 ans. Les enfants furent un temps élevés par des tuteurs et devinrent musiciens, Misha, pianiste et compositeur et Vassily, souvent appelé Wesley, violoniste et compositeur. Les deux frères travaillèrent ensemble et firent carrière aux Etats-Unis.
Après le décés de sa première femme, Leo Portnoff se remaria et eut deux autres fils, Walter, également pianiste et Théodore.
Leo Portnoff décéda brutalement d’une crise cardiaque à Miami, à l’âge de 64 ans.
- Concertino in e-moll op.13, Viol/Klav (BOE003532)
- Concertino in a-moll op. 14, Viol/Klav (BOE003533)
- Gazelle, Viol/Klav (BOE004645 Édition spéciale)
- Menuet à l'ancienne, Viol/Klav (BOE004646 Special Order Edition)
- Sur le Dniepr, Orchestre (BOE006604 Special Order Edition)
- Russian Fantasia No1 in a-moll, Viol/Klav (BOE004565)
- Russian Fantasia No2 dans d-moll, Viol/Klav (BOE004566)
- Russian Fantasia No3 dans a-moll, Viol/Klav (BOE004564)
- Russian Fantasia No4 dans e-moll, Viol/Klav (BOE004517)
- Waving Fields, Viol/Klav (BOE004648 Special Order Edition)
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Liens externes
- Partitions gratuites de Leo Portnoff au International Music Score Library Project (IMSLP)
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Emile Cousin, violoniste, compositeur et pédagogue, biographie
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Emile Cousin était un violoniste, compositeur et pédagogue français. Né au cours du XIXe siècle et mort le 5 mars 1906, il fonde le conservatoire de Versailles en 1878. On trouve peu de renseignements sur cet homme qui apporta beaucoup à l’enseignement du violon et à la musique en général.
Enfance et formation d’Emile Cousin
Fils de violoniste, Emile Cousin grandit dans une ambiance musicale. Il observe son père enseigner le violon et c’est peut-être pour lui une inspiration qui stimulera son goût pour la pédagogie.
Emile Cousin apprend donc le violon à un âge précoce. Il est admis au Conservatoire de Paris auprès du professeur Charles Dancla. Il devient soliste, professeur de violon à son tour et compose un certain nombre d’œuvres dont les violonistes débutants et intermédiaires connaissent probablement un ou plusieurs des 20 solos concertants pour le violon qui sont toujours beaucoup proposés aux apprentis violonistes dans l’actualité. Dans son élan vers la pédagogie, il rédige son cours de violon « afin de donner une forme aux principes et idées qui régissent » l’enseignement de l’art auquel il consacre sa vie. Il décompose cet apprentissage en parties et exercices consacrés aux doigts de la main gauche ou au maniement de l’archet.
Fondation du conservatoire de musique de Versailles
En décembre 1875, il vient de s’établir à Versailles et fonde, avec une vingtaine d’amateurs et d’artistes, une société de quatuors et de musique de chambre privée. Face au succès de son entreprise et au besoin de nouveaux éléments, il décide créer une Ecole municipale de musique. C’est en 1878 que la structure est créée par le Conseil Municipal de la ville. L’établissement ouvre ses portes en novembre de la même année avec une centaine d’élèves répartis en quatre classes : «solfège et harmonie», «violon et alto», «violoncelle et contrebasse» et «instruments à vent».
L’école remporte un franc succès. En 1882, elle change de local pour s’agrandir, accueille deux fois plus violonistes qu’à son ouverture et compte 12 professeurs. Elle devient Conservatoire le 14 octobre 1883 à la demande de son fondateur. Les femmes et jeunes filles y sont désormais admises, les concours d’admissions deviennent publics et le jury est composé d’artistes parisiens encadrés par le professorat de l’école.
Emile Cousin dirige le conservatoire jusqu’à la fin de sa vie. Il décède en 1906.
Œuvre d’Emile Cousin
Voici une liste non exhaustive des compositions d’Emile Cousin et de ses productions à but pédagogique.
- 20 solos concertants pour le violon
- Le maître à danser (menuet)
- La joyeuse (polka)
- La colombe (mazurka)
- Souvenirs de Saint-Gervais (mazurka)
Voici une liste de productions pédagogiques d’Emile Cousin dont certaines sont disponibles en ligne. Une ressource à consulter pour commencer à jouer du violon.
- Cours de violon, principes élémentaires
- 18 leçons faciles et progressives
- Etude des cinq positions
- Mélange des cinq positions
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Violoniste française. Née dans une famille vouée aux arts, Michèle Auclair commence l'étude du violon, à quatre ans, avec Line Talluel. Elle poursuit sa formation au Conservatoire de Paris, sous l'égide de Jules Boucherit, Boris Kamenski et Jacques Thibaud. Lauréate du premier prix de violon au Concours international de Genève en 1945, elle va jouer dans des formations de renom, comme la Société des concerts du Conservatoire, l'Orchestre philharmonique de Berlin et l'Orchestre philharmonique de Moscou. Contrainte à abandonner sa carrière d'instrumentiste à la suite d' un accident, elle devient professeur au Conservatoire national supérieur de Paris (1969-1990). Elle poursuit son enseignement au New England Conservatory de Boston et à Tōkyō. On lui doit de remarquables enregistrements des concertos de Brahms et de Tchaïkovski sous la baguette de Charles Münch, ainsi qu'une intégrale des pièces pour violon et piano de Schubert.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/michele-auclair/
Par Marie-Aude Roux Publié le 17 juin 2005
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2005/06/17/michele-auclair-violoniste-et-pedagogue_663299_3382.html
Née à Paris le 16 novembre 1924, fille d'un marchand d'art dont le père et le grand-père étaient peintres et musiciens amateurs, elle demanda à étudier le violon à 4 ans après avoir entendu la Sonate à Kreutzer de Beethoven. Son premier professeur, Line Talluel, est également celui de la grande virtuose Ginette Neveu. Au Conservatoire de Paris, Michèle Auclair a étudié avec Jules Boucherit, puis avec Boris Kamenski et avec Jacques Thibaud. Lauréate du Prix Marguerite Long-Jacques Thibaud, puis, en 1945, d'un prix au Concours international de Genève, elle commence une carrière internationale dans toute l'Europe ainsi qu'en Amérique du Sud. Elle se produit avec la Société des concerts du Conservatoire, la Philharmonie de Berlin, et l'Orchestre philharmonique de Moscou sous la direction de Kirill Kondrachine.
Son jeu ardent et sa personnalité originale synthétisent l'esprit de l'école de violon franco-belge et la technique de l'école russe. "Française, par mes origines et mon premier professeur, Line Talluel, avait-elle coutume de dire, mais également russe, grâce à Boris Kamenski - un élève de Leopold Auer, ex-premier violon du tsar, qui, au moment de la Révolution, hésitant entre sa femme et son Stradivarius, choisit de partir avec le violon !" Marquée par un grave accident à la fin des années 1960, Michèle Auclair avait mis un terme à sa carrière pour se consacrer à l'enseignement. En 1969, elle est nommée professeur de violon au Conservatoire national supérieur de musique (CNSM) de Paris. Elle y enseignera jusqu'en 1990, avant d'en devenir professeur honoraire et de poursuivre sa mission pédagogique au Conservatoire New England de Boston et au Japon. Pédagogue unanimement appréciée, cette "femme formidable" - dixit Laurent Korcia, qui la rencontra en 1977 dans sa maison de vacances de Ménerbes, avant de devenir son élève au CNSM de Paris - fournira quarante-cinq lauréats aux concours internationaux.
En 1948 et 1951, Michèle Auclair a enregistré, avec Charles Munch à la tête du Concertgebouw d'Amsterdam, les concertos de Brahms et de Tchaïkovski. Elle a aussi gravé, chez Erato, l'intégrale des oeuvres pour violon et piano de Schubert, accompagnée par la pianiste Geneviève Joy-Dutilleux avec laquelle elle se produisit en duo à partir de 1962.
"HONNÊTETÉ MUSICALE"
Mariée au compositeur Antoine Duhamel, elle avait ensuite épousé le critique musical Armand Panigel. Musicienne ardente et femme de tête, Michèle Auclair a durablement marqué Philippe Aïche, violon solo de l'Orchestre de Paris, qui fut son élève : "Pour moi, elle était un exemple de rigueur dans le travail et d'honnêteté musicale. Nous avons toujours gardé le contact et je n'ai jamais hésité à lui demander conseil et à jouer devant elle. Je me souviens de son enregistrement du Concerto de Mendelssohn, malheureusement indisponible aujourd'hui, aussi remarquable par la pureté du son, la précision de la justesse et la perfection technique que par sa musicalité. Sa disparition marque la fin d'une école de violon, d'une façon d'enseigner qu'on ne pratique quasiment plus."
Marie-Aude Roux
Publié le 17 juin 2005
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2005/06/17/michele-auclair-violoniste-et-pedagogue_663299_3382.html
Les enregistrements qui suivent prouvent l’accomplissement musical et technique de Michèle Auclair, et inspireront peut-être la jeune génération de violonistes.
- Michèle Auclair, Tchaikosky, Austrian Symphony orchestra, Kurt Wöss
- Michèle Auclair, Tchaikovsky, Innsbruck Symphony orchestra, Robert Wagner, 1964
- Michèle Auclair, Mendelssohn, Innsbruck Symphony orchestra, Robert Wagner, 1964
- Michèle Auclair, Tchaikosky, Austrian Symphony orchestra, Wilhelm Loibner
- Michèle Auclair, Brahms, Wiener Symphoniker, Willem van Otterloo, 1958
- Michèle Auclair, Mozart n°5, Stuttgart Philharmonic orchestra, Marcel Couraud, 1961
- Michèle Auclair, Geneviève Joy, Schubert Rondo, 1962
- Michèle Auclair, Kreisler Tambourin chinois
- Michèle Auclair, Kreisler Brandl, Old refrain
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Michèle Auclair, violoniste
Formation de Michèle Auclair
Michèle Auclair (1924-2005) consacra sa vie au violon depuis son plus jeune âge. Elle grandit dans une famille dans laquelle l’art avait une place importante. Son père et son grand-père étaient peintres et musiciens amateurs. Elle leur devait peut-être cette vocation pour la musique. Michèle débuta sa formation de violoniste après avoir écouté une sonate de Beethoven, dès ses 4 ans auprès de Line Talluel. Puis elle poursuivit son apprentissage au conservatoire de Paris sous l’enseignement de Jules Boucherit, Jacques Thibaud, Boris Kamenski. Elle fut lauréate du concours International de Genève de 1945 avec un premier prix.
Carrière de Michèle Auclair
Elle joua pour l’Orchestre philharmonique de Berlin et de Moscou et la Société des concerts du Conservatoire. En 1956, elle collabora avec la pianiste Jacqueline Bonneau et en 1962 avec Geneviève Joy. En 1969, elle interrompit sa carrière de violoniste après un accident et devint professeur de violon jusqu’en 1990 au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle enseigna également à Tokyo ou à Boston, au New England Conservatory. Nous lui devons, outre sa contribution dans l’enseignement avec 45 prix internationaux remportés par ses étudiants, d’excellents enregistrements de l’intégrale des sonates pour violon et piano de Schubert et des concertos de Tchaïkovski et Brahms. En 1995, elle obtint la légion d’honneur pour sa contribution à la musique. Michèle Auclair était d’une nature plutôt discrète et sa vie est restée assez mystérieuse. Par ailleurs, ayant interrompu sa carrière de soliste, elle se consacra à l’enseignement et aux concours internationaux, ce qui accentua cette mise à l’écart du grand public et alimenta son côté mystérieux. Elle se maria deux fois, d’abord avec le compositeur Antoine Duhamel et plus tard avec le critique musical Armand Panigel.
Au cours de sa carrière, Michèle Auclair choisit un violon Guadagnini et un Guarneri del Gesu.
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Anne Akiko Meyers (née le 15 mai 1970 à San Diego, en Californie) est une violoniste (en musique classique), américaine.
Elle fait ses débuts avec le New York Philharmonic à l'âge de douze ans, et à dix-huit ans, elle enregistre son premier album aux studios Abbey Road.
Anne Akiko Meyers, violoniste
Akiko Meyers est une grande violoniste. Née aux Etats-Unis, elle fait une carrière internationale. Son renom est dû à son jeu passionné, à la pureté de sa sonorité, à la poésie de ses interprétations et à son engagement dans le lancement d’œuvres nouvelles.
Enfance et débuts aux violons
Anne Akiko Meyers est née à San Diego, Etats-Unis. Elle est la fille d’une artiste et d’un directeur de lycée. Sa mère est d’origine japonaise. Elle fut élevée dans le sud de la Californie et étudia avec Shirley Helmick puis avec Alice et Eleonore Schoenfeld à l’école d’arts Colburn à Los Angeles. Puis, elle poursuivit ses études avec Josef Gingold à l’Université de L’Indiana, qui enseigna notamment le violon à Joshua Bell ou Gil Shaham. Elle intégra ensuite l’Ecole Juilliard à New York. Ayant terminé ses études à 20 ans, elle commença à faire des tournées internationales et signa un contrat exclusif avec RCA Red Seal. Décrite comme une enfant prodige après ses débuts avec un orchestre local à l’âge de 7 ans, elle poursuivit les concerts avec le Philharmonique de Los Angeles, apparut deux fois au Tonight Show à 11 ans, puis elle joua avec l’Orchestre Philharmonique de New York à 12 ans. A 16 ans, elle signa avec l’agence IMC artists et commença les tournées et les enregistrements. Deux ans plus tard, elle enregistra son premier album à Londres dans les studios Abbey Road avec le Royal Philharmonic Orchestra. Elle interpréta les concertos de Barber et de Bruch. Ayant signé son contrat d’exclusivité avec RCA Red Seal, elle put enregistrer une discographie très complète.
Instruments
Anne Akiko Meyers dispose du Vieuxtemps de Guarneri del Gesu de 1741 pour effectuer ses concerts. Ce dernier fut acquis en 2012 par un acheteur anonyme pour plus de 16 millions de dollars qui lui en attribua l’utilisation à vie. Antérieurement, elle jouait principalement un violon d’Antonio Stradivari de 1730, the Royal Spanish et le Molitor du même luthier. Elle avait acquis ce dernier auprès de la Maison Tarisio pour 3,6 millions de dollars et brisa le record des ventes de l’époque (ce record fut vite dépassé avec la vente du Lady Blunt). La violoniste a utilisé le Molitor pour de nombreux enregistrements.
Distinctions
- En 1993, à l’âge de 23 ans, Anne Akiko fut la seule lauréate de la bourse Avery Fisher Career, qui est attribuée par le Lincoln Center, chaque année, à un maximum de 5 artistes.
- En 2006, Anne Akiko fut engagée en tant que professeur et interprète au Symposium de l’Ecole Juilliard. En mai 2008, elle fut invitée à collaborer avec l’Université UCLA pour y enseigner le violon.
- Fin 2009, Elle fut invitée à se joindre à la Butler School of Music, à l’Université du Texas, en tant qu’artiste distinguée et Professeur de violon.
- Elle fut, en 2014, l’artiste de musique classique la mieux classée au Bilboard Chart.
- En Septembre 2015, Anne Akiko a obtenu le prix Luminary de l’orchestre de Pasadena pour sa collaboration et son soutien de longue date avec cet orchestre.
Discographie
2017 – Fantasia: The Fantasy Album avec Kristjan Järvi et le Philharmonia Orchestra, eOne
2016 – Fantaisie de Einojuhani Rautavaara avec Kristjan Järvi et le Philharmonia Orchestra, eOne
2016 – The Complete RCA Recordings, RCA Records
2015 – Serenade: The Love Album avec l’Orchestre Philharmonique de Londres et Keith Lockhart, eOne
2015 -The Kristjan Järvi Sound Project – Arvo Pärt: Passacaglia avec l’Orchestre symphonique MDR de Leipzig et Kristjan Jarvi, Naïve Records
2014 – Les quatre saisons: L’album de Vivaldi, eOne
2014 – Les maîtres américains: Barber, Corigliano, Bates avec l’Orchestre Symphonique de Londres et Leonard Slatkin, eOne
2012 – Air – L’album de Bach avec l’English Chamber Orchestra, eOne
2011 – Pride from Gems avec Michael Bolton, Mointaigne / Legacy / Sony
2010 – Seasons…Dreams avec le pianiste Reiko Uchida et le harpiste Emmanuel Ceysson, eOne
2009 – Smile avec Akira Eguchi, Koch International Classics
2006 – Concerto pour violon N.1 en sol mineur de Bruch, en direct du Japon
2006 – Jennifer Higdon Piano Trio. En direct du Vilar Center, Vail, Naxos
2005 – Angelfire de Joseph Schwantner, ‘Fantasy’ pour violon amplifié et orchestre avec Andrew Litton et l’Orchestre Symphonique de Dallas, Hyperion
2003 – East Meets West avec Li Jian, Avie Records
2002 – Kisetsu: Works de Somei Satoh 3. En direct avec l’Orchestre Symphonique Métropolitain de Tokyo , Camerata Tokyo
2001 – Romantic Violin, RCA Red Seal
2000 – Violin for Relaxation, Sony Classical
1999 – UltraSound Music for the Unborn Child, Sony Classical
1997 – Franz Schubert in Performance from NPR, National Public Radio
1996 – Classical Ecstasy, RCA Red Seal
1995 – Concertos pour violon de Sergei Prokofiev avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Frankfort et Dmitri Kitayenko, RCA Red Seal
1995 – The American Album, RCA Red Seal
1994 – Salut d’Amour, BMG Music
1993 – Concerto pour violon de Mendelssohn et autre oeuvres avec l’Orchestre Philharmonique et Andrew Litton, RCA Red Seal
1992 – Sonates pour violon et piano de Franck et Strauss avec Rohan de Silva, BMG Music
1991 – Lalo: Symphonie espagnole; Bruch: Fantaisie écossaise avec le RPO et Jesus Lopez-Cobos, RCA Red Seal
1989 – Saint-Saëns, Fauré: sonates pour violon, Canyon Classics
1988 – Concerto pour violon de Barber/Bruch avec l’Orchestre Philharmonique Royal et Christopher Seaman, Royal Philharmonic Orchestra
Paloma Valeva - Magazine https://palomavaleva.com/anne-akiko-meyers-violoniste/
Saluée par la critique, les médias, les chefs d'orchestre et le public du monde entier, les performances passionnées d'Anne Akiko Meyers, sa composition musicale fascinante et sa maîtrise d'une sélection musicale large et variée ont fait d'elle l'une des violonistes les plus recherchées d'aujourd'hui.
Soliste de renom, musicienne de chambre, artiste d'enregistrement et éducatrice, Mme Meyers se produit régulièrement dans les Amériques, en Asie, en Australie et en Europe, et a été l'invitée de certains des orchestres et salles les plus prestigieux, notamment Carnegie Hall, le Hollywood Bowl, Tanglewood , BBC Scottish Symphony, Boston Symphony, London's Philharmonia Orchestra, Los Angeles Philharmonic, l'Orchestre de Paris, Minnesota Orchestra, Montreal Symphony, Moscow Philharmonic, National Symphony, New York Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Royal Concertgebouw Orchestra, Royal Philharmonic, Radio suédoise l'Orchestre symphonique de Sydney, l'Orchestre symphonique NHK de Tokyo, l'Orchestre symphonique de Toronto et l'Orchestre symphonique de Vienne. Fervente partisane des compositeurs contemporains, Mme. Meyers cherche à toucher un public plus large à travers de nouvelles œuvres et en présentant de la musique sous-performée ou rarement entendue avec une quête d'expérimentation et de dialogue ouvert. Elle a créé des œuvres de David Baker, Mason Bates, John Corigliano, Karl Amadeus Hartmann, Jennifer Higdon, Olivier Messiaen, Akira Miyoshi, Arvo Pärt, Manuel Ponce, Somei Satoh et Joseph Schwantner.
Les dates de 2009/10 incluent des représentations avec le China National Symphony à Pékin et à Shanghai, une tournée des Fêtes avec le groupe très populaire « Il Divo » et un retour au Toronto Symphony. Plus tard cette saison, Koch Records sortira l'album de suivi de "Smile" de Meyers, son succès critique et populaire en 2009. À l'été 2009, Mme Meyers a rejoint David Lockington et l'Utah Symphony pour le concerto n° 3 de Mozart, avec des cadences écrites pour elle par Wynton Marsalis, et a joué au Britt Music Festival, au Amelia Island Music Festival et est apparu en masterclass et récital à Coral Gables, en Floride.
En 2008/09, Mme Meyers a joué avec le Birmingham Symphony du Royaume-Uni, dirigé par Andrew Litton ; retourné à la BBC Scottish Symphony; et joué au Festival international de musique de Cartagena et avec l'Orchestre philharmonique d'Osaka. Elle a donné une tournée de récitals au Japon à l'automne et a interprété « En Passant » d'Akira Miyoshi et le Concerto de Mendelssohn avec le Japan Philharmonic au Suntory Hall. À l'été 2008, elle a joué la « Sérénade » de Bernstein au Pacific Music Festival de Sapporo dans le cadre des célébrations de son 90e anniversaire.
Parmi les autres faits saillants récents, citons des performances avec la Staatsphilharmonie de Rhénanie en Allemagne, le WarsawPhilharmonic, au Festival de Miyazaki, et une tournée en Hollande avec l'Orchestre des Pays-Bas du Nord interprétant le Concerto de Beethoven avec des cadences spécialement écrites par le DJ/compositeur électronique Mason Bates.
La discographie complète d'Anne Akiko Meyers se trouve sur les labels Avie, Camerata, Hyperion, Koch, Naxos, RCA Victor Red Seal et RPO. Son premier disque, à l'âge de 18 ans, comprenait le Concerto pour violon de Barber et le Concerto pour violon n°1 de Bruch avec Christopher Seaman et le Royal Philharmonic Orchestra. RPO Records a enregistré les sonates de Saint-Saëns et Fauré. Son catalogue RCA complet comprend la Symphonie Espagnole de Lalo et la Fantaisie écossaise de Bruch avec Jesus Lopez-Cobos et le Royal Philharmonic; les sonates de Franck et Strauss ; le Concerto de Mendelssohn et une sélection d'autres œuvres avec Andrew Litton et le Philharmonia Orchestra et les Concertos pour violon de Prokofiev avec le Frankfurt Radio Symphony sous la direction de Dmitri Kitajenko. Les albums de sonate incluent Salut d'Amour avec de nombreuses pièces de rappel avec des chansons folkloriques japonaises classiques et un album contenant des œuvres de Copland, Ives, Piston et David Baker avec le pianiste André-Michel Schub.
Les enregistrements d'œuvres écrites expressément pour Mme Meyers comprennent une interprétation en direct du Concerto pour violon de Somei Satoh avec Tetsuji Honna et le Tokyo Metropolitan Orchestra sur le label Camerata, et « Angelfire » du compositeur lauréat du prix Pulitzer Joseph Schwantner avec Andrew Litton et le Dallas Orchestre symphonique sur Hypérion. Naxos a également sorti une performance du trio avec piano de Jennifer Higdon, mettant en vedette Mme Meyers, en direct du Bravo! Festival de musique de la vallée de Vail. Elle a également enregistré le Concerto n°1 de Bruch en direct avec l'Orchestre Ensemble Kanazawa, sous la direction de Hiroyuki Iwaki, pour Warner Classics Japan.
Les nombreux crédits télévisés de Mme Meyers comprennent une émission télévisée du réseau A&E du Festival Casals avec l'Orchestre symphonique de Montréal et Krzysztof Penderecki, une émission PBS avec le Boston Pops Orchestra et John Williams, et une apparition à l'« Emmy Awards Show ». Elle a été présentée dans une émission Internet mondiale en direct avec Keith Lockhart et le Royal Concertgebouw Orchestra, s'est produite devant quelque 750 000 personnes lors des célébrations du 250e bicentenaire de Sydney, et a joué pour des dignitaires dont l'empereur et l'impératrice du Japon. À l'âge de 11 ans, elle a joué deux fois dans "The Tonight Show" avec Johnny Carson. Elle a également figuré dans de nombreuses publicités imprimées et télévisées, notamment la campagne de mode d'Anne Klein "Women of Substance", photographiée par Annie Leibovitz,
Anne Akiko Meyers a étudié avec Alice et Eleanore Schoenfeld à la Colburn School of Performing Arts de Los Angeles, Josef Gingold à l'Université d'Indiana et Felix Galimir, Masao Kawasaki et feu Dorothy DeLay à la Juilliard School. Lauréate d'une bourse de carrière Avery Fisher, elle joue sur le violon "Royal Spanish" Antonius Stradivarius, daté de 1730, ayant appartenu au roi d'Espagne et endossant les cordes Thomastik-Infeld Vision Titanium. Participante active aux programmes de sensibilisation communautaire aux États-Unis et au Japon, Mme Meyers donne régulièrement des cours de maître et a été panéliste au Symposium Starling-DeLay organisé par Juilliard. Elle a été la première violoniste à être nommée Regents Lecturer à l'Université de Californie à Los Angeles et a rejoint la faculté de la Butler School of Music de l'Université du Texas,
Cette biographie a été récemment éditée par Pasadena Symphonie et POPS1 le 27 avr. 2010
(1) La Pasadena Symphony Association a été fondée en 1928 par le chef d'orchestre Reginald Bland. Initialement nommé Pasadena Civic Orchestra, ses premiers membres étaient pour la plupart des musiciens bénévoles, dont beaucoup étaient des étudiants de Bland. À l'automne 2007, le Pasadena Symphony a incorporé le Pasadena POPS dans son association sous le nouveau nom Pasadena Symphony and POPS. Cette fusion a créé une série étendue de classiques et de POP offrant à la communauté un éventail complet de concerts symphoniques en direct toute l'année dans l'auditorium civique historique du centre-ville de Pasadena et dans son nouveau lieu d'été sur la pelouse adjacente au Rose Bowl. Le Pasadena Symphony a élu domicile à l'Ambassador Auditorium – connu sous le nom de Carnegie Hall of the West – à partir de sa saison 2010-11.
Violoniste néerlandaise (née à Soest en 1978)
Janine Jansen est une violoniste néerlandaise faisant partie des meilleurs interprètes de sa génération. Elle est sollicitée par de prestigieux orchestres dans le monde entier.
Née dans une famille de musiciens, Janine Jansen commence l’étude du violon à l’âge de 6 ans, et compte notamment Philippe Hirschhorn et Boris Belkin parmi ses professeurs. Elle se produit pour la première fois en concert en 1997, avec le Concertgebouw d’Amsterdam, puis se fait remarquer en tant que soliste lors de son interprétation du Concerto pour violon de Brahms avec le National Youth Orchestra of Scotland, en 2001. La carrière de Janine Jansen se trouve véritablement lancée lorsqu’elle obtient une haute distinction nationale de la part du Ministère de la Culture néerlandais, en 2003. Elle a l’honneur d’ouvrir le festival des BBC Proms en 2005. Janine Jansen acquiert rapidement une grande popularité auprès du public et des chefs ; chaque année, elle effectue des tournées internationales et reçoit des invitations d’orchestres réputés, comme l’Orchestre philharmonique de Berlin (2006) ou l’Orchestre philharmonique de Los Angeles (2008). Elle a obtenu plusieurs distinctions, par exemple le « Royal Philharmonic Society Instrumentalist Award » en 2009. Janine Jansen a enregistré beaucoup de musique de chambre, notamment chez Naxos avec le Spectrum Concerts Berlin ; elle a également sorti des disques comportant des concertos (Mendelssohn, Bruch, Beethoven, Britten), et des pièces pour violon seul (Bach). Ses enregistrements ont été chaudement salués par la critique.
Janine Jansen en six dates
• 1997 : début de sa carrière, avec le Concertgebouw d’Amsterdam
• 2003 : prix néerlandais de la musique décerné par le ministère de la Culture
• 2005 : ouvre le festival des BBC Proms
• 2006 : joue avec l’orchestre philharmonique de Berlin
• 2008 : joue avec l’orchestre philharmonique de Los Angeles
• 2009 : « Royal Philharmonic Society Instrumentalist Award »
Janine Jansen en six enregistrements
• 2006 : Les Quatre saisons, Vivaldi (Decca)
• 2007 : Concertos pour violon, Mendelssohn et Bruch, avec le Gewandhausorchester dirigé par Riccardo Chailly (Decca)
• 2008 : Concerto pour violon, Tchaïkovski, avec l’orchestre de chambre Gustav Mahler dirigé par Daniel Harding (Decca)
• 2012 : Concertos pour violon, Beethoven et Britten, avec Die Deutsche Kammerphilharmonie Bremen et l’orchestre symphonique de Londres dirigés par Paavo Järvi (Decca)
• 2012 : Concerto pour violon n°2 - Sonates pour violon, Prokofiev, avec l’orchestre philharmonique de Londres dirigé par Vladimir Jurowski (Decca)
• 2013 : Schubert / Schönberg (Decca)
https://www.francemusique.fr/personne/janine-jansen
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Emilie Munera Production
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Rodolphe Bruneau-Boulmier Production
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Lisa Créppy Production
Zoom sur la violoniste !
Née dans une famille de musiciens, Janine Jansen commence l’étude du violon à l’âge de 6 ans, et compte notamment Philippe Hirschhorn et Boris Belkin parmi ses professeurs. Elle se produit pour la première fois en concert en 1997, avec le Concertgebouw d’Amsterdam, puis se fait remarquer en tant que soliste lors de son interprétation du Concerto pour violon de Brahms avec le National Youth Orchestra of Scotland, en 2001.
La carrière de Janine Jansen se trouve véritablement lancée lorsqu’elle obtient une haute distinction nationale de la part du Ministère de la Culture néerlandais en 2003. Elle a l’honneur d’ouvrir le festival des BBC Proms en 2005. Janine Jansen acquiert rapidement une grande popularité auprès du public et des chefs; chaque année, elle effectue des tournées internationales et reçoit des invitations d’orchestres réputés comme l’Orchestre philharmonique de Berlin (2006) ou l’Orchestre philharmonique de Los Angeles (2008). Elle a obtenu plusieurs distinctions, par exemple le " Royal Philharmonic Society Instrumentalist Award" en 2009.
Janine Jansen: son magnétisme, son archet radieux. Qui a entendu la violoniste néerlandaise en concert sait à quel point elle s’investit en public. Elle fait partie de la nouvelle vague de filles violonistes qui ont conquis la scène depuis dix ans.
Julian Sykes, Le Temps, mars 2016
Le moins qu'on puisse dire c'est que la carrière de la violoniste est prometteuse ! Aujourd'hui, c'est avec "12 Stradivari" qu'elle revient sur le devant de la scène. Pendant une dizaine de jours, en vue de cet album et d'un film tourné par Gerry Fox, douze des meilleurs violons de Stradivarius ont été mis à sa disposition ! Certains ont même été sortis de leur vitrine de musée pour l'occasion, d'autres n'ont probablement jamais enregistré et d'autres encore ont appartenu à des légendes. Après cette sélection de violons, il a fallu choisir un programme permettant de rendre au mieux les caractéristiques de chaque instrument. Le choix effectué n'est pas des plus cohérent car il s'agit ici d'apprécier la sonorité des violons avant tout.
Dans cet album Janine Jansen, accompagnée par Antonio Pappano, se concentre sur une douzaine de compositeurs. On aurait attendu du Bach mais on retrouvera plutôt Ravel, Schumann, Brahms, Kreisler, Elgar, Falla, Tchaïkovski, Vieuxtemps, Suk, Heuberger et Rachmaninov.
Par Sixtine De Gournay
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Janine Jansen et son violon son invités partout dans le monde. Les artistes qui ont eu le privilège de partager la scène avec elle saluent son instinct musical et son esprit chambriste. « La musique est ma langue maternelle », rappelle la fille du claveciniste et organiste Jan-Willem Jansen. Aux côtés d’Hilary Hahn, Julia Fischer, ou Isabelle Faust, Janine fait partie d’une génération où violoniste internationale se conjugue bien plus souvent qu’avant au féminin.
Le violon n’entre dans sa vie qu’à six ans, bien qu’elle soit née dans une famille de musiciensJanine. Jansen évoque avec tendresse son premier contact avec la musique : la période prénatale, puisque sa mère est cantatrice. Les autres membres de la famille sont eux aussi musiciens. Son oncle Peter Kooy est une célèbre voix de basse. Son père Jan-Willem est claveciniste, tient les orgues de la cathédrale Saint-Martin d’Utrecht, et touche à l’occasion le piano et la harpe. Le frère aîné David est harpiste et organiste comme son père, tandis que le second, Maarten, a choisi le violoncelle. « A la maison, il y avait des répétitions tout le temps. J’allais à l’église où mon père tenait l’orgue, et à beaucoup de concerts. La musique était ma première langue. »
D’abord attirée par le violoncelle, Janine Jansen commence le violon à 6 ans. L’enfant timide, à la justesse approximative, se transforme en l’espace de deux ans en une musicienne assurée et déjà excellente chambriste, comme le montrent les vidéos d’archive. Sa première professeure, Coosje Wijzenbeek, croit en la nécessité d’affronter tôt la scène pour apprivoiser le trac, et l’inscrit à son premier concours à 10 ans. En 1994, elle entre au Conservatoire d’Utrecht dans la classe de Philipp Hischhorn. Le maître décède deux ans plus tard, mais cette brève rencontre aura tout de même marqué à vie son élève. En 2009, la jeune fille se souvient pour Res Musica : « Parfois, il me demandait de jouer la même phrase de cinq façons différentes. […] Durant le processus, je me rendais compte de ce que je voulais vraiment et de la façon dont je voulais m’y prendre. Si simple mais combien efficace ! Après, il me demandait de jouer comme je le ressentais. » Janine Jansen étudie ensuite avec Boris Belkin, qui lui transmet son expérience de la scène.
Des concerts lui sont vite proposés après sa rencontre avec Valery Gergiev et Vladimir Ashkenazy. A 19 ans, elle fait ses débuts au Concertgebouw d’Amsterdam. Repérée par Valery Gergiev, elle se fait ensuite remarquer dans le concerto de Brahms avec le National Youth Orchestra d’Ecosse en 2001, et dans le concerto de Tchaïkovsky l’année suivante à Londres avec le Philharmonia Orchestra sous la baguette de Vladimir Ashkenazy. Le chef, enthousiaste, l’invite pour des concerts à San Francisco, Cleveland et Tokyo. Le programme tremplin BBC New Generation achève de lancer sa carrière, et un premier disque sort chez Decca en 2004. La reconnaissance vient vite. Son pays lui décerne en 2003 le Prix du ministère de la Culture néerlandais, et les BBC Proms lui demandent d’assurer l’ouverture de leur saison estivale en 2005.
Pour interpréter les compositeurs qu’elle aime, la violoniste se fie à son instinct. Avec Paavo Järvi, Janine Jansen enregistre le concerto de Beethoven et celui de Britten. « Elle joue comme elle est, assure le chef estonien. C’est une personne extrêmement chaleureuse et très authentique. Il n’y a rien de faux ou de préparé dans son jeu. Elle joue comme elle sent sur le moment. » Une impression confirmée par le violoniste Julian Rachlin, qui a été son compagnon entre 2002 et 2007, et a en outre souvent joué avec elle en musique de chambre, notamment au festival qu’il a créé à Dubrovnik. « J’ai appris le violon en connaissant parfaitement mon corps et le rôle de chaque mouvement dans mon jeu. Janine, non. Elle ne veut surtout pas trop penser à comment elle réalise les choses, » confie-t-il au réalisateur Paul Cohen dans un documentaire consacré à Janine Jansen en 2010. Un jeu instinctif, qui conquiert le public chaque fois que la violoniste monte sur scène.
Côté répertoire, celle qui affirme « puiser son inspiration dans la nature » affectionne les concertos romantiques, avoue au magasine Strings (2011) « se sentir proche des compositeurs français » auxquels elle consacre l’album “Beau Soir” avec le pianiste Itamar Golan, et affiche une curiosité pour les compositeurs contemporains. « Je crois qu’il est très important de ne jouer que ce que l’on aime vraiment, révèle-t-elle à Res Musica. Philippe Hirschhorn disait : « Le compositeur a transcrit ses émotions et ses sentiments et c’est à nous, maintenant, de les ramener à la vie ». C’est une approche très intime. C’est difficile si on ne se sent pas investi dans ce sens. » C’est avec la même approche instinctive que Janine Jansen a enregistré Bach (les Inventions et les Partitas en 2008, et des concertos en 2013). « Parce que mon père est organiste et joue du clavecin, j’ai toujours été en contact avec la musique baroque, avec la musique chorale, avec Frans Brüggen, Ton Koopman… Mais quand je joue Bach ou Vivaldi, je ne joue pas « baroque » même si je m’en approche. […] Il est impératif d’être naturel, et à ce moment-là peu importe le style adopté. »
Les musiciens saluent son sens de l’écoute, aussi bien en concerto qu’en musique de chambre. La violoniste reconnaît auprès de Res Musica que « jouer le même répertoire avec des musiciens différents est très exaltant. » Yuri Bashmet, Mischa Maisky, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, ou encore Menahem Pressler ont souvent été ses partenaires sur scène. L’altiste Maxime Rysanov s’exclame à son propos : « C’est formidable de jouer avec elle parce qu’elle est une très bonne « interlocutrice musicale ». Pas seulement dans la manière dont elle joue, mais parce qu’elle écoute. Même en concerto. Tant de solistes arrivent sur scène pour seulement jouer leur partie. Pas elle. » (Documentaire Janine Jansen de Paul Cohen). D’où vient cette qualité saluée unanimement par les musiciens, le public et la presse ? Sans doute de la musique de chambre pratiquée dans l’enfance, en famille bien-sûr (« tous les samedi » !), mais aussi avec des camarades à l’initiative de sa professeure Coosje Wijzenbeek. « A partir de neuf ans, j’ai eu un quintette avec piano et nous jouions Schumann, Brahms, Chostakovitch, Dvořák… […] Je me souviens qu’à dix ans nous sommes partis donner des concerts à Istanbul. […] J’ai ainsi fait l’expérience très jeune de ce que veut dire faire de la musique ensemble et de s’écouter. C’est tellement important ! »
La violoniste aime partager la musique, quel que soit le moyen. En 2003, Janine Jansen a fondé le Festival International de Musique de chambre d’Utrecht, avant d’en laisser la direction en 2016 à la violoncelliste Harriet Krijgh. Mariée au violoncelliste et chef d’orchestre suédois Daniel Blendulf, elle n’offre pas seulement son talent sur scène et au disque. Depuis 2019, elle enseigne aussi en Suisse à la HEMU, à Sion. Comment une musicienne qui joue essentiellement à l’instinct parvient-elle à transmettre son art ? En s’inspirant de l’enseignement qu’elle a elle-même reçu avec Phillipp Hischhorn. « Pour lui l’artiste avait toujours raison si son choix musical était fait en totale indépendance. Je ne suis pas du genre à dire « il faut faire comme ça ». Je n’ai jamais aimé ce genre de professeurs. [J’essaye de les aider à] trouver [leur] propre voix, [leur] propre conviction face à la musique. »
Toujours curieuse quand il s’agit de musique, la violoniste s’est prêtée en 2021 à une expérience sur 12 Stradivarius, en compagnie de l’orchestre du Royal Opera House de Londres et de son chef Antonio Pappano. Il faut dire qu’elle connaît bien les instruments du célèbre luthier, pour avoir joué sur le Barrere, le Baron Deurbroucq, et le Rivaz, Baron Gutmann.
Si la Janine Jansen aime autant partager la musique, c’est qu’elle a conscience de la richesse qu’elle apporte. En 2019, elle rappelait avant un concert à Paris avec Daniel Harding : « Aujourd’hui les choses vont vite, on court partout et on a du mal à se concentrer sur quoi que ce soit. Quand on est dans une salle de concert, le temps s’arrête. C’est un moment hors-temps magnifique. »
Sixtine De Gournay
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L’archet ardent et voluptueux de Janine Jansen
La violoniste néerlandaise livre deux interprétations pleines de lyrisme du «Concerto» de Brahms et du «1er Concerto» de Bartók. Des lectures ni trop chargées ni trop superficielles.
Julian Sykes Publié vendredi 11 mars 2016 https://www.letemps.ch/culture/larchet-ardent-voluptueux-janine-jansen
Janine Jansen: son magnétisme, son archet radieux. Qui a entendu la violoniste néerlandaise en concert sait à quel point elle s’investit en public. Elle fait partie de la nouvelle vague de filles violonistes qui ont conquis la scène depuis dix ans. Bien sûr, c’est une belle femme, elle fait le miel des producteurs de disques, mais son archet dégage un mélange de volupté et d’ardeur qui siéent particulièrement bien au Concerto de Brahms et au 1er Concerto de Bartók. Ce couplage inédit au disque (sous la baguette du chef Antonio Pappano) permet d’apprécier deux concertos aux ressemblances plus fortes qu’on ne l’imaginerait. Janine Jansen relève «le caractère hongrois» qu’ils partagent mais aussi «une profonde combinaison alliant puissance symphonique et intimité chambriste». Toute la difficulté consiste à forger cet équilibre dans le Concerto de Brahms, mille fois enregistré au disque. La Française Ginette Neveu en a laissé une gravure à l’incandescence exceptionnelle en 1946, qui demeure une référence pour toute jeune violoniste.
Naturel désarmant
Alors que Brahms a longtemps sonné lourd et touffu, la tendance s’est inversée ces dernières années. Il y a quelques mois, l’Allemande Arabella Steinbacher jouait ce Concerto au Victoria Hall de Genève (secondée par Esa-Pekka Salonen et le Philharmonia Orchestra) avec une pureté de ligne exceptionnelle, mais il y manquait l’étincelle qui vous fait décoller de votre siège. Isabelle Faust, autre fleuron du violon féminin, a signé un enregistrement avec Daniel Harding et le Mahler Chamber Orchestra (chez harmonia mundi) où elle tente de revenir à une conception plus «historiquement informée». Autant on apprécie les inflexions recherchées et fouillées, autant on regrette une sonorité un peu étriquée. A l’extrême inverse, Anne-Sophie Mutter sort le grand jeu dans son deuxième enregistrement réalisé live avec Kurt Masur et le New York Philharmonic Orchestra. Cet archet crâne et passionné, plus masculin que bien des hommes, stupéfie tout en irritant par ses outrances narcissiques. Janine Jansen, elle, brille par son naturel désarmant. Portée par l’adrénaline (il s’agit d’un enregistrement live à Rome), elle navigue au flux et reflux des vagues brahmsiennes. On savoure les courbes sensuelles comme les pics hérissés. Antonio Pappano et l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile de Rome lui prodiguent un accompagnement robuste et chaleureux. La cadence du premier mouvement (celle de Joseph Joachim) est d’une fluidité admirable, entre traits âpres et délicatesse arachnéenne. L’«Adagio» s’écoule sur une ligne de chant comme improvisée. Et le «Rondo» final brille par son ardeur, avec ses accents résolument hongrois. On y retrouve le mélange de touche féminine très à fleur de peau et de masculinité qui caractérise tout le concerto.
Portrait en musique
Le 1er Concerto de Bartók s’ouvre sur une lumière blafarde et irréelle. Il s’agit d’un portrait en musique de la jeune violoniste Stefi Geyer, dont Bartók était tombé éperdument amoureux – un amour non payé en retour. Antonio Pappano (à la tête du London Symphony Orchestra) est sensible à la dimension narrative de l’œuvre. A la poésie du premier mouvement succède un «Allegro giocoso» plein de vivacité et d’ironie. A nouveau, on est emporté par l’archet à la fois fougueux et ferme de la violoniste. On y apprécie le dialogue avec l’orchestre plein de subtiles couleurs. Un régal.
A écouter
Janine Jansen, Antonio Pappano, «Brahms, Bartók 1», (1 CD Decca Universal)
Julian Sykes Publié vendredi 11 mars 2016 https://www.letemps.ch/culture/larchet-ardent-voluptueux-janine-jansen
Nathan Milstein , (né le 31 décembre 1903 à Odessa , Ukraine , Empire russe—décédé le 21 décembre 1992 à Londres , Angleterre), l'un des plus grands violonistes du 20e siècle, particulièrement acclamé pour ses interprétations de l'œuvre non accompagnée de JS Bach des sonates pour violon ainsi que des œuvres du répertoire romantique . Parmi les professeurs de Milstein se trouvaient deux violonistes célèbres, Léopold Auer à Saint-Pétersbourg et Eugène Ysaÿe à Bruxelles. Milstein a donné des concerts dans toute l' Union soviétique , fréquemment en récital avec le pianisteVladimir Horowitz . En 1925, il s'installe à Paris. Il fit une tournée annuelle en Europe de 1927 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale , reprenant en 1947. En 1928, il se rendit aux États-Unis, devenant plus tard citoyen américain. Depuis ses débuts américains en 1929 en tant que soliste avec l' Orchestre de Philadelphie , il effectue de nombreuses tournées aux États-Unis et au Canada et enregistre de nombreux enregistrements. Il a également publié un certain nombre de transcriptions pour le violon. En 1968, il est honoré par la France en étant fait officier de la Légion d'honneur .
PAR les architectes de l'information de l'Encyclopaedia Britannica dernière mise à jour:
Nathan Milstein playing an 18th-century violin made by renowned violin maker Antonio Stradivari. Encyclopædia Britannica, Inc.
Dernier survivant de la fameuse école de Saint-Pétersbourg – illustrée par des élèves de Leopold Auer, au premier rang desquels Mischa Elman Efrem Zimbalist, Samuel Dushkin, Jascha Heifetz , Toscha Seidel. Nathan Milstein est entré dans la légende du violon tant par la longévité de sa carrière que par la noblesse de son approche musicale
Alain PÂRIS,
« MILSTEIN NATHAN - (1903-1992) », Encyclopædia
Universalis [en ligne], consulté le 19 janvier 2022.
URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/nathan-milstein/
De l'U.R.S.S. à l'Ouest
Nathan Mironovitch Milstein naît à Odessa, en Ukraine, le 31 décembre 1903, dans une famille d'importateurs en textiles. Il commence à étudier le violon dès l'âge de quatre ans avec sa mère, qui le confie bientôt à Piotr Stoliarski. Pourtant, il n'aimait pas cet instrument et il dira plus tard que c'est sa mère qui a décidé de son avenir. Il donne son premier concert à dix ans en jouant le Concerto pour violon d'Alexandre Glazounov, sous la direction du compositeur. Puis il part pour Saint-Pétersbourg en 1915, où il travaille avec Leopold Auer, le maître de l'école russe du violon, qui avait déjà formé Elman, Zimbalist et Heifetz. À Kiev, il se lie avec Vladimir Horowitz, et les deux amis donnent leurs premiers concerts en 1921. Ils sont envoyés en tournée en Europe occidentale comme ambassadeurs de la culture bolchevique (1923). Il donnent ensuite une série de soixante-dix concerts en U.R.S.S. au cours de la saison 1924-1925 puis décident d'émigrer. Tous deux doivent alors falsifier leurs papiers d'identité et se rajeunir d'un an pour être acceptés en Occident – d'où la date de naissance, erronée, de 1904 qui figure souvent dans les ouvrages de référence.
Milstein se fixe à Paris en 1925 et travaille avec Eugène Ysäye à Bruxelles. En 1929, il s'installe aux États-Unis, où il fait ses débuts la même année, à Philadelphie, sous la direction de Leopold Stokowski. Il acquiert la nationalité américaine en 1942. Ses débuts outre-Atlantique sont assez difficiles : Elman et Heifetz occupent le terrain depuis quelques années, et il devra patienter avant de voir son nom reconnu comme celui de ses aînés. Il retrouve Vladimir Horowitz et se lie d'amitié avec le violoncelliste Gregor Piatigorsky : mais le trio ne se produira qu'une seule fois en public, au Carnegie Hall de New York, en 1932.
Milstein s'impose progressivement comme une troisième voie, à mi-chemin de Heifetz et de Menuhin. Si sa virtuosité reste légendaire, elle ne constitue pas une fin en soi. L'homme est trop versatile pour limiter sa carrière à une simple recherche de la perfection formelle. Au contraire, c'est un perpétuel improvisateur. Sa formation lui a permis de réaliser une synthèse des écoles russe et franco-belge, mais il n'en reste pas moins autodidacte dans sa démarche d'interprétation. Lorsqu'il découvre que les pièces de salon et de virtuosité constituent la base des programmes de concert américains entre les deux guerres, il s'insurge contre cette contrainte et impose son propre répertoire, où la musique du XVIIIe siècle occupe une place importante. Cette mutation correspond à une nouvelle approche du jeu, plus moderne, plus sobre. Les glissades sentimentales s'estompent au profit de lignes aux contours plus nets, la souplesse du phrasé se substitue au rubato, la chaleur du jeu, canalisée dans un moule plus strict, se fait moins sentimentale et gagne en intensité. À cet égard, il s'éloigne d'Elman, qui restera le virtuose type, dans le style du XIXe siècle ; il ne suit pas davantage le chemin dénudé de Heifetz ou la démarche méditative de Menuhin. Il reste un perpétuel improvisateur – au point de devoir choisir avec une extrême minutie ses partenaires –, sachant doser panache et élégance, noblesse et émotion. La longévité de sa carrière est exemplaire. Sans une chute dans un escalier, à l'origine d'une fracture du bras, il aurait continué à honorer des engagements qui lui venaient du monde entier. Il est mort à Londres, où il s'était fixé au milieu des années 1970, le 21 décembre 1992.
Un solitaire imprévisible
Le parcours de Nathan Milstein reste profondément original : c'est celui du soliste type, dont le talent s'accommode difficilement de la présence d'un tiers. Est-ce l'une des raisons qui ont donné aux Sonates et aux Partitas de Jean-Sébastien Bach et aux Caprices de Nicolò Paganini une place tellement privilégiée dans son répertoire ? Il n'a pratiquement pas enseigné, en dehors de quelques masterclasses à la Juilliard School of Music de New York et à Zurich. La musique de chambre l'attirait peu, et il ne la pratiquait plus depuis les années 1930. Après l'époque où il jouait avec Horowitz ou Rudolf Firkušný, il avait trouvé des partenaires au piano, d'abord Artur Balsam et Leon Pommers, puis Georges Pludermacher, qui étaient, plus que des accompagnateurs, des musiciens capables de dialoguer avec cet homme imprévisible. Milstein aimait prendre des risques, changeait constamment de doigtés et de coups d'archet pour ne jamais se répéter et possédait une force de caractère à laquelle il était difficile de résister : il était coutumier des conflits avec les chefs d'orchestre, qui sous-estimaient trop souvent à ses yeux l'importance de l'accompagnement, mais son charisme était tel que tout rentrait dans l'ordre au concert. Il possédait aussi un sens de l'humour et de la dialectique qu'il poussait au plus haut degré.
Alain PÂRIS, « MILSTEIN NATHAN - (1903-1992) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 19 janvier 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/nathan-milstein/
https://www.medici.tv/fr/documentaries/nathan-milstein-bach-chaconne/Le dernier récital d'une légend'
En 1986, c'est avec expertise que Christopher Nupen immortalise l’art de Nathan Milstein (1903-1992), une des plus grandes légendes de « l’âge d’or » du violon au XXe siècle. Après avoir parcouru quasiment l'ensemble du répertoire pour son instrument, Milstein s’empare de la Chaconne de la Partita n° 2 en ré mineur de Bach, comme en couronnement de son immense carrière. Considérée comme l’Everest de ce répertoire, ce mouvement concentre toutes les défis techniques de cet instrument, difficultés que l’octogénaire virtuose surmonte avec beaucoup d’aisance et de créativité, rendant justice à la déclaration du critique nord-américain Harold C. Schonberg selon laquelle il était « probablement le violoniste du XXe siècle le plus proche de la perfection. »
Réalisé par
- Christopher Nupen
- Lieu : Berwaldhallen (Stockholm, Suède)
- Année de production : 1986
- Date d'enregistrement : 17/07/1986
- Durée : 22 min
- Production : © Allegro Films
- Version(s) disponible(s) : EN
https://www.medici.tv/fr/documentaries/nathan-milstein-bach-chaconne/
Dossier : Arts, Lettres et Sciences
Magazine N°746 Juin 2019 Par Jean SALMONA (56)
Je connais des hommes très âgés qui savent jouer. Ils l’ont toujours su : ceux-là ne retomberont jamais en enfance. En effet, ils ne l’ont pas quittée. Ils en ont gardé la pureté. Ils ont conservé intact ce trésor et, grâce à lui, ont été toute leur vie ces « êtres humains » que, trop souvent, n’ont pas été les autres.
Paul Vialar, Le Sport
Avec Heifetz, Oïstrakh, Menuhin, Ferras, Perlman, Nathan Milstein (1904-1992) fait partie des très grands violonistes qui ont marqué le XXe siècle. Enfant prodige, comme la plupart d’entre eux – Milstein crée à 11 ans le Concerto de Glazounov sous la direction du compositeur – Milstein se distingue par une caractéristique qui lui est propre : la pureté. Il ne cherche pas à impressionner, il ne joue pas « tzigane » ; son jeu est exempt de tout effet, son vibrato discret, son timbre lumineux. Le coffret qui rassemble les enregistrements réalisés pour DGG dans la dernière partie de sa vie, de 1972 à 1975, permet de découvrir cet aristocrate du violon.
Trois concertos romantiques
Milstein joue les Concertos de Tchaïkovski et Mendelssohn avec le Philharmonique de Vienne dirigé par Abbado, celui de Brahms sous la direction du grand brahmsien Eugen Jochum à la tête du même Philharmonique. À l’écoute de ces enregistrements de trois œuvres archi-jouées, on est frappé par l’association de deux éléments a priori antinomiques : la sérénité que l’on peut attendre d’un interprète qui a soixante ans de carrière derrière lui, et sa fraîcheur quasi juvénile, fidélité à l’enfant génial qu’il a été (Romain Gary disait que tout homme digne de ce nom était resté un petit garçon). Nous avons comparé ce Concerto de Brahms avec l’enregistrement par Milstein vingt ans plus tôt sous la direction de Steinberg avec le Pittsburgh Symphony : la même luminosité, la même sérénité mais plus de fraîcheur encore à 70 ans qu’à 50. Une autre comparaison du même Concerto avec un des enregistrements les plus forts du début du XXIe siècle, celui de la jeune Hilary Hahn, révèle une incroyable et improbable parenté entre ces deux musiciens, l’une à 21 ans, l’autre à 71 ans.
Bach : Sonates et Partitas pour violon seul
C’est l’enregistrement par Milstein dans les années 50 des Sonates et Partitas pour violon seul qui a familiarisé le grand public avec ces pièces ineffables, comme celui des Suites pour violoncelle seul par Casals. Le présent enregistrement, réalisé en 1975 et que nous avons comparé avec l’ancien, montre une maîtrise technique totalement épanouie. La place de ces pièces dans l’ensemble de l’œuvre de Bach est unique : le déroulement d’une ligne mélodique pure en l’absence de basse continue donne à l’auditeur une direction, un sens, et même une ligne de vie, plus, peut-être, que Le Clavier bien tempéré, les Concertos, les Cantates, et les rapproche, dans leur esprit, des Variations Goldberg et de L’Art de la fugue. Vous êtes face à vous-même et vous ne pouvez pas tricher. Plus que jamais, ici, Bach est un passeur d’âmes. Écoutez ces œuvres – dont la plupart des mélomanes ne connaissent que la Chaconne de la Partita n° 2 qui a été mise à toutes les sauces – et elles ne vous quitteront plus.
Dossier : Arts, Lettres et Sciences
Magazine N°746 Juin 2019 Par Jean SALMONA (56)
https://www.lajauneetlarouge.com/nathan-milstein-un-pur/
Salvatore Accardo, biographie
palomavaleva.com Magazine Paloma Valeva
Le violoniste Salvatore Accardo (Turin, Italie, 26 septembre 1941), est violoniste et chef d’orchestre. Il est considéré comme l’un des plus grands interprètes du XXe siècle.
Il naît dans la région du Piémont, et se rend très tôt à Torre del Greco à Naples, ville de son père Vincenzo, sculpteur de camées. A trois ans, il commence à s’intéresser au violon et à huit, il est admis à l’Ecole Napolitaine du Maître Luigi D’Ambrosio. En juin 1956, il termine le prestigieux Conservatoire San Pietro a Majella de Naples, avec cinq ans d’avance.
Ecouté par le mécène conde Chigi, il est admis ad honorem à un cours de perfectionnement de l’Académie Musicale Chigiana de Sienne.
Salvatore Accardo donne son premier récital professionnel à 13 ans en jouant les Caprices de Nicolo Paganini. En 1956, il gagne le Concours de Gênes et en 1958, il obtient la première place au concours de violon Paganini. Il fonde le Quartuor Accardo en 1992 et il est l’un des fondateurs de l’Académie Walter Stauffer en 1986. Il crée également le Settimane Musicali Internazionali à Naples et le Festival de Cordes de Crémone en 1971. En 1996, il relance l’Orchestre da Camera Italiana dont les intégrants sont les meilleurs élèves de l’Académie Walter Stauffer.
Salvatore Accardo possède plusieurs violons, parmi lesquels on compte les Stradivari Hart ex Francescatti de 1727, le Uccello di Fuoco ex Saint-Exupéry de 1718, et un Guarneri del Gesu de 1734.
En tant que virtuose, il est tout particulièrement reconnu pour son interprétation des œuvres de Paganini, duquel il effectue des disques des vingt-quatre caprices et des six concertos pour violon et orchestre, il existe aujourd’hui une version intégrale des concertos enregistrés par son élève Massimo Quarta.
Les six concertos pour violon et orchestre de Nicolo Paganini furent enregistrés en 1974, avec l’accompagnement de l’Orchestre Philharmonique de Londres, sous la direction du suisse Charles Dutoit. En ce qui concerne les vingt-quatre caprices, ils sont interprétés et enregistrés par Salvatore Accardo, sans accompagnement.
Salvatore Accardo compte à son actif des enregistrements de la quasi-totalité de l’oeuvre de Nicolo Paganini, a trente-deux ans. Son répertoire, cependant, ne se limite pas à cela et il est beaucoup plus large et compte depuis des œuvres barroques de Johann Sebastian Bach à des œuvres contemporaines (il a joué pour la première fois de nombreuses compositions, et des auteurs comme Salvatore Sciarrino, Franco Donatoni, Astor Piazzolla ou Iannis Xenakis lui ont dédié des œuvres). Il excelle aussi dans la musique de chambre ou la direction d’opéra.
Il a enregistré les 24 Caprices de Paganini pour violon solo (les a réenregistrés en 1999) et il est le premier à enregistrer les six concertos pour violon de Paganini. On lui doit une version impressionante des folies d’Espagne pour le film sur la vie d’Antonio Stradivari, écrit et rélaisé en 1989 par Giacomo Battiato, interprété par Anthony Quinn.
Le violoniste Salvatore Accardo propose une discographie étendue avec près de 50 enregistrements avec Philips, DG, EMI, Sony Classical, Foné, Dynamic et Warner-Fonit.
https://palomavaleva.com/salvatore-accardo-violoniste/
Écrit par : Pierre BRETON : musicographe
Aux XIXe et XXe siècles, l'école italienne du violon n'est pas la plus fournie en virtuoses de l'histoire de l'instrument. Si elle paraît en retrait comparée à ses sœurs russe, franco-belge ou allemande, elle n'en offre pas moins quelques étoiles de première grandeur, parmi lesquelles émerge la forte personnalité de Salvatore Accardo, technicien d'une rare sûreté et styliste au lyrisme sobre et chaleureux.
Salvatore Accardo naît à Turin le 26 septembre 1941. Son premier maître est Luigi D'Ambrosio – fils du célèbre fondateur de l'école de Bologne –, au Conservatorio di San Pietro a Majella de Naples. En 1955, Accardo obtient un troisième prix au concours international Giovanni Battista Viotti de Vercelli (Italie), avant même d'avoir obtenu son premier prix de violon au Conservatoire de Naples. Il le décroche en 1956, en même temps qu'il parvient en finale du concours international d'exécution musicale de Genève ; il étudie également avec Yvonne Astruc à l'Accademia musicale Chigiana de Sienne. Au concours international Premio Paganini de Gênes, il obtient en 1957 un deuxième prix ex æquo avec Pierre Doukan (premier prix non décerné) et le premier prix devant Jean-Pierre Wallez en 1958, année où il remporte également le Trofeo Primavera de la R.A.I.
Accardo est tout d'abord happé par la carrière de virtuose et multiplie les tournées en Europe et sur le Nouveau Continent. Son répertoire, l'un des plus vastes qui soient, s'étend de Vivaldi et Bach aux compositeurs de son temps. Il se fait rapidement une réputation dans la musique de Paganini – avec les acrobatiques Vingt-quatre Caprices et les six concertos pour violon, dont il enregistre une intégrale avec Charles Dutoit à la tête de l' orchestre philharmonique de Londres – et donne pour le disque l'intégrale de l'œuvre pour violon et orchestre de Max Bruch avec le Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Kurt Masur. Les concertos de Bartók, Prokofiev et Penderecki figurent régulièrement à ses programmes. À son intention, Astor Piazzolla écrit sa Milonga en ré, pour violon et piano (1967), et Walter Piston sa Fantasia, pour violon et orchestre (1970). Accardo crée Argot, pour violon solo, de Franco Donatoni (1979), Dikhthas, pour violon et piano, de Iannis Xenakis, avec Bruno Canino (1980), 6 Capricci, pour violon (1976) et Allegoria della notte, pour violon et orchestre (1985), de Salvatore Sciarrino.
L'inlassable curiosité d'Accardo lui ouvre bien d'autres horizons. Il fonde en 1968 à Turin l'Orchestra da Camera Italiana, avec lequel il se produit fréquemment. De 1972 à 1977, il est même – après Felix Ayo (1952-1968) et Roberto Michelucci (1968-1972) – le premier violon de l'illustre ensemble I Musici, l'un des plus importants artisans de la redécouverte, au début des années 1950, du répertoire instrumental et du style d'interprétation de la musique baroque italienne. Cela ne l'empêche pas de se consacrer avec passion à la musique de chambre, grâce, notamment, au duo particulièrement bien accordé qu'il forme avec le pianiste Bruno Canino. Il enseigne aussi à l'Accademia musicale Chigiana (1973-1980) et anime, dans un esprit proche de celui qui règne à Prades – fief de Pablo Casals et d'Isaac Stern – ou à Lockenhaus – sous l'égide de Gidon Kremer –, les Semaines musicales internationales de Naples. En 1987, année même où il publie son ouvrage L'Arte del violino (avec M. Delogu, Rusconi, Milan), il dirige au festival de Pesaro un opéra de Rossini, L'Occasione fa il ladro. En 1994, il est nommé chef principal de l’orchestre du Teatro San Carlo à Naples. Deux ans plus tard, il redonne vie à l'Orchestra da Camera Italiana en prenant sa direction musicale. Avec cette formation, il enregistre notamment une intégrale des œuvres pour violon d’Astor Piazzolla (2003) et une troisième interprétation des Quatre Saisons de Vivaldi (2009).
Salvatore Accardo a joué ou possédé plusieurs Stradivarius : l'« ex-Reiffenberg » (1717), l'« Uccello di Fuoco » (« ex-Saint-Exupéry », 1718), le « Zahn » (1719), le « Reynier » (1727) et le « Hart » (1727), acheté à Zino Francescatti. Il a également joué sur deux Guarneri del Gesù, le « Reade [...]
Pierre BRETON, « ACCARDO SALVATORE (1941-)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 20 janvier 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/salvatore-accardo/
C'est à 13 ans qu'il fait ses débuts dans les Caprices de Paganini en 1954 avant de remporter en 1956 le Concours de Genève et en 1958 le Concours Paganini de Gênes.
Salvatore Accardo est diplômé du Conservatoire de musique San Pietro a Majella de Naples. Son répertoire s'étend d'avant Bach à après Berg, avec des compositeurs contemporains tels que Sciarrino, Donatoni, Piston, Piazzolla et Xenakis qui ont écrit spécialement pour lui. Il joue régulièrement avec les grands orchestres et chefs, donnant des récitals à succès, particulièrement en musique de chambre. Il fonde d'ailleurs en 1992 le Quatuor Accardo. De 1972 à 1977, il dirige l'ensemble de musique de chambre I Musici. En 1986, il crée l'Académie Walter Stauffer avec Giuranna, Filippini et Petracchi à Crémone, où il donne toujours des master class. En 1971, il fonde les Settimane Musicali Internazionali de Naples et le Festival de cordes de Crémone. En 1996, il a fondé le Chamber Orchestra of Italy. En 1987, il fait ses débuts de chef lyrique au Festival Rossini de Pesaro. Sa discographie est imposante ; citons le réenregistrement en 1999 des six concertos de Paganini avec l'Orchestra da Camera Italiana pour EMI, et récemment la remastérisation chez Foné des œuvres complètes de Mozart pour violon en 13 disques. Lauréat du Premio Abbiati décerné par la critique italienne et – suprême honneur – Cavaliere di Gran en 1982, le Conservatoire de Beijing le nomme Professeur honoraire en 1996. En 1999, il est Commandeur de l'Ordre du Mérite culturel de Monaco, et en 2001 il reçoit le prestigieux Una Vita per la Musica. Il possède deux Stradivarius : le « Hart ex-Francescatti » de 1727 et le « Firebird ex-Saint-Exupéry » de 1718.
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BIOGRAPHIE de Salvatore Accardo • DÉMIURGE
Quiconque l'a entendu jouer quand il était à son meilleur, c'est-à-dire entre les années 60 et la fin des années 80, peut témoigner que Salvatore Accardo était vraiment « super ». Sans aucun doute, l'un des plus grands talents du violon du XXe siècle, avec une tendance à amplifier un son italien qui n'a pas beaucoup de représentants dans le monde (contrairement, par exemple, à l'école russe). Ils lui ont rendu des hommages triomphants à travers le monde et il a joué dans les plus grands festivals de musique internationaux (comme Séville, Spoleto, Strasbourg, Salzbourg, etc.).
Il est né à Naples le 26 septembre 1941, de son père Vincenzo (graveur de camées renommé et violoniste passionné). Il a toujours dit que dès son plus jeune âge, il avait une envie irrésistible de jouer du violon. Et lorsque le père, contraint par l'obstination de son fils, en trouva enfin une qui conviendrait à ses petites mains, Salvatore étonna tout le monde par la facilité avec laquelle il reproduisait les mélodies qu'il avait accidentellement entendues à l'oreille. Et il n'avait que trois ans.
Un peu plus âgé, le besoin d'études sérieuses s'impose de toute urgence et, après une série de professeurs particuliers, à l'âge de huit ans, il est admis à l'école napolitaine du talentueux maestro Luigi D'Ambrosio, immédiatement fasciné par le talent du garçon. Deux ans plus tard, le garçon est venu au Conservatoire de San Pietro a Maiella pour passer les examens de l'école primaire, dont le programme dure généralement cinq ans. Ainsi, Accardo a poursuivi ses études avec D'Ambrosio et en 1954 a réussi l'examen moyen avec tous les "dix et louanges". En juin 1956, à l'âge de quinze et cinq ans, il obtient son diplôme d'études secondaires. Il a été écouté par le comte Chigi (le bienfaiteur mythique de la musique italienne), a été inscrit avec mention dans un cours spécialisé à l'Académie de Sienne de Chigiana (fondée par le comte) et a eu l'honneur de recevoir une bourse.
Devenu un virtuose suprême, Salvatore Accardo remporte ses premiers succès en remportant le Concours International Vercelli en 1955, le Concours International de Genève en 1956, l'Académie Quigiana en 1957 et après le Trophée de Printemps RAI-TV en 1958, dans le la même année, il remporte le très prestigieux concours international « Niccolo Paganini » à Gênes. Le soir de la remise des prix, le célèbre "Guarnieri del Ges" interprété par Paganini lui-même, un auteur particulièrement proche de lui dans sa technique virtuose audacieuse.
Le succès remporté à Gênes marque le début de son extraordinaire carrière de violoniste. Les plus grandes organisations musicales européennes et américaines ont tenté de rivaliser avec la cape du millionnaire, invitant à la fois à des concerts en solo et à des concerts avec de célèbres orchestres symphoniques.
Possédant des compétences humaines et de communication non indifférentes, son répertoire, particulièrement étendu, s'étend du XVIIIe siècle à l'avant-garde historique et comprend des musiques et des concerts de Bartok, Bach, Beethoven, Berg, Brahms, Bruch, Paganini, Prokofiev, Saint-Saens. , Sibelius, Stravinsky, Tchaïkovski , Tartini, Vivaldi etc. Il contient deux violons Stradivari très précieux, l'un daté de 1718 et l'autre de 1727.
Salvatore Accardo est également chef d'orchestre et est toujours très actif dans le domaine de l'enregistrement, ayant enregistré de nombreuses œuvres pour violon.
À Naples, il est le promoteur et directeur artistique du cycle de concerts Music Together à la Villa Pignatelli dans le cadre des Semaines internationales de la musique, des événements qui font revivre les grandes traditions musicales de la ville. Salvatore Accardo a également reçu la plus haute distinction italienne, la Croix de Grand Chevalier, des mains du Président de la République italienne, Sandro Pertini, en 1982.
À ce jour, avec son compatriote italien Uto Ugi, les critiques internationaux le considèrent unanimement comme l'un des plus grands violonistes vivants.
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Enfance
Salvatore Accardo est né à Turin dans une famille de Torre del Greco : son père Vincenzo, artiste caméo graveur, était un grand mélomane et sa mère Ines était institutrice.
À l'âge de 3 ans, il demande et obtient un petit violon qu'il joue à l'oreille. À 5 ans, il commence ses études avec le musicien et pédagogue napolitain Luigi D'Ambrosio, puis est admis au Conservatoire de San Pietro a Majella de Naples. . À l'âge de 13 ans, il obtient son diplôme avec toutes les notes, les honneurs et la mention spéciale, interprétant pour la première fois les Capricci de Paganini.
Le comte Chigi Saracini l'admet ad honorem à son Accademia Chigiana à Sienne, où Accardo se perfectionne sous la direction d' Yvonne Astruc, élève et assistant de feu George Enescu, et fait la connaissance des jeunes camarades de classe : Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Zubin Mehta, Charles Dutoit, Maurizio Pollini, etc.
Les débuts
En 1958, à l'âge de 17 ans, il remporte le prix Paganini à Gênes, qui marque le début de son extraordinaire carrière internationale. Depuis lors, il a joué dans toutes les salles les plus importantes du monde, collaborant avec les plus grands orchestres internationaux et avec les chefs d'orchestre les plus importants tels que Carlo Maria Giulini, Claudio Abbado, Riccardo Muti, Yuri Temirkanov, Colin Davis, Kurt Masur, Charles Dutoit , Lorin Maazel, Sir John Barbirolli, Kirill Kondrashin, Antal Dorati et bien d'autres.
Au cours de sa carrière, il a collaboré avec les plus grands musiciens de ce siècle tels que Maurizio Pollini, Martha Argerich, Radu Lupu, Pierre Fournier, Rostropovitch, Rampal, Isaac Stern .
Son répertoire est très vaste et s'étend du XVIIIe siècle aux avant-gardes historiques. De nombreux compositeurs tels que Sciarrino, Donatoni, Piston, Piazzolla, Xenakis, Vacchi et Colasanti lui ont dédié des œuvres.
Comme je le rappelle toujours aux jeunes, la musique d'ensemble est une valeur fondamentale pour un musicien complet, un enrichissement continu par l'écoute de soi par l'écoute de la voix des autres. Le travail en orchestre et en musique de chambre est fondamentalement une métaphore de la vie : sa liberté se conquiert en respectant celle des autres, en valorisant le potentiel de chacun et en créant une harmonie totale.
En 1971, Salvatore Accardo a donné naissance au Festival "Les Semaines Musicales Internationales" à Naples, où le public pouvait également assister aux répétitions de préparation du concert, ce qui n'était jamais arrivé auparavant. Il crée alors le Festival de Crémone dédié aux instruments à cordes.
A Gênes, le 27 octobre 1982, jour du bicentenaire de la naissance de Niccolò Paganini, il joue les 24 Caprices de Paganini sur le "Cannone", le violon Guarnieri del Gesù ayant appartenu au célèbre virtuose génois puis répète les 24 Caprices sur le "Cannone" dans de nombreuses autres villes.
En 1987, il fait ses débuts comme chef d'orchestre et dirige ensuite, entre autres, à l'Opéra de Rome, à l'Opéra de Monte-Carlo, à l'Opéra de Lille, au Teatro di San Carlo de Naples, au Festival Rossini de Pesaro, en collaboration avec les réalisateurs Roberto De Simone, Jean-Pierre Ponnelle et Costa-Gavras.
La passion pour la musique de chambre et l'intérêt pour les jeunes l'ont conduit en 1986 à créer des cours de perfectionnement pour instruments à cordes de la Fondation Walter Stauffer à Crémone, avec le violoniste Bruno Giuranna , le violoncelliste Rocco Filippini et le contrebassiste Franco Petracchi . .
En 1992, il crée le Quatuor Accardo . En 1996, il décide de fonder un orchestre à cordes avec les meilleurs élèves et anciens élèves de l'Académie Stauffer et c'est ainsi qu'est né l' Orchestre de chambre italien dont les membres - le seul exemple au monde - descendent tous de la même école, atteignant une unité expressive sans précédent. , technique et stylistique. Salvatore Accardo, avec l' Orchestre de chambre italien , a donné vie aux Concerts dans la salle du Sénat de la République italienne. Toujours avec l'Orchestre de chambre italien Salvatore Accardo, il a enregistré de nombreux CD, ainsi que de nombreuses tournées en Italie et à l'étranger.
Salvatore Accardo a reçu de nombreux prix et distinctions : le prix Abbiati de la critique italienne pour ses interprétations exceptionnelles ; en 1982, le Président de la République Pertini l'a nommé Cavaliere di Gran Croce, la plus haute distinction de la République italienne ; en 1999, il a reçu l'ordre "Commandeur dans l'ordre du mérite culturel", la plus haute distinction de la Principauté de Monaco. En 2002, il a reçu le prix « Una vita per la Musica ». Lors de sa tournée en Extrême-Orient en 1996, le Conservatoire de Pékin l'a nommé "Most Honorable Professor". En 2017, il a reçu la médaille d'or 2017 du Kennedy Center ICA dans les arts.
Au cours de sa carrière, Salvatore Accardo a réalisé plus de 200 enregistrements avec Deutsche Grammophon, Decca, Philips, Emi, Sony, Fonè, Dynamic et Fonit Cetra.
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SALVATORE ACCARDO
Salvatore Accardo a commencé les cours de violon à six ans et a étudié avec Luigi d'Ambrosio au Conservatoire de Naples, travaillant selon un régime strict de gammes et d'exercices de Ševčik. Il entreprit des études complémentaires à l'Accademia Chigiana de Sienne, avec Yvonne Astruc (élève d'Enescu), où il put jouer avec Pablo Casals et Alfred Cortot. Plus tard, il y devint lui-même professeur, mais déplora la pénurie de musique de chambre, considérant cela comme fondamental pour l'expérience et le développement d'un musicien. Tout au long de sa carrière, il a joué un rôle déterminant dans la création de divers festivals, académies, master-classes et ensembles conçus pour encourager les plus hauts niveaux de réussite parmi les instrumentistes à cordes, et sa relance de l'Orchestra da Camera Italiana en 1996 a fourni un ensemble spécifiquement pour les meilleurs diplômés de l'Académie Walter Stauffer.
Gagner le premier concours Paganini en 1958 propulsa Accardo vers la célébrité et il devint immédiatement connu comme un spécialiste de Paganini. Cette réputation a été cimentée par un enregistrement complet des six concertos attribués au violoniste-compositeur (le n° 6 est considéré comme faux) avec le London Philharmonic, et Accardo a toujours contesté l'opinion populaire selon laquelle Paganini n'était qu'un sorcier violoniste. Malgré cette spécialisation précoce, son répertoire couvre tous les siècles d'écriture violonistique.
Accardo a représenté l'Italie aux célébrations du bicentenaire de Paganini à New York et a été autorisé à utiliser le violon Guarneri del Gesù 'Canon' de Paganini de 1742, choisissant (peut-être imprudemment, étant donné l'imprévisibilité d'un instrument de musée dans des climats étrangers !) pour interpréter les 24 Capricci . Il a enregistré un album de diverses œuvres sur cet instrument en 1992. En dehors de cela, Accardo joue presque exclusivement sur le Stradivarius « Hart » de 1727, qu'il a acheté à Zino Francescatti ; certains considèrent que son son s'est apparenté à celui de Francescatti par association avec cet instrument particulier.
La discographie d'Accardo est large, allant de la musique contemporaine (un certain nombre de compositeurs ont écrit pour lui, dont Piazzolla, Piston et Xenakis) au répertoire baroque. Il semble approprié de commencer par Paganini, représenté ici par les concertos enregistrés en 1998 sous sa propre direction. Toutes ces interprétations de concertos montrent une approche vivante et engagée, équilibrant la bonne humeur avec l'interprétation exhibitionniste de Paganini du style de concerto pour violon du début du romantisme hérité de Giovanni Battista Viotti. La sonorité d'Accardo dans le Concerto n°2 est brillante et transparente (la comparaison avec Francescatti étant donc bien méritée), bien qu'il y ait une tendance à forcer la sonorité dans les registres aigus rendant la corde de mi plutôt métallique, et sa justesse ici, comme ailleurs , n'est pas irréprochable. Il utilise un vibrato continu dans le moule moderne et évite largement les portamenti. L'ouverture du finale semble avoir besoin de plus de contact avec la corde, mais son l'archet par ricochet est magnifiquement jugé ici, comme dans sa lecture animée de 1995 de La Capricieuse d'Elgar sur le Guarnerius de 1742 de Paganini.
Bien équilibrés et plus précis sont le disque d'Accardo de 1978 de Romance pour violon et orchestre de Bruch (Accardo a enregistré toute la musique pour violon de Bruch) et le monde sonore maussade et plutôt troublant d' Oblivion de Piazzolla (2002) avec sa citation idiomatique de style jazz éléments, transmis avec douceur et un degré approprié d'ironie stylistique.
Le répertoire baroque d'Accardo est digne d'éloges, bien que l'on puisse s'interroger sur la cohérence esthétique d'un accompagnement baroque (tant dans le style que dans l'instrumentation) à côté de son son tout à fait moderne. Il y a une lecture forte (1982) du Double Concerto de Bach avec la non moins affirmée Anne Sophie-Mutter. Sa Sonate en ut mineur de Vivaldi (1977) contient une ornementation efficace dans le mouvement lent, même si Accardo trouve impossible de résister au vibrato moderne !
Son jeu n'est donc pas parfait. Cela dit, un enthousiasme contagieux imprègne les performances d'Accardo d'une voix distinctive et puissante.
© Naxos Rights International Ltd. — David Milsom ( A–Z des String Players , Naxos 8.558081-84
Maxim Vengerov est considéré comme l’un des plus brillants violonistes du monde. Depuis ses débuts à 4 ans et demi, il est passé de l’état d’enfant prodige à celui de virtuose affirmé. Né à Novossibirsk en Sibérie, il étudie avec Galina Tourchaninova et Zakhar Bron. Premier Prix du Concours Wieniawski à dix ans, il remporte le Concours Carl Flesch à quinze ans, et se produit alors dans le monde avec les chefs les plus prestigieux et les meilleurs orchestres, collectionnant les distinctions et les prix, notamment un Grammy pour son enregistrement du Concerto de Britten en 2004, un Edison pour son disque solo de Bach, Ysaÿe, et Schedrin en 2003. Citons encore sa nomination d’Artiste Grammophon en 2002. En 1997, il est le premier musicien classique nommé Représentant de la Musique par l’UNICEF, pour aider les enfants dans le monde. Il déclare : « J’ai réalisé quels miracles vous pouviez apporter aux enfants avec la musique, c’est un langage universel que chacun comprend, qui va du coeur au coeur». Cette profonde foi en la musique le pousse aussi à s’impliquer auprès de jeunes musiciens lors de Master Classes et, depuis 2000, à la Musikhochschule du Saarland. En 2005, Maxim Vengerov a pris une année sabbatique pour travailler l’improvisation aux côtés de Didier Lockwood et préparer la création du Concerto pour alto que Benjamin Yusupov lui a écrit. En 2006, il est reparti en tournée avec l’UBS Verbier Festival Orchestra et a donné des récitals de Mozart, Beethoven, Prokofiev et Chostakovitch, accompagné de son Stradivarius unique « Kreutzer », don de Mrs Yoko Nagae Ceschina. Depuis 2005, Maxim Vengerov enseigne à la Royal Academy of Music in London. Récemment, le violoniste s'est investi en Pologne, jouant avec le Sinfonia Varsovia, le Sinfonietta Cracovia et le Polish Baltic Philharmonic. En 2009, Maxim Vengerov a présidé le jury du 14e concours Henryk Wieniawski. En 2013, un Festival Vengerov est lancé à Tokyo, proposant une série de récitals, concerts et master classes. Maxim Vengerov a été Artiste en Résidence au Barbican Centre à Londres. Il a également fait des tournées en Europe, au Moyen-Orient, en Extrême-Orient et en Chine. En 2014, Maxim Vengerov a obtenu un diplôme d'excellence en direction d'orchestre du Moscow Institute Ippolitov-Ivanov. Récemment, il s'est produit en soliste et/ou chef d'orchestre avec le Berliner Philharmoniker, le London Symphony Orchestra, le BBC Symphony Orchestra, le Mariinsky Theatre Orchestra et d'autres grands orchestres. Durant la saison 2014-2015, il est Artiste en Résidence de l'Oxford Phil'. En janvier 2015, il s'est produit aux côtés du New York Philharmonic et a commencé une tournée en Europ
https://www.medici.tv/fr/artists/maxim-vengerov/
Violoniste russe
Maxim Vengerov est un violoniste célèbre et internationalement reconnu. C'est au milieu des années 80 que l'enfant prodige, né en 1974 à Novossibirsk dans une famille de musiciens, a fait son apparition sur la scène internationale. Immédiatement, sa technique, son pouvoir de séduction et sa maturité suscitent tous les superlatifs. À 10 ans, il devient meilleur espoir du violon mondial lorsqu'il remporte le concours Wieniawski junior en Pologne. Il n'a que 15 ans quand la revue The Strad titre en 1989 : « Vengerov, c'est Heifetz d'une main, Kreisler de l'autre. » Avant 20 ans, la star incontestée est réclamée par les plus grands chefs, d'Abbado à Metha, de Giulini à Mazur. À 25 ans, il signe avec EMI Classics l'un des plus chers transferts de l'histoire du disque. Sa discographie magistrale investit tous les grands concertos pour autant d'enregistrements de référence. Après avoir enseigné à la Hochschule de Sarrebruck, en Allemagne, de 2001 à 2005, il est professeur et codirecteur artistique de la Gstaad Academy, créée par Yehudi Menuhin. Après une blessure qui l'a écarté du violon pendant cinq ans, à partir de 2008, l'ex-prodige du violon russo-israélien est retourné à l'université pour apprendre la direction d'orchestre. Il fait son grand retour à Paris en février 2013 au Théâtre des Champs Élysées comme soliste et chef et c'est un triomphe. Résidant à Monaco, le jeune père d'un enfant né en 2012, ne compte pas s'arrêter là.
http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/maxime-vengerov-3020863.php
Maxime Aleksandrovitch Vengerov (en , la transcription anglaise, Maxim Vengerov.
Maxime Vengerov commence l'étude du violon à l'âge de quatre ans. Dès l'année suivante, il suit les cours de Galina Tourtchaninova, puis de Zakhar Bron. À cette époque, il donne déjà des concerts et à dix ans, il remporte le concours Wieniawski de PoznaÅ„. Il participe ensuite à des récitals à Moscou et Saint-Pétersbourg, jouant avec des orchestres comme l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam ou l'Orchestre philharmonique de la BBC.
En 1995, ses enregistrements des concertos de Chostakovitch et Prokofiev remportent les Gramophone Awards du meilleur enregistrement de l'année et du meilleur enregistrement de concert de l'année.
Maxime Vengerov enseigne la musique à la Royal Academy of Music de Londres. Il joue sur un Stradivarius, le Kreutzer (1727), dont il est le propriétaire depuis 1998.
Le 30 octobre 2009, il a annoncé qu'il lâchait l'archet de son violon au profit de la baguette pour prendre la direction du futur Gstaad Festival Orchestra. Maxime Vengerov a repris sa carrière de violoniste le 2 mai 2011, pour un premier concert à Bruxelles.
Discographie principale
- Beethoven, Sonate pour violon n° 9 « à Kreutzer » ; Brahms, deuxième sonate pour violon - Alexander Markovich, piano (Teldec 9031-74001-2)
- Beethoven, Sonate pour violon , « Le Printemps », Sonate pour violon de Felix Mendelssohn fa majeur ; Mozart, Sonate pour violon, K.378 - Alexander Markovich et Itamar Golan, piano (Teldec 9031-76349-2)
- Mendelssohn, Concerto pour violon ; Max Bruch, Concerto pour violon - Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, dir. Kurt Masur (1994, Teldec 4509-90875-2)
- Paganini, Concerto pour violon ; Camille Saint-Saëns, Havanaise, Introduction et Rondo Capriccioso ; Franz Waxman, Carmen Fantasy - Orchestre philharmonique d'Israël, dir. Zubin Mehta (Teldec 9031-73266-2)
- Prokofiev, Concerto pour violon ; Chostakovitch, Concerto pour violon - Orchestre symphonique de Londres, dir. Mstislav Rostropovitch (Teldec 4509-92256-2)
- Prokofiev, Concerto pour violon ; Chostakovitch, Concerto pour violon - Orchestre symphonique de Londres, dir. Mstislav Rostropovitch (1997, Teldec 0630-13150-2).
- Sibelius et Nielsen, Concertos pour violon - Orchestre symphonique de Chicago, dir. Daniel Barenboim (Teldec 0630-13161-2)
- Tchaikovski et Alexandre Glazounov, Concerto pour violon - Orchestre philharmonique de Berlin, sir. Claudio Abbado (Teldec 4509-90881-2)
- Virtuoso Vengerov : œuvres de Niccolò Paganini, Fritz Kreisler, Antonio Bazzini - Itamar Golan, piano (2002, Teldec 9031-77351-2)
- The Road I Travel : œuvres de Jules Massenet, Piotr Ilitch Tchaïkovski, Franz Waxman, Mozart, Ludwig van Beethoven (Teldec 0630-17045-2)
- Brahms, Concerto pour violon ; Troisième sonate pour violon - Orchestre symphonique de Chicago, Daniel Barenboim (direction et piano) (Teldec 0630-17144-2)
- DvoÅ™ák, Concerto pour violon, Sonate pour violon d'Edward Elgar - Orchestre philharmonique de New York, dir. Kurt Masur ; Revital Chachamov, piano (Teldec 4509963002)
- Chtchedrine Concerto cantible ; Igor Stravinsky, Concerto pour violon en ré ; Tchaïkovski, Sérénade Mélancolique op. 26 - Orchestre symphonique de Londres, dir. Mstislav Rostropovitch (2000, EMI 5-56966-2)
- Vengerov & virtuosi : œuvres de Johannes Brahms, Sergueï Rachmaninov, Piotr Ilitch Tchaïkovski, Franz Schubert, Aram Khachaturian, Jules Massenet (2001, EMI 5-57164-2)
- Vengerov joue Bach, Chtchedrine, Ysaÿe (2002, EMI 5-57384-2)
- Benjamin Britten et William Walton, Concertos pour violon - Orchestre symphonique de Londres, Mstislav Rostropovitch (EMI 5-57510-2)
- Lalo, Symphonie espagnole ; Saint-Saëns, Concerto pour violon ; Ravel, Tzigane - Orchestre Philharmonia, dir. Antonio Pappano (2003, EMI 5-57593-2)
- Vengerov : œuvres de Fritz Kreisler, Niccolò Paganini, Pablo de Sarasate, Henryk Wieniawski - Ian Brown, piano (2004, EMI 5-57916-2)
- Beethoven, Concerto pour violon ; Romances pour violon - Orchestre symphonique de Londres, dir. Mstislav Rostropovitch (2004, EMI 3-36403-2)
https://www.musicme.com/Maxim-Vengerov/biographie/
Les oeuvres interprétées par Maxim Vengerov vont des grands concertos classiques et romantiques, jusqu’aux pièces de virtuosité « pyrotechnique ». Son sens artistique captive le public en concert, à la télévision et lors de masterclasses, et sa générosité le pousse même à s’intéresser à la cause des enfants dans le besoin. En 1997, il a été nommé délégué pour la musique par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF). Récemment, Maxim Vengerov a suscité un vif intérêt en ajoutant une corde à son arc(het) : la direction d’orchestre. Il est également fondateur de l’ensemble à cordes The Golden Strings composé de 12 musiciens, qui fait des tournées et enregistre un très large répertoire incluant la musique légère, des bis populaires ainsi qu’une œuvre nouvelle et importante, un concerto pour violon de Didier Lockwood, spécialement commandé pour cet ensemble par Maxim Vengerov.
© Les Sommets Musicaux de Gstaad, 2021
Photographe officiel Miguel Bueno
Conception: WIS17 Agency
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Artiste en résidence de l’Orchestre Philarmonique de Monte-Carlo pour la saison 2018-2019, Maxim Vengerov est considéré comme l’un des plus grands musiciens vivants.
Au fil de sa déjà riche carrière, Maxim Vengerov s’est produit dans les plus grandes salles du monde, avec les chefs les plus prestigieux et les meilleurs orchestres. Il a surtout collectionné les distinctions et les prix, parmi lesquels un Grammy Award (2003), deux Garmophone Classical Music Awards (1994, 1995), un Classic Brit Award (2004), cinq Edison Classical Music Awards (1995, 1996, 1998, 2003, 2004), deux Echo Music Prizes (1997, 2003) et un World Economic Forum Crystal Award (2007), distinction récompensant les artistes ayant contribué à améliorer le monde par leur art. En 2013, un Festival Vengerov a été lancé à Tokyo, proposant une série de récitals, concerts et master classes. En 2014, Maxim Vengerov a obtenu un diplôme d’excellence en direction d’orchestre du Moscow Institute Ippolitov-Ivanov.
Maxim Vengerov s’est récemment produit, comme violoniste soliste ou comme chef d’orchestre, avec le Berliner Philharmoniker, le London Symphony Orchestra, le BBC Symphony Orchestra, le Mariinsky Theatre Orchestra, le New York Philharmonic, le Montreal Symphony Orchestra et d’autres grands orchestres.En 1997, Maxim Vengerov est devenu le premier musicien classique nommé Représentant de la Musique par l’UNICEF, pour aider les enfants dans le monde. Dans ce cadre, il a donné de nombreux concerts pour des enfants, notamment au Kosovo, en Ouganda ou en Thaïlande. Maxime Vengerov joue sur un Stradivarius unique, le Kreutzer (1727), dont il est le propriétaire depuis 1998.
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Violoniste Maxim Vengerov
En 1984, il obtient le premier prix au Concours de violon Junior Wieniawski en Pologne, après avoir étudié avec Galina Turtschaninova et avec Zakhar Bron, en Union Soviétique.
Maxim Vengerov donne régulièrement des concerts à Moscou et Leningrad. Puis il est présenté comme soliste avec le Royal Concertgebouworkest, la BBC Philharmonic Orchestra, et Valeri Gérgiev au Festival Lichfield au Royaume-Uni, avec l’Orchestre Symphonique d’Etat de l’URSS, sous la direction du maître Yuri Siminiov, au cours d’une longue tournée en Italie. Parmi ses premiers récitals, on compte ceux offerts au Wigmore Hall de Londres, le Suntory Hall de Tokio, le Mozarteum de Salzbourg et le Concertgebouw d’Amsterdam. Vengerov recoit de nombreux prix: le premier prix du concours Carl Flesch, en juillet 1990, les prix spéciaux à la meilleure interprétation et le prix du public. Au cours de la saison 1990-1991, il fait ses débuts aux Etats-Unis avec l’Orchestre Philharmonique de New York, ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique d’Israël à Tel Aviv. Il collabore avec de nombreux chefs d’orchestre, tels que Yuri Temirkánov, Daniel Barenboim, Abbado, Mehta, Menuhin, Giulini, Sawallisch et Mariss Jansons.
Entre 1993 et 1994, il se présente avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, la Washington National Symphony Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Chicago, l’Orchestre Symphonique de Londres, l’Orchestre Royal du Concertgebouw et le Philharmonique de Saint Petersbourg. Pour la saison 1994-1995, il donne une grande tournée avec l’Orchestre Royal du Concertgebouw en Italie et Amérique du sud. Il joue avec l’Orchestre Symphonique de Chicago, le Pittsburgh Symphony Orchestra, la Halle Orchestra, l’Orchestre Philarmonique de Budapest, le Dresdner Philharmoniker, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Wiener Philharmoniker, l’Orchestre Symphonique de la ville de Birmingham et l’Orchestre du Théâtre Communale Firenze, sous la direction, entre autres de, Chailly, Daniel Barenboim, Maazel, Muti et Rattle. En 1997, Maxim Vengerov est le premier interprète de musique classique a avoir été nommé Ambassadeur de Bonne Volonté de l’UNICEF.
Maxim Vengerov joue avec un violon d’Antonio Stradivarius, le « Kreutzer » de 1727.
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