Francisco Tárrega Guitariste, compositeur espagnol

Francisco Tárrega guitariste compositeur

espagnol, son œuvre sa vie

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Francisco de Asís Tárrega y Eixea est né en Espagne en 1852, alors que l'ère romantique de l'histoire de la musique était en plein essor. Son travail de guitariste lui a valu un immense succès non seulement dans son pays natal mais aussi dans le monde entier. En tant que l'un des champions musicaux les plus redoutables de tous les temps, ses œuvres incluent les Recuerdos de la Alhambra (1896). Il mourut en 1909 après avoir été atteint de paralysie dans la partie droite de son corps depuis 1906. La dernière contribution musicale de Tárrega fut Oremus (1909). 

Francisco Tárrega : le père de la guitare classique
Son œuvre comprend au total soixante-dix-huit compositions originales et cent vingt transcriptions. Tárrega était extrêmement désireux de mélanger le romantisme avec des éléments de musique folklorique espagnole, au cours desquels il a également participé à la transcription de nombreuses œuvres de son ami Isaac Albéniz. 

Le père de Tárrega est connu pour avoir joué du flamenco et d'autres styles et dont la profession était celle d'un gardien dans un couvent. Tárrega s'appelait Quiquet dans son enfance, et le futur prodige s'est enfui de chez lui une fois, pour tomber accidentellement dans un canal d'irrigation, se blessant gravement aux yeux. Suite à cela, la famille a déménagé à Castellón-de-la-Plana afin que le jeune garçon puisse apprendre la musique avec Manuel González et Eugeni Ruiz, au cas où il deviendrait aveugle.

L'année 1862 a vu Tárrega se produire devant le guitariste Julian Arcas, qui était extrêmement amoureux du jeune fougueux, conseillant à son père de se rendre à Barcelone pour suivre des études musicales supérieures. A Barcelone, le jeune guitariste a d'abord résidé chez un parent avant de le quitter et de s'associer à d'autres musiciens pour former un groupe. Ces journées étaient principalement marquées par des performances dans des pubs pour gagner de l'argent, plutôt que d'assister à ses cours pour en savoir plus sur la musique. Le père de Tárrega était furieux et se rendit à Barcelone pour le ramener chez lui, mais en 1865, le musicien en herbe s'enfuit une deuxième fois, rejoignant les gitans à Valence. Même si son père a réussi à le retrouver et à le ramener, Tárrega s'est enfui une troisième fois, une fois de plus à Valence. Le jeune homme était efficace pour jouer à la fois de la guitare et du piano dès son adolescence, 

La sombre situation financière de la famille de Tárrega l'a contraint à se produire lors de nombreux concerts dans de nombreux villages avant d'être accepté comme pianiste au Burriana's Casino. Il a alterné entre guitare et piano pendant ces années, quand Antonio Canesa, un homme d'affaires prospère, a parrainé Tarrega pour un voyage à Madrid au Conservatoire de musique espagnol. Ses années d'études ont été difficiles pour le musicien car la guitare avait perdu son ancienne gloire par rapport au piano. Comme Tárrega était avant tout un spécialiste de la guitare, il n'était pas autorisé à jouer lors de concerts. 

En 1874, Tárrega est admis au Conservatoire de Madrid et est soutenu financièrement par Antonio Canesa. Le premier avait une guitare fabriquée par Antonio de Torres, et sa production sonore était si brillante qu'elle l'a fortement inspiré dans sa musique. Au conservatoire de Madrid, Emilio Arrieta a enseigné la composition à Tárrega, lui conseillant de se concentrer sur la guitare plutôt que sur le piano. Tárrega lui-même a commencé à donner des cours aux autres à la fin des années 1870 avec des élèves comme Daniel Fortea et Emilio Pujol parmi ses élèves, tout en se produisant régulièrement lors de concerts. 

En 1880, Luis de Soria, un musicien qui ne pouvait pas jouer à un concert pour cause de maladie, demanda à Tárrega de le remplacer au spectacle de Novelda, en Espagne. Une fois le concert terminé, la guitariste a été invitée à écouter María José Rizo, une guitariste, pendant qu'elle jouait de son instrument. Une romance a fleuri entre les deux personnalités musicales et ils se sont mariés en 1881.  

Tárrega s'est produit à l'Opéra de Lyon suivi de l'Odéon de Paris, en dédicace à Pedro Calderón de la, et le concert a été organisé par un comité international présidé par Victor Hugo.

L'expérience londonienne de Tárrega a été pleine de performances réussies et d'une aversion totale pour le temps et la langue. Selon une légende, après l'une de ses performances, des admirateurs lui ont demandé ce qui le rendait triste et si sa famille lui manquait. Cela l'a incité à écrire Lágrima (vers 1889) comme un moyen de démontrer sa tristesse à l'époque.  

Il a également participé à la transcription de nombreuses œuvres exemplaires pour piano de maîtres tels que Mendelssohn et Beethoven, qui ont élargi son répertoire artistique. Bien que Tárrega ait voyagé à Madrid avec l'intention de s'installer chez lui, la mort de leur petite fille l'a fait déménager à Barcelone en 1885.

Quelque temps après cet incident, lors d'un de ses concerts à Valence, Conxa Martinez, qui était une riche veuve, accepta de soutenir le guitariste en tant que mécène, lui permettant de prendre possession d'une propriété à Barcelone. La période qui suit est marquée par les meilleures œuvres de Tárrega, dont Recuerdos de la Alhambra, mais ses spectacles ultérieurs ne sont pour la plupart mis en scène qu'en Espagne. 

L'année 1902 a été révolutionnaire pour lui, en ce sens qu'il s'est coupé les ongles pour produire un air de guitare qui allait devenir sa marque de fabrique. Sa préférence allait toujours aux petites performances limitées plutôt qu'aux grands concerts, et il composa également Gran Vals (1902), qui fut utilisé dans la sonnerie populaire utilisée par Nokia.

Francisco Tárrega était sans aucun doute un musicien conservateur, tant dans le style que dans l'interprétation, avec de fortes similitudes avec celui de la seconde moitié du XIXe siècle. Une autorité absolue sur la guitare, il est largement reconnu comme celui qui a construit les fondations de la guitare classique aujourd'hui. Son surnom de «père de la guitare classique» est donc légitime à tous points de vue, car Tárrega a consacré sa vie à son art et à l'élévation de la guitare en tant qu'instrument de musique vénérable au XXe siècle. Il y a eu de nombreux maîtres du piano et du violon qui ont suivi les tendances du XIXe siècle, mais Tárrega lui-même était celui qui est allé à contre-courant et, malgré les obstacles empilés contre lui, a persévéré avec la guitare.

Les références:

À propos de Francisco Tarrega sur Radio Swiss Classic
À propos de Francisco Tarrega sur 8notes.com
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À propos de Francisco Tarrega sur All Music
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