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Publié par J.L.D.

The Doors

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https://www.metalorgie.com/groupe/The-Doors

The Doors

Parmi les groupes charismatiques des années 60 The Doors semble être LE groupe à retenir, non pas qu’il n'y ait eu que des groupes moins bons, moins influents, non tout simplement car The Doors est l’un des ces noms qui a traversé les décennies. Grâce à des compositions intemporelles, des textes engagés ou choquants (pour l’époque), une vie des plus rock’n roll et la mort de leur charismatique chanteur,  Jim Morrison, entourée de mystère.
The Doors se créé en 1965 à Los Angeles, composé de John Densmore (batterie), Robby Krieger (guitare), Ray Manzarek (clavier) et Jim Morrison (chant) suite à la rencontre de Jim et Ray tout deux étudiants en cinéma. Ce groupe sans basse débute en posant des compositions sur des poèmes de Jim Morrison, une des grands passions du frontman surdoué.
The Doors enregistre alors une démo et tente de se faire signer sans succès, il accepte alors d’animer un bar puis en 1966, The Doors signe pour 6 albums sur Elektra Records. La sortie du premier album éponyme se fait en 1967, Light My Fire devient alors le premier succès du groupe (après avoir été réenregistré pour un format single). Le groupe se fera connaître grâce à sa musique mélangeant d’innombrables styles, du rock traditionnel au folk en passant par la musique indienne, le groupe incorpore des dizaines d’influences, le tout agrémenté des textes poétiques de Morrison. Le groupe se fait aussi connaître pour ses frasques et particulièrement celles de Morrison drogué et alcoolique notoire. Par exemple sous l’emprise de LSD, il improvise de nouvelles paroles lors d’un concert sur The End « Father, I want to kill you. Mother, I want to fuck you all night long », le groupe est expulsé du club où il joue.
La presse accueille favorablement le quatuor qui enregistre déjà son second album, en une semaine à peine le groupe réalise Strange Days, album plus noir où les paroles tournent autour de sujets comme le malaise, la perte d’identité et toujours la révolte avec un Morrison hargneux. Le frontman séduisant devient très vite un sex symbol et joue de son charme et de son talent pour manipuler les foules en créant chaos ou en faisant revenir le calme dans les salles où le groupe se produit. Ainsi fin 1967 il se fera arrêter sur scène pour trouble de l’ordre public après avoir rendu le public hostile aux force de l’ordre encadrant le concert (prétextant avoir été gazé par un policier en coulisse).
Le succès grandissant du groupe pousse Morrison à encore plus d’excès, le groupe engage alors quelqu’un pour surveiller son chanteur. Dans un climat un peu tendu le 3ème album voit le jour : Waiting For The Sun en 1968, le morceau  Unknown Soldier devient alors un des hymnes anti-guerre pour le mouvement pacifiste en lutte contre la guerre du vietnam. Jim Morrison s’éloigne du rock et se consacre de plus en plus à la poésie. Il écrit d’ailleurs de moins en moins de chansons, sur The Soft Parade (1969) il n’écrira que 4 des 9 chansons de l’album. Il exigera que le nom des auteurs soit indiqué sur la pochette du disque car il est en désaccord avec les textes écrits par Krieger.
En 1969, alors que leur 4ème album n’est toujours pas sorti, Morrison ivre mort annonce qu’il va se mettre nu sur scène, les témoignages diverges sur la réalité des faits mais quoi qu’il en soit le groupe est poursuivi pour comportement indécent, nudité publique, outrage aux bonnes mœurs et ivresse publique. L’album sort alors dans l’indifférence générale. En 1970 le groupe sort un nouvel album avec Morrison Hotel (du nom d’un hôtel de Los Angeles) puis en 1971 après 10 jours seulement en studio le groupe enregistre son dernier album avec Jim Morrison : L.A. Woman, considéré par beaucoup comme l’une de leurs meilleures productions.
Jim décide alors de quitter le groupe et part vivre à Paris, quelques mois après il décède dans des conditions restées mystérieuses (certains parlant même d’un complot qui aurait aussi tué Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Martin Luther King et Malcom X), il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Le groupe ne se sépare cependant pas et sort en 1971 Other Voices puis en 1972 Full Circle, tous deux boudés par le public, provoquant le split final. En 1978 ils se reforment pour enregistrer des compositions sur des poèmes de Jim Morrison et sorte An American Prayer.
En 1991 Oliver Stone consacre un film au célèbre groupe avec Val Kilmer dans le rôle principal, et en 2002 Manzarek et Krieger  décident de redonner des concerts avec au chant  Ian Astbury (The Cult), ils seront contraints de changer de nom (et prennent Riders On The Storm) suite au procès de John Densmore et des héritiers Morrison.
En 6 albums (avec Morrison) et en seulement 5 ans le groupe marque les esprits par son coté contestataire, son histoire folle et une musique brassant énormément d’influences. Enorme influence pour beaucoup de groupe The Doors pose les prémisses d’un style qui sera approfondie par The Stooges ou encore Patti Smith (et plus tard le punk). Le jeu de scène de Morrison marquera les esprits et sera repris par de nombreux artistes dont Iggy Pop ou Ozzy Osbournes (Black Sabbath) qui influenceront à leur tour une grande lignée de chanteurs rock à scandale. Une carrière brève mais remplie et une marque dans l’histoire du rock incroyable…

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Waiting For The Sun ( 1968 )

En un an et demi The Doors auront sorti trois albums ; les deux premiers ont propulsés le groupe au rang de superstars, particulièrement aux USA où ils deviennent plus populaire que les Beatles et les Rolling Stones. Ce succès ne permet plus au groupe de roder ses morceaux dans les clubs et les oblige à écrire ce nouvel album entièrement en studio.  Jim Morisson sombre de plus en plus dans l’alcool et la drogue, le groupe engage même une personne pour le surveiller. Les tensions sont vives au sein du groupe et Jim Morisson s’éloigne de plus en plus d’eux ; l’avortement de The Celebration Of The Lizard, un titre très long devant occuper une face entière d’un vinyl et œuvre de Morisson n’arrangera rien. C’est donc pressés par leur label (qui oblige contractuellement le groupe à sortir un album à telle date) que The Doors publient en juillet 1968 Waiting For The Sun.

Après deux albums majeurs, une propulsion dans les hautes sphères du star system et seulement 18 mois après la sortie du premier album que pouvait nous sortir un The Doors au bord de l’explosion ? Difficile de répondre simplement à cette question, ce Waiting For The Sun possède des titres superbes, engagés, psychédéliques et d’autres bien plus pop et mielleux sans grande saveur.
Le disque oscille entre pépites rock et morceaux un peu trop bateau toujours soutenus par la voix de Morisson mais ce déséquilibre semble à la vue des deux albums cultes sortis par le groupe précédemment presque un échec.
Pourtant classer trop vite cet album serait une belle erreur, Unknow Soldier, hymne anti guerre qui fera son effet en pleine guerre du Vietnam, semble être l’un des titres les plus complexes (au niveau de la structure) écrit par The Doors ; la mise en scène avec les tambours et ce coup de feu est elle aussi une idée neuve depuis reprise par bon nombre de formations.
Le titre flamenco connu de beaucoup de guitaristes, Spanish Caravan, emmène le quatuor sur des contrées encore inexplorées, séduit par son minimalisme dans la première partie tandis que la reprise au clavier sur la seconde porte l’estocade, avec en fond la voix monocorde de Jim Morisson.
Et que dire de Not To Touch The Earth, seul titre rescapé de The Celebration Of The Lizard où Morisson vit son titre, totalement possédé ? Et ce chant mélancolique sur My Wild Love ?
Au final même certaines ballades aux paroles mièvres ne se révèlent pas si fade que ça. Certes les morceaux des Doors n’auront jamais eut autant de fois le mot Love dans leur titre (Hello, I Love You, Love Street, Wintertime Love, My Wild Love) et se rapprochent donc plus des titres pop de l’époque que des pamphlets contestataires de Jim mais on y trouve de belles pièces comme Hello I Love You au rythme très entrainant.
Par contre un Wintertime Love paraît lui bien en dessous du niveau des Doors.

Au final ce Waiting For The Sun comporte son lot de titres mémorables mais loupe la marche de l’album culte faute à certaines compositions trop communes ; étrangement ceux où Jim Morisson s’est le moins impliqué. La faute peut être aussi au fait que la setlist n’aura pas le temps d’être testée sur la durée et devant un public. C’est donc un bon album mais manquant du panache et de la puissance des deux précédents.

« I am the Lizard King
I can do anything »

Bacteries
A écouter : Unknown Soldier, Spanish Caravan, Five To One

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The Doors ( 1967 )

L'éponyme de The Doors, le premier d'une série de 6, la première pierre de la légende, le premier brûlot poétiquo rock'n roll bluesy lancé par 4 américains dont la fougue créatrice les liera et les fera rentrer dans l'histoire du rock (celle avec un grand H) en 4 petites années avec album enregistré en 6 jours... Des 6 il est considéré comme un des meilleurs, peut être ex aequo avec L.A. Woman. Dissection d'un monstre sacré.

Pourquoi lui plutôt qu'un autre? Pourquoi ce groupe, cet album sont-ils devenus cultissimes? Peut-être car The Doors est l'un des premiers à mélanger blues et rock, ce relent du sud suintant de chaque note de cette guitare (et dire qu'il en joue que depuis 3 ans!), cette mélancolie mêlée à cette fougue rock'n roll porté par une voix passant du douceâtre au braillard.
Peut être mais est ce suffisant?
On pourrait aussi voir du coté fougueux de ce chanteur énigmatique qui deviendra vite une icône, une idole et un sex symbol qui fera se pâmer bon nombre de groupies. Ce mauvais garçon use et abuse des drogues et alcools, le secret de sa créativité? Mais plus qu'une simple idole Jim Morrisson est aussi un être énigmatique. Génie notoire ses textes poétiques (sa vraie passion) révèlent une personnalité complexe, des idées qu'il faut déchiffrer, une rebellion constante, un amoureux des lettres shooté au beau milieu de musiciens dans une alchimie rare.
Certes une raison supplémentaire pour rapprocher ce disque du panthéon du rock, pour en justifier complètement le statut on pourra aussi parler de ce son très particulier, encore très typé 60's il préfigure également un amorçage vers des tonalités plus brutes, un son que des formations comme The Stooges ou Black Sabbath pousseront encore plus loin dans quelques années.
The Doors joue à l'alchimiste en mettant dans son chaudron blues, rock mais aussi jazz, classique, musique orientale, ambiances faussement festives (comme la reprise de Alabama Song (Whisky Bar)).
Le long des 11 morceaux composant cet album The Doors va nous proposer une tripoté de titres désormais dans les classiques : Break On Through (To The Other Side) qui en moins de 20 secondes donnera le ton de l'ensemble de l'album (différent, blues et dur); la psychédélique Soul Kitchen : bluesy dans les moindres recoins, Light My Fire et son orgue, certes un peu kitch, reconnaissable entre 1000; et bien évidement The End, immortalisé par Apocalypse Now 12 ans plus tard, titre de plus de 11 minutes suintant les drogues accumulées par Morrisson, un morceau d'une durée atypique et un rendu qui l'est tout autant.

Ce premier album de The Doors est une pièce majeure du rock, un album charnière qui va influencer d'innombrables formations (en vrac : Led Zeppelin, Patti Smith, The Stooges, ... et tout ceux en découlant), la symbiose d'éléments disparates pour un tout incroyablement homogène. Intelligent, innovant, provocateur, énigmatique et psychédélique, bien des qualificatifs peuvent être donné à ce premier album. Rares sont les groupes à avoir autant marqué les esprits dès leur première production, et cela n'est pas fini car 5 autres albums, contenant chacun au moins une perle sont à venir pour les 4 prochaines années... Le roi lézard débute son reigne, ses appels à la remise en cause du monde nous entourant, son désir de non conformisme font écho jusqu'a nos jours, et même si le monde à bouger les idées véhiculées par cet album reste plus que jamais d'actualité.

« This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end »

Bacteries

A écouter : 

Au moins pour sa culture !

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Strange Days ( 1967 )

Après la sortie de l'album éponyme en début d'année 67 The Doors va écumer les clubs, parfois jouer 3 concerts par soir dans le même bar, le groupe va gagner ses lettres de noblesses grâce à ses prestations oscillant entre magique et désastre. Durant cette période où leur premier album ne décolle pas vraiment le groupe va éprouver ses titres face au public, va les peaufiner petit à petit. Parmi ces morceaux on retrouve les 10 pépites de ce Strange Days. Lors de leur précédent enregistrement le groupe n'avait pu tout mettre sur bande. C'est donc au cours de l'été qui en fera des demi dieux (The Doors arrivant numéro un des ventes lors de ce fameux Summer Of Love) que les quatres musiciens vont enregistrer un de leur album ayant connu le moins de succès (en terme de vente), le préféré de Jim Morisson, celui qu'il considéré comme le plus incompris de tous; et au final certainement le plus sombre et intéressant de toute la discographie du groupe.

La seconde claque de l'année 1967 assenée par The Doors débute sur un petit air d'orgue; la production donne du volume à Ray Manzareck ; de son coté Jim Morrison, grâce également à des effets studios, gagne en superbe. Le titre éponyme démarre fort, en fond une basse (joué à l'orgue, quoi que sur cet album on peut trouver quelques passages joué véritablement à la basse) psychédélique, la voix du chaman planante, intrigante et envoûtante occupe tout l'espace.
Cet album de The Doors est l'album des détails, rien ne semble laissé au hasard, chaque instrument trouve sa place; et même si il semble évident que les influences reste inchangées entre les deux albums, les changements sont minimes mais font la différences. Les dérives blues, country, jazzy sont digérées par le groupe pour un résultat incroyable, une fusion unique et méticuleuse.
Là où The Doors faisait appel aux rythmes connus pour accrocher d'un coup d'oreille Stange Days demande un peu plus d'effort, plus d'attentions. Un titre comme Love Me Two Times est une mine de petites idées, chaque seconde de ce titre est un plaisir rock / bluesy / country (ce solo à 1:30!); mais pour en apprécier toute la substantifique moëlle il va falloir user de patiente.
Même les  titres les plus pop (comme Unhappy Girl) se révèle après de nombreuses écoutes des morceaux d'une richesse incroyable; tout cela certainement grâce à l'épreuve du live.
Du coté texte on retrouve Jim Morrison et son amour de la poésie; un morceau comme Horse Lattitude tiens d'ailleurs plus du spocken word que d'un véritable titre; et que dire de ces 1 minute trente apocalyptique et angoissante au possible?
Car en effet tous ces détails, ces compositions ont pour point commun une aura noire, un spleen nonchalant. Peut être le reflet du mal être de Jim; son dédain du monde l'entourant qui va le pousser dans les années à venir à sombrer dans l'alcool.
Pour clôturer magistralement cet album le groupe va proposer une nouvelle épopée musicale d'une dizaine de minutes; à l'instar de The End, When The Music's Over va boucler l'album dans un délire psychédélique, sombre et un coté subversif dont The Doors va se faire une spécialité.

The Doors signe ici une pièce maîtresse du rock; après être passé à la postérité avec leur album éponyme le groupe signe ici son chef d'oeuvre (que certains considèrent comme une simple resucée de l'éponyme, peut être un jugement trop hâtif); un disque sombre, mélancolique tranchant avec la mode hippie naissante et surtout des compositions riches et travaillées. La suite sera moins fantastique (même si parsemée de grands titres), faute peut être à des impératifs de temps imposés par la maison de disque, et donc une composition en studio auquel le groupe aura du mal à se faire. Après cela The Doors va être l'un des premiers groupes à jouer dans des salles immenses, la success story de The Doors va aller grandissante jusqu'en 1969 et le fameux concert de Miami (cf la bio). 1967 aura été une grande année pour le rock.... Un album à écouter les yeux fermés.

We Want The World and we want it,
We Want The World and we want it, now
Now? NOW!

Bacteries

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DISCOGRAPHIE :

Sur:   https://www.metalorgie.com/groupe/The-Doors

Pochette The Doors : Of The 21st Century 

The Doors : Of The 21st Century (2004)
Pochette The Doors : Of The 21st Century
Année : 2004

 

Pochette The Doors : Live In Toronto (1967) / Copenhague (1968) / New York (1979)

The Doors : Live In Toronto (1967) / Copenhague (1968) / New York (1979) (2003)
Pochette The Doors : Live In Toronto (1967) / Copenhague (1968) / New York (1979)
Année : 2003

 

Pochette The Doors - The Best Of

The Doors - The Best Of (2001)
Pochette The Doors - The Best Of
Année : 2001

 

Pochette Live In Europe 1968

Live In Europe 1968 (2001)
Pochette Live In Europe 1968
Année : 2001

 

Pochette Live In Hollywood

Live In Hollywood (1987)
Pochette Live In Hollywood
Année : 1987

 

Pochette Full Circle
Full Circle (1972)
Pochette Full Circle
Année : 1972

Pochette L.A. Woman
L.A. Woman (1971)
Pochette L.A. Woman
Année : 1971

 

Pochette Other voices

Other voices (1971)
Pochette Other voices
Année : 1971

 

Pochette Morrison Hotel
Morrison Hotel (1970)
Pochette Morrison Hotel
Année : 1970

 

Pochette Absolutely Live

Absolutely Live (1970)
Pochette Absolutely Live
Année : 1970

 

Pochette The Soft Parade
The Soft Parade (1969)
Pochette The Soft Parade
Année : 1969

 

Pochette Waiting For The Sun

Waiting For The Sun (1968)
Pochette Waiting For The Sun
Année : 1968

 

Pochette The Doors
The Doors (1967)
Pochette The Doors
Année : 1967

 

Pochette Strange Days
Strange Days (1967)
Pochette Strange Days
Année : 1967
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The Doors

Sur : https://www.nostalgie.fr/artistes/the-doors/biographie

Né(e) le : 01/07/1965 Nom de naissance : The Doors Pays de naissance : États-Unis  Genre musical : POP DES ANNÉES 1960 , ROCK'N ROLL , ROCK

En huit ans seulement, les Doors ont conquis le cœur de millions de fans à travers le Monde. L’image de Jim Morrison, véritable icône, a largement contribué au succès de ce groupe toujours incontournable, même si son histoire s’est achevée voici 35 ans. « This is the end », « Light my fire », « Strange days » ou encore « Riders on the storm » sont parmi les titres emblématiques.

Pourtant, le célèbre chanteur a véhiculé une image double, porte-parole de la jeunesse rebelle mais sombrant régulièrement entre alcool et drogue. La mort de Morrison en juillet 1971 a clairement fait sombrer le groupe légendaire, dissout deux ans plus tard.

L’histoire n’aura duré que huit ans. Et pourtant, les Doors sont incontestablement l’un des groupes de rock les plus connus au monde, sans doute du fait du charisme de Jim Morrison, leader incontestable de groupe.

The Doors se fonde en juillet 1965 à Los Angeles, en Californie. Jim Morrison et Raymond Manzarek viennent de conclure leurs études dans la prestigieuse université d’UCLA. Morrison compose des textes poétiques qu’il soumet, un soir, à anzarek. Ce dernier est impressionné et suggère à Morrison de former un groupe. Ce sera The Doors, nom qui serait inspiré du livre d’Aldous Huxley «The Doors of Perception»

Valse des Musiciens

Faisant déjà parti d’un groupe, Ray Manzarek (orgue) décide d’intégrer Morrison, lequel prend le rôle de chanteur. Les autres membres sont Rick Manzarek (guitare) et Jim Manzarek (harmonica), frères de Raymond, et Vince Thomas (batterie).

Ce dernier quitte rapidement le groupe. Il est remplacé par John Desnmore dès août 1965. Avec les départs des frères Rick et Jim Manzarek , Desnmore se permet de proposer le nom de Robbie Krieger à la guitare. Il intègre le groupe en septembre 1965. Ce sont grâce à ces quatre Musiciens que la légende des Doors a pu exister.

L’incontournable « Light My fire »

Refusés par les maisons de disques, les Doors se produisent dans des bars de Los Angeles. Ils font la connaissance du groupe « The M », dont le chanteur, Vin Morrison - sans lien de parenté avec Jim -, influence le groupe. Ce Morrison est un brin provocateur avec son public et amateur de drogues.

Finalement, les Doors sont repérés par la Maison de disques Elektra. Leur premier album , nommé « The Doors », sort en 1967. Les paroles oscillent entre poésie et provocations. Les titres « Break on trough », premier single du groupe, et « The end » correspondent plutôt a ce dernier adjectif... De cet album, on retient surtout « Light My fire », hymne à l’amour et titre incontournable du groupe. L’album et ce titre deviennent tous les deux disques d’or.

Morrison sombre à petit feu

Le groupe ne s’assoupit pas. Toujours en 1967, les Doors sortent un nouvel album, « Strange days », marqué par le morceau « Horse latitudes » tiré d’un poème écrit au lycée par Morrison. L’ambiance de cet opus laisse un sentiment de malaise autour de chansons comme « You’re lost, little girl ». Jim Morrison gagne son statut de sex-symbol et pose pour de nombreux Magazines. Et sa réputation sulfureuse enfle lors de concerts endiablés, certains se terminant en pugilat.

Jim Morrison supporte mal la célébrité. Il sombre à petit feu dans l’alcool et la drogue, meme (et surtout) pendant les concerts. A l’image de son mentor, Vin Morrison, il n’est pas rare de voir Jim Morrison s’écrouler sur scène et insulter le public. Les autres membres du groupe tentent de l’aider, mais des tensions naissent.

Krieger à l'écriture

Malgré tout, le groupe fête la sortie du troisième opus, « Waiting for the sun », en juillet 1968, dont les derniers titres sont écrits par Robbie Krieger. L’albu M rencontre tout de M ê M e un franc succès, nota M M ent grâce à la chanson « Unknown soldier ».

Jim Morrison pense alors arrêter sa carrière de chanteur pour se consacrer à la poésie. Son désintérêt pour le rock s’agrandit au moment de l’écriture du quatrième album , « The soft parade », où il n’écrit que quatre des neuf titres. Il s’insurge de certaines paroles écrites par Krieger, notamment pour la chanson «Tell all the people».

Morrison en procès

A l’issue d’un concert à M ia M i en 1969, où Morrison est encore ivre mort et provoque le public, la presse s’emballe contre le groupe. Il est inculpé pour « comportement indécent », « nudité publique », « outrage au bonnes mœurs » et « ivresse publique ». Des actes pour lesquelles Morrison plaide non coupable. Il est condamné à huit ans de prison et 500 dollars d’amende. Les concerts suivant sont annulés.

Dans cette agitation, les Doors sortent leur cinquièm album , « Morrison hôtel », très bien accueilli par la critique. Le sixième opus sort en 1971, intitulé « La woman », à nouveau accueilli par des observateurs élogieux.

La mort de Morrison... et du groupe

Mais cette fois, Morrison décide de couper avec le groupe. Il veut se lancer dans la production de films tout en persévérant dans la poésie. Il quitte même les Etats-Unis pour gagner Paris en mars 1971.
C’est dans son appartement de la capitale française qu’il décède dans la nuit du 2 au 3 juillet, officiellement d’une overdose. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise.

Avec la disparition de Morrison, le groupe perd toute son aura. Les membres restants tentent de raviver la flamme déjà éteinte. Les albums  .« Other voices » (1971) et « Full circle » (1972) sont boudés par le public et poussent le groupe à se dissoudre en 1973.

La légende demeure

Par deux fois, les Doors ont tenté un improbable come-back. En 1978, ils confectionnent un album tiré de textes écrit par Morrison, nommé « An american prayer », sans suite. Puis en 2002, Raymond Manzarek et Robbie Krieger recrutent le chanteur Ian Astbury, le batteur Ty Dennis et le bassiste Angelo Barbera.
Mais ces nouveaux Doors doivent changer de  nom pour « Riders on the storm ».
Surtout, Oliver Stone réalise le fil M « The Doors » en 1991, retraçant la vie du groupe, avec Val Kil M er dans le rôle de Jim Morrison.

En 2010, c'est la sortie d'un autre film consacré au groupe légendaire. Johnny Depp prête sa voix de récitant à "When you're strange" de Tom Dicillo.

Sur : https://www.nostalgie.fr/artistes/the-doors/biographie

The Doors

Biographie

Sur : https://www.universalmusic.fr/artistes/20000088451

Groupe américain de la côte Ouest mené par le charismatique poète et chanteur Jim Morrison (1943-1971), The Doors figure au rang des plus populaires et influentes formations de l'histoire du rock. Sa discographie entre blues et envolées lyriques, incluant une passade avec le psychédélisme ambiant, est aussi courte que riche, du premier album - le grand classique The Doors (1967) à L.A. Woman (1971). Dès sa mort, survenue à Paris le 3 juillet 1971 dans des conditions mystérieuses, Jim Morrison est devenu une personnalité inscrite dans la légende du rock. Les trois survivants, qui enregistrent dans la foulée Other Voices (1971) et Full Circle (1972), créent une trame sonore aux poèmes exhumés de l'album posthume An American Prayer (19780). Le groupe introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 1993 multiplie les publications d'archives de concerts et se réunissent en 2000 pour enregistrer, avec divers interprètes, l'hommage Stone Immaculate: The Music Of The Doors. L'histoire reprend deux ans plus tard lors de la formation, avec le chanteur anglais Ian Atsbury (The Cult), sous le nom The Doors of the 21st Century, ce qui donne lieu à un procès entre le batteur John Densmore et le reste du groupe, qui prend le nom de Riders on the Storm puis Manzarek-Krieger. La mort de Ray Manzarek le 20 mai 2013 met un terme à l'aventure.

Même si ce n'est pas évident, la base principale de la musique de The Doors est le blues. Les quatre musiciens jouaient le blues des pionniers pour s'échauffer, répéter, et ont inscrit à leur répertoire de scène bon nombre de standards. Jim Morrison se voulait un chanteur de blues, et l'était. Le quatuor s'est assemblé début 1966 à Los Angeles, passionnés de musique et de cinéma Jim Morrison (chant) et Ray Manzarek (claviers), recrutent le batteur John Densmore, puis le guitariste Robby Krieger.

Une fois prêt, le groupe, qui a choisi son nom en référence au poète William Blake cité par Aldous Huxley (« les portes de la perception »), écume les bars et les clubs du Sunset Strip. Ils sont finalement engagés au fameux Whisky a Go Go où ils deviennent le « groupe résident », jouant plusieurs fois par nuit.

En mai 1966 le chanteur du groupe Love, Arthur Lee, convainc le patron de sa maison de disques Elektra, Jac Holzman, d'aller les entendre au Whisky. Peu impressionné par trois « gigs », il le devient soudain le quatrième soir, enchanté par leur arrangement de « Alabama Song » de Kurt Weill, et par l'orgue baroque dans « Light My Fire ».Mais déjà, Jim Morrison se signale par son absentéisme au Whisky, souvent reclus dans son appartement de Alta Cienega, abruti par des ampoules de LSD liquide. Le soir où Morrison entonne son oedipien « Father, I want to kill you ! Mother, I want to fuck you ! » lors de son poème « The End », il les vire aussitôt.

Holzman leur impose son producteur maison Paul Rothchild réticent à la tâche au début, il s'adjoint l'ingénieur du son Bruce Botnick et tous deux vont peaufiner, voire créer, le son unique du groupe. Le premier album de The Doors est mis en boîte à Hollywood. En une semaine sur quatre pistes. The Doors sont l'un des très rares groupes de rock à ne pas utiliser de guitare basse , sa partie étant remplacée par la main gauche de l'organiste Ray Manzarek sur son Fender keyboard bass, la droite et le pied assurant les parties d'orgue.

En octobre 1966 les Doors sont engagés au club Ondine à New York où c'est la première fois qu'ils se rendent ; là, ils côtoient le milieu underground de la ville, la Plastic Factory d'Andy Warhol en particulier.Le 4 janvier 1967 sort l'un des plus grands albums de l'histoire du rock, sans doute le meilleur « premier » album d'un groupe du genre. Il ne s'en vend que dix mille copies le premier mois et toutes sur la côte Ouest. Le premier 45t, « Break On Through (To The Other Side) » est un échec, mais Holzman sort aussitôt les sept minutes et demie de « Light My Fire » pour les stations de radio FM locales qui le diffusaient déjà. « Light My Fire », son texte à double sens, le long pont à l'orgue, la ligne de guitare exquise, la voix immédiatement sensuelle et mystérieuse, le refrain imparable : les stations de radio le diffusent sans discontinuer et le titre est n°1 en juin, relançant les ventes de l'album.

Strange Days est enregistré et publié en novembre 1967. Mieux équilibré , plus ambitieux aussi, il installe The Doors définitivement. Un mois plus tard Morrison est inculpé d'obscénité lors d'un concert qui dégénère en émeute, le 10 décembre à New Haven, un policier le découvre dans une douche des loges en pleine action avec une groupie. En 1968 le groupe se produit en Europe, mais pas en France. Le troisième album Waiting For The Sun (son unique n°1 aux USA) est salué comme le meilleur des trois premiers. « Hello, I Love You » et son riff qui fera école est son deuxième n°1 le 3 août.

Les ennuis avec la justice de Jim Morrison atteignent le comble en mars 1969 lors d'un concert le 1er mars au Dinner Key Auditorium à Miami où il est accusé de conduite lascive publique, le tout assorti d'incitations à l'émeute, tant les concerts du groupe deviennent plus que houleux, tous envahis par la maréchaussée qui épie chaque geste du chanteur (déjà barbu) et la conduite des spectateurs. La tournée européenne qui doit débuter le 28 août n'a pas lieu. Le boursouflé The Soft Parade sort en juillet de la même année. Mais en février 1970, Morrison Hotel/Hard Rock Cafe rassemble fans et détracteurs, surtout la première moitié (Hard Rock Cafe) !Le reste de l'année se déroule dans le chaos, notamment lors d'une apparition désastreuse au festival de l'île de Wight en août, où le public est atterré par la présence d'un Jim Morrison au visage mangé par la barbe, grossi, et totalement désabusé. Le procès attendu a lieu le même mois, et Jim Morrison est effectivement reconnu coupable et condamné un peu plus tard à six mois de prison ferme, mais fait appel du jugement. Il est finalement condamné à 500 dollars d'amende, six mois et soixante jours de travaux forcés.En septembre Jimi Hendrix meurt à 27 ans. Janis Joplin le suit moins d'un mois plus tard, à 27 ans. Le 27ème anniversaire de Jim Morrison approchant, le troisième J se surnomme lui-même « number three ».

Enregistré en dix jours mixage compris, L.A. Woman est un disque magnifique, qui devient la meilleure vente de The Doors dans le monde. Le 12 décembre 1970 le chanteur annonce sa séparation du groupe. Et s'envole pour Paris avec Pamela en mars 71 dans l'intention de se ressourcer, surtout faire une pause. Sa femme le découvre inanimé dans son bain le 3 juillet 1971, le jour même où « Riders On The Storm » entre dans le hit parade du Billboard. Jim Morrison est mort à vingt sept ans dans des circonstances jamais élucidées et un mythe est né. Inhumé au cimetière du Père Lachaise, sa sépulture est devenue l'un des trois lieux les plus touristiques de la capitale française.

Les trois survivants décident de poursuivre l'aventure. La tentative dure jusqu'en 1973, après une tournée européenne et deux albums dispensables (Full Circle et Other Voices). En 1978 ils ont écrit la musique d'accompagnement de poèmes de Jim Morrison pour l'album An American Prayer. En 1991, Hollywood n'a pas manqué de commémorer le vingtième anniversaire de la mort du mythe Jim Morrison : le réalisateur de Platoon, Oliver Stone, avec l'aide précieuse des trois autres membres, a commis The Doors. Même s'ils ont reconnu que Val Kilmer est criant de vérité et que les plans de concerts sont irréprochables, Manzarek, Krieger et Densmore ont désavoué le film et fait supprimer à vie du catalogue Elektra la bande-son originale. Vingt ans après cette mise en images, le réalisateur Tom DiCillo livre au printemps 2010 When You're Strange, documentaire biographique mêlant images d'archives et séquences du film de Jim Morrison, HWY: An American Pastoral, jamais présenté au public. L'acteur et fan Johnny Depp fait le commentaire en voix off.

Sur : https://www.universalmusic.fr/artistes/20000088451

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