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Publié par J.L.D.

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Angelo Branduardi naît à Cuggiono, en Lombardie (Italie), le 12 février 1950. Musicien surdoué, il apprend le violon et enregistre un premier album homonyme, qui rencontre dès sa sortie en 1974 un grand succès dans la péninsule. Son style troubadour, frais, entre chanson traditionnelle et folk, est bien dans l'esprit du temps.

Italien francophile

Parlant le français, il se fait connaître dans l'Hexagone en 1979 avec La Demoiselle et, surtout, l'année suivante, avec Va Où le Vent te Mène. Ses adaptations françaises sont réalisées par Étienne Roda-Gil. Il se fait plus discret à partir de 1983 et il se consacre essentiellement aux musiques de film. Il revient dans les années 90 avec Ça Se Fait (1993), suivi, deux ans plus tard, par La Menace.
 

Antique futur

Angelo Branduardi inaugure à partir de 1993, une série baptisée Futuro Antico. A l'origine il s'agit d'une revue musicale, chantée en langues anciennes et jouée sur instruments d'époque. Le succès est tel que l'artiste en fait un album à part entière. Suivent ensuite un volume II et un volume III.
 

Conceptuel

Toujours très conceptuel, Angelo Branduardi s'offre une fable L'infinitamente Piccolo qu'il décline dans des versions -partiellement - en allemand et en français. En 2003, il propose Altro Ed Altrove censé être basé sur les mots d'amour des ethnies du monde entier. Le volume IV de Futuro Antico est consacré à Venise et au Carnaval en 2007.

Angelo Branduardi est né le  dans une petite ville de la province de Milan, Cuggiono. Sa famille s'installe rapidement à Gênes où il étudie le violon au Conservatoire Niccolò Paganini, avant d'être engagé comme soliste dans l'orchestre du Conservatoire1. Plus tard, la famille d'Angelo Branduardi déménage à Milan, où il rencontre le poète italien Franco Fortini2Il s'inscrit d'abord à l'Institut technique du tourisme puis suit des cours de philosophie à l’università Statale3 et commence simultanément à composer des chansons. Au début des années 1970, Angelo Branduardi rencontre Luisa Zappa qui écrira la plupart des textes de ses chansons, et deviendra sa femme1Multi-instrumentiste (il a lui-même enregistré l'ensemble des instruments pour la musique du film Secondo Ponzio Pilato en 19884), il chante et il joue notamment du violon et de la guitare. L'artiste enregistre son premier album Branduardi en 1974 ; avec ses ritournelles, ses berceuses et ses danses populaires, le succès et la reconnaissance viennent à la fin des années 1970. Sa musique est généralement décrite comme une sorte de folk-rock d'influence médiévale5Il interprète en plusieurs langues, italien, français, anglais, espagnol, langues anciennes, les textes de Serge EssenineFrançois d'Assise et consacre un album complet à William Butler Yeats, le grand poète irlandais. Par ailleurs Angelo Branduardi s'est associé à plusieurs reprises aux œuvres du compositeur français Alan Simon (Le petit Arthur, Excalibur la légende des celtes, Gaia6...). Les paroles de ses albums en français sont pour la plupart signées Étienne Roda-Gil7. Branduardi a toutefois confié l'adaptation en français de certaines de ses chansons à Pierre Grosz, Serge Sauvé ou Georges Moustaki8. Lors d'une interview accordée le 20 février 2010, Angelo Branduardi avait confié « qu'il y avait peu de chances aujourd’hui pour qu’il chante d’autres chansons en français après la mort d’Étienne Roda-Gil9 », survenue en mai 2004. En 2015, toutefois, un album en français, Angelo Branduardi en français - Best of, contient deux inédits dont l'adaptation française a été réalisée par Carla Bruni10.

Musicien sans concession, il a souvent fui le devant de la scène pour écrire des musiques de films, enregistrer de la musique ancienne (œuvres de Giorgio Mainerio)5. Éternel amateur, il est présenté comme l'un des derniers troubadours

Branduardi et la musique

Angelo Branduardi privilégie l'émotion à la technique pure d'écriture. Il le précise lui-même dans une interview15 : « Carl Orff a écrit une méthode pour apprendre la musique qui disait à peu près ceci : à chaque note correspond une image. Si tu joues trois notes (une grave, une aiguë, une grave) et que tu demandes à un enfant de dessiner, il dessinera une montagne. Moi, je procède de la même manière. J’ai un son et je lui associe une idée, que ma femme traduit en paroles. »

Si Branduardi qualifie sa musique de « spirituelle », c'est parce qu'il souhaite qu'elle conduise l'auditeur dans une sorte de « voyage intérieur » ; elle semble pourtant simple et c'est peut-être ce qui la rend accessible

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