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Publié par J.L.D.

 

« Un homme qui peut marcher au son de la musique militaire n’a reçu son cerveau que par mégarde ; sa moëlle épinière lui aurait amplement suffi. »
Albert Einstein

Dave Brubecke 

Dave Brubeck - Legacy Recordings

Biographie Dave Brubeck

Sur :

https://www.nostalgie.fr/artistes/dave-brubeck/biographie

Dave Brubeck a marqué à sa façon l’histoire du jazz. Il a montré une nouvelle facette de cette musique populaire. Au sein de son groupe, le Dave Brubeck Quartet, il s’est illustré avec des titres comme « Blue Rondo a la Turk », « Take five » ou encore « Three to get ready ».

Durant son incroyable carrière musicale, l’artiste conçoit également des ballets, une comédie musicale ou encore une messe.

Le Dave Brubeck Octet

Ces deux dernières décennies, il s’illustre dans la composition de ballets, de comédie musicale ou encore de messe.
Le musicien fonde également de nombreux  quatuors tout en se produisant dans plusieurs festivals comme celui de Newport, de Monterey, ou encore du Kool Jazz.
Il joue à la Maison Blanche en 1964 puis en 1981 avant de s’illustrer au sommet de Moscou en 1988.

Dave Brubeck voit le jour le 6 décembre 1920 à Concord (Etats-Unis).
Très jeune sa mère l’initie au piano puis au College of the Pacific et au Mills College, c’est  le compositeur français, Darius  Milhaud, qui s’occupe de son apprentissage.

Avec des amis, il décide de fonder un groupe de jazz, le Jazz Workshop.
Ensemble, ils enregistrent dès l’année 1949, mais avec un nouveau nom :Dave Brubeck Octet.

Le Dave Brubeck Quartet

En 1958, la collaboration de Dave Brubeck, avec le batteur Joe Morello, le contrebassiste Eugene Wright, et le saxophoniste alto, Paul Desmond, remporte un énorme succès sous le nom de Dave Brubeck Quartet, notamment grâce au hit « Take five ».

Les mélodies du quatuor offrent une nouvelle tonalité au jazz qui s’illustre par des œuvres comme «Blue Rondo a la Turk », « Take five » ou encore « Three to get ready ». Des musiques alors présentes sur l’album « Time out ».

La fin d’un groupe

Des millions de jeunes auditeurs peuvent alors découvrir un nouveau côté du jazz.
Jusqu’en 1967, le groupe, très célèbre, ne cesse d’alterner de représentations en sorties d’albums.

Malgré cette notoriété, le quartet, Dave Brubeck, Paul Desmond, Joe Morello et Eugene Wright, se sépare la même année.

Cependant Dave Brubeck continue de joué aux côtés de nouveaux musiciens, notamment Gerry Mulligan, avec qui il participe à de nombreuses tournées, notamment à Paris.

Un artiste de talent

Sa carrière conséquente lui vaut de belles récompenses dont le BMI Jazz Pioneer Award et l'American Eagle Award.

Dave Brubeck

SUR :

https://www.universalmusic.fr/artistes/20000063040

Nom de naissance  : David Warren  Brubeck

Naissance 6 Décembre 1920 a Concord, California, United States

Biographie

Pianiste de jazz virtuose, David Warren Brubeck est surtout connu pour le formidable album Time Out et son sens de la cassure des rythmiques habituellement associées au jazz. Novateur et artistiquement audacieux, l'ancien du Jazz Workshop Ensemble et du Dave Brubeck Quartet s'est essayé à tous les genres adaptés au piano : ballets, symphonies, oratorios, comédies musicales et même messes. Briseur d'harmoniques préfabriquées, Brubeck est l'ultime « déstructureur » de rythmes trop entendus. Le dernier gentleman-casseur. Dave Brubeck décède le 5 décembre 2012 à la veille de son quatre-vingt-douzième anniversaire.

C'est à Concord, sur la côte californienne que David Warrren Brubeck voit le jour en 1920. Sa mère, elle-même mélomane ayant fait ses classes de piniste à Londres, l'initie très jeune à son instrument fétiche. Un apprentissage dur, car Brubeck Junior se montre rétif au solfège, pour ne pas dire incapable de lire une partition. Un handicap repéré par ses enseignants qui n'en restent cependant pas admiratifs devant les capacités intuitives d'improvisation du jeune prodige. À force de travail et de ténacité, Dave Brubeck réussit cependant à se mettre au diapason (dans tous les sens du terme) des exigences de la musique classique, même si certaines de ses références se situent clairement du côté des clubs de jazz de Chicago et de la Nouvelle-Orléans.
L'angélique Desmond
Mobilisé en 1942, Dave Brubeck se retrouve sous les ordres du Général Patton et sous la mitraille en pleine bataille des Ardennes. C'est dans ces conditions qu'il fait la connaissance de Paul Desmond, un brillant joueur de saxophone alto avec qui il monte une petite formation destinée à remonter le moral des troupes. À la fin de la guerre, Brubeck et Desmond repartent chacun de leur côté, se promettant cependant de travailler ensemble à nouveau dans les plus brefs délais. En attendant, c'est au Mills College d'Oakland (Californie) qu'il retourne étudier les harmoniques, sous l'égide du Français Darius Milhaud. Dès sa sortie de ces études supérieures de musiques, Dave Brubeck signe un premier engagement dans un trio de jazzmen aux côtés de Ron Crotty et Cal Tjader. Si le trio enregistre quelques disques et se produit dans les clubs de la côte Ouest, il devient occasionnellement quatuor lorsque Paul Desmond se joint aux trois larrons pour un enregistrement particulier ou pour un boeuf. Bien que toujours disponible pour son ami Dave, celui-ci ne rejoint cependant pas définitivement le groupe, évoluant de son côté dans sa propre formation.

Dave Brubeck Quartet

Un accident de piscine manque d'être fatal au jeune homme et c'est après plusieurs mois d'hospitalisation et de rééducation qu'il fait son retour dans le milieu du jazz avec sa propre formation, The Dave Brubeck Quartet, toujours avec Paul Desmond, mais dont la formation évolue au fil des années. Le bassiste Gene Wright et le batteur Joe Morello sont irrémédiablement associés au quartet, mais ils n'arrivent en réalité que sur le tard ; Ron Crotty, Bob Bates, Lloyd Davis ou Norman Bates occupant successivement la place derrière les contrebasses et les tambours jusqu'en 1958, date à laquelle le quartet connaît sa formation définitive. Faisant ses débuts à Los Angeles, au sein du prestigieux Black Hawk Nightclub (l'un des « ballrooms » les plus célèbres de Californie), le quartet enregistre quelques disques, tous reconnus dans leur milieu.

Jazz at Oberlin, Jazz to College et Jazz Goes to Junior College valent une large reconnaissance aux quatre membres du groupe, et même une couverture de Time Magazine, la première pour une formation de jazz depuis celle de Louis Armstrong ! Un petit incident, représentatif de ce qu'était la mentalité des années 1950 aux Etats-Unis vient émailler la vie du groupe en 1954 : invité à jouer en direct lors d'une émission de télévision, le Dave Brubeck Quartet est contraint d'annuler sa participation au dernier moment. En effet, Gene Wright est noir et les producteurs de l'émission ne lui proposent rien de moins que de jouer... hors-caméra, pour ne pas choquer le public. Opposition immédiate de Dave Brubeck, qui refuse tout net de jouer si le bassiste n'apparaît pas à l'écran. La chaîne en prend acte... et annule la prestation prévue, ne voulant pas prendre le risque de montrer un Afro-américain lors d'un show télévisé.
Le commencement des temps
C'est en 1959 que le quartet - sous sa forme définitive - sort l'album Time Out qui révolutionne la structure classique du jazz avec ses rythmiques brisées et ses harmoniques anticonformistes. La genèse de l'album et de ses titres-phares comme « Take Five », « Blue Rondo à la Turk » ou « Pick Up Sticks » est due avant tout à la lassitude de Dave Brubeck d'entendre le public systématiquement applaudir au rythme des refrains, couvrant alors les musiciens. En cassant la structure de ses morceaux, Dave Brubeck, non seulement pratique un difficile exercice de style, mais en outre, s'amuse à donner quelques coups de coudes à un public venant écouter une musique jusqu'alors formatée, conçue pour être reprise en choeur au détriment du jeu des artistes.

Le résultat n'est tout d'abord pas probant, mais très vite, les spécialistes du jazz reconnaissent le talent du compositeur et Time Out se classe dans les albums de jazz les plus écoulés de tous les temps. Time Further Out : Miro Reflections (qui se veut une « adaptation sonore » de l'univers visuel du peintre surréaliste catalan), Countdown : Time In Outer Space ou la comédie musicale The Real Ambassadors (qui s'offre rien moins que la présence de Louis Armstrong ou Carmen McRae) viennent affirmer les aspirations de Dave Brubeck à déstructurer la musique jazz et ses harmoniques convenues. Si l'obsession du temps se fait sentir dans ses compositions (le terme « Time » et la symbolique temporelle sont des gimmicks récurrents des albums), l'exploration de nouveaux styles d'écriture est également omniprésente dans l'oeuvre du quartet. Un premier live, At Carnegie Hall remporte un triomphe.

Time of Jazz Impressions

Après la série des « Time », le Dave Brubeck Quartet se lance dans un autre cortège d'albums thématiques entre 1963 et 1967, celui des « Jazz Impressions... ». Jazz Impressions of USA, Jazz Impressions of Japan, Jazz Impressions of Eurasia ou Jazz Impressions of New York revisitent les cultures musicales locales à l'aune du big band et les résultats sur vinyle sont à chaque fois plébiscités par le public. C'est finalement après un « Time In » venant clore la série entamée près d'une dizaine d'années plus tôt que le quartet se sépare, ne se reconstituant qu'à titre exceptionnel pour son vingt-cinquième anniversaire en 1976.

Toujours fidèle à son vieil ami Paul Desmond, Brubeck continue de travailler avec lui, mais aussi avec Gerry Mulligan, Jerry Bergonzi, Perry Robinson, mais aussi certains de ses propres enfants ayant suivi leur père dans sa carrière musicale. (Sur six fils, quatre d'entre eux sont ou deviendront eux-mêmes musiciens professionnels). Le décès de Paul Desmond, en 1977 incite le pianiste à mettre quelques temps sa carrière en sourdine, brisé par la mort de celui qui l'accompagne sur scène et studio depuis près de trente-trois ans. Sa disparition pousse Dave Brubeck à une crise d'introspection que seule la compagnie musicale et la créativité de Gerry Mulligan parvient à dissiper. Tout en composant et en organisant de vastes concerts dans le monde entier (et plus particulièrement en France, pays qu'il a toujours dans un coin de son coeur depuis la Deuxième Guerre mondiale), le jazzman entame une quête métaphysique qui lui vaut de se convertir au catholicisme en 1980 et à faire d'importantes donations à des oeuvres caritatives. La composition d'une messe, The Hope est le vecteur déclencheur de sa conversion. C'est également sa première (et dernière) incursion dans le domaine religieux.

Quiet gentleman

Les décennies suivantes voient Dave Brubeck toujours aussi actif, en dépit de l'âge qui commence à le rattraper. De vastes tournées sur les cinq continents aux côtés des orchestres philharmoniques et symphoniques les plus prestigieux permettent au compositeur de diversifier son public et ses références, même si le gros de son oeuvre est désormais derrière lui. Cependant, chaque tournée l'oblige ensuite à prendre énormément de repos, pour se ressourcer. Pendant près de deux décennies, Dave Brubeck vit globalement sur ses acquis, tout en servant de conseiller technique pour de nombreux artistes, radios et maisons de disques.

Donnant occasionnellement des cours dans quelques universités américaines ou européennes (parfois aux côtés de son fils Darius, lui aussi musicologue), Brubeck reçoit en 2004 un diplôme honoris causa de l'Université de Fribourg et, en 2006, la médaille d'honneur de l'Université Notre Dame de l'Indiana. Avec l'âge vient le temps des récompenses « pour l'ensemble de sa carrière » dont certaines, telles les Life Achievement Awards valent presque tous les avis de décès du monde... Mais, pas encore mort, Brubeck se lance, en 2005, dans la composition d'un nouvel opéra jazz, Cannery Row Suite, joué pour la première fois au festival de Monterrey.

Bien qu'il ait fait ses adieux à la scène, le compositeur est encore invité dans quelques manifestations musicales publiques ou privées de temps à autre, lorsque sa santé le lui permet. Ainsi, ayant joué en 2008 devant les huiles du département d'Etat Américain, il reçoit des mains de Condoleezza Rice, le Benjamin Franklin Award for Public Diplomacy, pour l'ensemble de son oeuvre. Honoré comme il sied à un compositeur de sa trempe, Dave Brubeck jette un léger froid lors de la remise de cet ultime trophée, en commentant de manière ironique cette consécration du fait de l'approche imminente et probable de son décès. Vieux gentleman souriant, c'est sur cette pirouette rhétorique bien digne de la sombre ironie véhiculée par le jazz, restant fidèle en cela aux mânes des interprètes de « Dead Man Stomp », qu'il annonce officiellement sa retraite bien méritée. Oh when the saints go marching in... 

C'est à la veille de son quatre-vingt-douzième anniversaire que cette légende du jazz s'éteint dans un hôpital de Norwalk (Connecticut) le 5 décembre 2012.

SUR :

https://www.universalmusic.fr/artistes/20000063040

DAVE BRUBECK, LE PIANISTE À L’ORIGINE DU PLUS CÉLÈBRE STANDARD DU JAZZ

Légende du Jazz le 2 novembre 2023 sur: https://www.maisondujazz.org/dave-brubeck-le-pianiste-a-lorigine-du-plus-celebre-standard-du-jazz/

A l’origine de l’un des quartets de jazz les plus emblématiques de l’histoire du jazz, Dave Brubeck Quartet est un pianiste américain à qui l’on doit l’une des plus fabuleuses discographies. « Three to get ready » ou encore « Take five » figurent parmi ses titres emblématiques.

UNE ÉDUCATION BAIGNÉE PAR LA MUSIQUE

Né le 6 décembre 1920 aux Etats-Unis, David Warren Brubeck, alias Dave Brubeck, se met très tôt au piano avec sa mère comme professeur. Il poursuit son apprentissage musical avec le compositeur français, Darius Milhaud.

Malgré cela, sa destinée n’est pas à l’origine de se faire un nom dans le monde de la musique, mais davantage de suivre les traces de son père en embrassant la carrière de vétérinaire.

THE DAVE BRUBECK QUARTET

En 1949, en parallèle de ses études, Dave Brubeck crée le Jazz Workshop Ensemble qui change de nom un peu plus tard pour devenir The Dave Brubeck Quartet.

On y trouve Paul Desmond au saxophone, Joe Morello à la batterie, Eugene Wright à la contrebasse et bien sûr Dave Brubeck au piano. Ce big band est mixte, car le contrebassiste est noir. Une chose quasi impensable à l’époque car il ne faut pas oublier que la ségrégation sévit toujours dans les années 1950 aux Etats-Unis. Rapidement, cette particularité contribue à rassembler autour de la formation un public très diversifié.

En 1959, The Dave Brubeck Quartet est au sommet. L’album Time Out qui vient d’arriver dans les bacs des disquaires se vend à un million d’exemplaires. Pourtant, l’album a tout d’expérimental tant les signatures rythmiques sont totalement novatrices et inédites. 

Légende du Jazz le 2 novembre 2023 sur: https://www.maisondujazz.org/dave-brubeck-le-pianiste-a-lorigine-du-plus-celebre-standard-du-jazz/

Sur l’album Time Out, on y trouve notamment Take Five, un véritable tube composé par le saxophoniste Paul Desmond. Écrit à l’origine pour mettre en avant le batteur du quartet de Dave Brubeck, ce morceau d’anthologie résonne aujourd’hui comme l’un des grands standards du jazz. Il doit notamment son succès à sa structure musicale si originale pour l’époque.

Parmi les autres succès de l’album Time Out, on trouve également Blue Rondo a la Turk qui est un hommage au Rondo alla Turca de Mozart ou encore Three to Get Ready.

En 1963, le quartet enregistre au Carnegie Hall et en direct l’album de jazz At Carnegie Hall. Le disque est une nouvelle fois encensé par la critique.

DAVE BRUBECK EN SOLO

En 1967, le groupe se dissout. Pour autant, Dave Brubeck poursuit ses collaborations avec son ami Paul Desmond, mais également avec d’autres grands noms du jazz. Si ceux-ci sont trop nombreux pour tous être listés ici, on peut toutefois nommer Gerry Mulligan, Jerry Bergonzi ou encore Perry Robinson.

En 1976, la mort de Paul Desmond est un véritable choc pour Dave Brubeck qui met sa carrière de côté pendant un temps.

A partir des années 1980, il retrouve enfin son public et écume les scènes du monde entier. Il ne crée plus vraiment, se contentant de ses acquis et des titres qui l’ont fait connaître sur les cinq continents. Après des années de quasi absence de création, Dave Brubeck surprend en 2005 avec son opéra jazz Cannery Row Suite.

Sept ans plus tard, en 2012, le pianiste tire sa révérence et rejoint d’autres légendes du jazz.

Légende du Jazz le 2 novembre 2023 sur: https://www.maisondujazz.org/dave-brubeck-le-pianiste-a-lorigine-du-plus-celebre-standard-du-jazz/

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