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Publié par J.L.D.

« Un homme qui peut marcher au son de la musique militaire n’a reçu son cerveau que par mégarde ; sa moëlle épinière lui aurait amplement suffi. »

Albert Einstein

Concert Country traditionnelle - Groupe musique Folk et Country par Mary-lou

Histoire de la musique country

Un genre musical qui raconte la vie rurale, l’amour, la nostalgie et la liberté. Il est apparu dans les années 1920 et s’inspire de la musique folklorique européenne et de l’old-time music. Des artistes comme Johnny Cash(1), Dolly Parton(2), Willie Nelson, Garth Brooks ou Taylor Swift ont représenté la country1.

(1) Johnny Cash était un légendaire chanteur, auteur-compositeur et musicien de musique country. Né le 26 février 1932 à Kingsland, Arkansas, Johnny est devenu l'un des artistes les plus influents de tous les temps. Sa musique couvrant tous les genres englobait le country, le rock and roll, le rockabilly, le blues, le folk et le gospel avec des succès tels que « Ring of Fire », « Walk the Line » et « Folsom Prison Blues ». Récompensé de plusieurs Grammy Awards tout au long de sa vie, Johnny a également été intronisé au Rock & Roll Hall of Fame et au Country Music Hall of Fame. Il a souvent collaboré avec d'autres icônes de la musique populaire, telles que Bob Dylan, Kris Kristofferson et Willie Nelson, pour n'en nommer que quelques-unes. Tout au long de sa riche carrière, Johnny a reçu de nombreuses distinctions et a laissé un impact indélébile sur le genre de la musique country. Il est vénéré et considéré encore aujourd’hui comme une légende incomparable de l’industrie musicale.

(2) Dolly Rebecca Parton naît le 19 janvier 1946 à Sevierville (Tennessee) dans une famille pauvre, qui compte douze enfants. Dolly Parton commence à chanter à neuf ans et se produit dans des shows radio locaux, avant de de participer au Grand Ole Opry à Nashville (Tennessee). C'est lors de cet évènement annuel majeur de la country music qu'elle est repérée par l'Homme en Noir, Johnny Cash. Dolly Parton s'établit à Nashville en 1964 et commence à travailler en tant que compositrice. Dolly a toujours été country, mais elle a eu une énorme influence dans le monde du Rock & Roll. 

Paroles
Don't try to fly your way out of this
Don't try to lie or I catch you in it
Don't try to make me feel sorry for you
Just because I'm blonde don't think I'm dumb
Cause this dumb blond ain't nobody's fool

When you left you thought I'd sit you thought I'd wait
You thought I'd cry you called me dumb blonde
Ah but somehow I live through it and you know
If there's one thing This blonde has learned
Blondes have more fun

You flew too high off of the ground
Pick stormy weather had to come back down
But I found new thread for my old spool
Just because I'm blonde don't think I'm dumb
Cause this dumb blond ain't nobody's fool

[steel]

When you left you thought I'd sit you thought I'd wait
You thought I'd cry you called me dumb blonde
Ah but somehow I live through it and you know
If there's one thing This blonde has learned
Blondes have more fun

You flew too high off of the ground
Pick stormy weather had to come back down
But I found new thread for my old spool
Just because I'm blonde don't think I'm dumb
Cause this dumb blond ain't nobody's fool

Traduction des paroles

N’essaie pas de t’en sortir
N’essaie pas de mentir ou je t’attrape dedans
N’essaie pas de me faire avoir pitié de toi
Juste parce que je suis blonde ne pense pas que je suis stupide
Parce que ce blond débile n’est pas le fou de personne

Quand tu es parti tu pensais que je m’asseyais tu pensais que j’attendrais
Tu pensais que je pleurerais Tu m’as appelé stupide blonde
Ah mais en quelque sorte je vis à travers elle et tu sais
S’il y a une chose que cette blonde a apprise
Les blondes s’amusent plus

Tu as volé trop haut au-dessus du sol
Le temps orageux a dû revenir
Mais j’ai trouvé un nouveau fil pour mon ancienne bobine
Juste parce que je suis blonde ne pense pas que je suis stupide
Parce que ce blond débile n’est pas le fou de personne

[acier]

Quand tu es parti tu pensais que je m’asseyais tu pensais que j’attendrais
Tu pensais que je pleurerais Tu m’as appelé stupide blonde
Ah mais en quelque sorte je vis à travers elle et tu sais
S’il y a une chose que cette blonde a apprise
Les blondes s’amusent plus

Tu as volé trop haut au-dessus du sol
Le temps orageux a dû revenir
Mais j’ai trouvé un nouveau fil pour mon ancienne bobine
Juste parce que je suis blonde ne pense pas que je suis stupide
Parce que ce blond débile n’est pas le fou de personne

Paroles et traduction des paroles de la chanson You Won't Be Satisfied

Paroles
You won’t be satisfied until you break my heart
You’re never satisfied until the teardrops start
I tried to shower you with lovin' kisses
But all I ever get from you is naggin' & braggin',
my poor heart is raggin'
The way you toss my heart around’s a cryin' shame
I’ll bet you wouldn’t like it if I did the same
You’re only happy tearin' all my dreams apart
You won’t be satisfied until you break my heart
The way you toss my heart around’s a cryin' shame
I’ll bet you wouldn’t like it if I did the same
You’re only happy tearin' all of my dreams apart
Unless you hurt me and you’d know that I’d cried
It doesn’t seem as though you’ll ever be satisfied

Traduction des paroles
Vous ne serez pas satisfait tant que vous ne me briserez pas le cœur
Vous n'êtes jamais satisfait jusqu'à ce que les larmes commencent
J'ai essayé de te doucher avec des baisers d'amour
Mais tout ce que je reçois de vous est naggin' & braggin',
mon pauvre coeur est en lambeaux
La façon dont vous me lancez le cœur est une honte
Je parie que tu n'aimerais pas que je fasse la même chose
Tu es seulement heureux de déchirer tous mes rêves à part
Vous ne serez pas satisfait tant que vous ne me briserez pas le cœur
La façon dont vous me lancez le cœur est une honte
Je parie que tu n'aimerais pas que je fasse la même chose
Vous êtes seulement heureux de déchirer tous mes rêves à part
À moins que tu ne me blesses et que tu saches que j'ai pleuré
Il ne semble pas que vous serez jamais satisfait

 

Kris Kristofferson-Sunday Morning Coming Down Paroles

French Paroles
Sans aucun moyen de tenir ma tête qui ne fait pas mal
Et la bière que j'avais au petit-déjeuner n'était pas mauvaise
Alors j'en ai eu un de plus pour le dessert
Puis j'ai fouillé dans mon placard pour mes vêtements
Et j'ai trouvé ma chemise sale la plus propre
Et j'ai rasé mon visage et coiffé mes cheveux
Et j'ai trébuché dans les escaliers pour rencontrer le jour
J'avais fumé mon cerveau la nuit précédente
Sur les cigarettes et les chansons que j'avais choisies
Mais j'ai allumé ma première et j'ai regardé un petit enfant
Cussin 'at a can that he was kickin'
Puis j'ai traversé la rue vide
Et j'ai attrapé l'odeur du dimanche de quelqu'un qui faisait frire du poulet
Et ça m'a ramené à quelque chose
Que j'avais perdu d'une manière ou d'une autre, quelque part en cours de route
Sur les trottoirs du dimanche matin
Souhaitant, Seigneur, que je sois lapidé
Parce qu'il y a quelque chose dans un dimanche
Cela fait que le corps se sent seul
Et il n'y a rien à court de mourir
À moitié aussi solitaire que le son
Sur les trottoirs endormis de la ville
Dimanche matin 'comin' down
Dans le parc, j'ai vu un papa
Avec une petite fille rieuse qu'il balançait
Et je me suis arrêté à côté d'une école du dimanche
Et écouté la chanson qu'ils chantaient
Puis je suis rentré chez moi
Et quelque part au loin, une cloche solitaire sonnait
Et ça a fait écho à travers les canyons
Comme les rêves d'hier qui disparaissent
Sur les trottoirs du dimanche matin
Souhaitant, Seigneur, que je sois lapidé
Parce qu'il y a quelque chose dans un dimanche
Fait sentir le corps seul
Et il n'y a rien à court de mourir
À moitié aussi solitaire que le son
Sur le trottoir de la ville endormie
Dimanche matin 'comin' down
Faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire
Faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire
Faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire
Faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire

English Lyrics

With no way to hold my head that didn't hurt
And the beer I had for breakfast wasn't bad
So I had one more for dessert
Then I fumbled through my closet for my clothes
And found my cleanest dirty shirt
And I shaved my face and combed my hair
And stumbled down the stairs to meet the day
I'd smoked my brain the night before
On cigarettes and songs that I'd been pickin'
But I lit my first and watched a small kid
Cussin' at a can that he was kickin'
Then I crossed the empty street
And caught the Sunday smell of someone fryin' chicken
And it took me back to somethin'
That I'd lost somehow, somewhere along the way
On the Sunday morning sidewalks
Wishing, Lord, that I was stoned
Cause there's something in a Sunday
That makes a body feel alone
And there's nothin' short of dyin'
Half as lonesome as the sound
On the sleepin' city sidewalks
Sunday mornin' comin' down
In the park, I saw a daddy
With a laughing little girl who he was swingin'
And I stopped beside a Sunday school
And listened to the song that they were singin'
Then I headed back for home
And somewhere far away a lonely bell was ringin'
And it echoed through the canyons
Like the disappearing dreams of yesterday
On the Sunday morning sidewalks
Wishing, Lord, that I was stoned
Cause there's something in a Sunday
Makes a body feel alone
And there's nothin' short of dyin'
Half as lonesome as the sound
On the sleepin' city sidewalk
Sunday mornin' comin' down
Do, do, do, do, do, do, do, do
Do, do, do, do, do, do, do, do
Do, do, do, do, do, do, do, do
Do, do, do, do, do, do, do, do

Musique country


Article rédigé par
Richard Green
Date de publication en ligne le 7 février 2006
Dernière modification le 4 juin 2014

Sur : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/musique-country

Musique country.

Genre de musique populaire originaire du sud des États-Unis, également appelée « hillbilly » (« montagnarde ») dans les années 1920 et 1930 et « country et western » dans les années 1940 et 1950.
Genre de musique populaire originaire du sud des États-Unis, également appelée « hillbilly » (« montagnarde ») dans les années 1920 et 1930 et « country et western » dans les années 1940 et 1950. Ses origines remontent aux chansons de folklore et « ballads » apportées en Amérique du Nord par les immigrants angloceltiques et conservées surtout dans le sud des États-Unis (Voir Bill C. Malone, Country Music, U.S.A., Austin, Tex. 1968, pour un exposé plus poussé sur les origines folkloriques de la musique country. Voir aussi Musique folklorique et Musique folklorique canadienne-anglaise pour un exposé de cette tradition au Canada.) La musique country présente la même simplicité mélodique et harmonique que ces chansons de folklore et ces « ballads ». Au début, elle était chantée avec la voix aiguë et nasillarde qui caractérise le chanteur traditionnel du sud des Étas.-Unis. Durant les années subséquentes, toutefois, les styles de chant country se diversifièrent sous l'influence d'autres genres de musique pop. L'expansion et l'évolution de l'accompagnement instrumental (guitare, banjo, violon, contrebasse, steel guitar, guitare dobro et batterie) furent des facteurs déterminants de la transition d'une musique du genre folklorique à une autre, du genre pop.

Ses origines au Canada

La musique country fut introduite auprès des auditoires canadiens par la radio des Étas-Unis. Les premières émissions aux stations WBAP, Fort Worth (à partir de 1923), WLS, Chicago (« WLS Barn Dance », 1924) et WSM, Nashville (« Grand Ole Opry », 1925), tout comme celles, ultérieures, de l'influente station WWVA, Wheeling, Virg. O., furent entendues dans de nombreuses régions du Canada. Les émissions de George Wade and His Cornhuskers à la station CFRB, Toronto, en 1928, et de Don Messer à CFBO, Saint-Jean, N.-B., en 1929, marquèrent bientôt les débuts de la musique country à la radio canadienne. Les violoneux américains Eck Robertson et Henry Gilliand sont cités comme les premiers interprètes hillbilly des Étas-Unis à avoir enregistré en vue d'une diffusion commerciale (Victor, 1922). Cependant, des instrumentistes traditionnels canadiens-français enregistrèrent dès 1918, tel le violoneux J.B. Roy chez Victor. En 1925, le catalogue Apex (voir Compo) comportait déjà des 78t. de plusieurs musiciens traditionnels canadiens-anglais dont les violoneux Percy Scott, Dennis O'Hara et Jock McDonald, de même que Billy Russell, harmoniciste et joueur d'ukulélé. Aux Étas-Unis, la musique country connut sa première période de popularité à la fin des années 1920, comme le montre le grand succès d'interprètes tels que Vernon Dalhart, Jimmie Rodgers (« The Singing Brakeman », première vedette de la musique country qui influença Wilf Carter et, surtout, Hank Snow), la famille Carter des É.-U. et plusieurs groupes instrumentaux. En 1932, Wilf Carter adopta le nouveau style commercial et A. Hugh Joseph en fit l'enregistrement chez Canadian Victor. Sa chanson « My Swiss Moonlight Lullabye » fut un succès national, le premier au Canada gravé par un Canadien. Sa popularité incita Victor à enregistrer d'autres Canadiens, notamment George Wade (1933), Hank Snow (1936) et Hank LaRiviere (1941). Toutefois, le succès des disques canadiens demeura limité à cause de la nature restreinte et mal définie du marché au pays. Ainsi, durant de nombreuses années, la présentation solo de spectacles et le travail à la radio demeurèrent les principales activités des interprètes canadiens de musique country, notamment les groupes populaires au niveau régional tels que les Gully Jumpers, Charlie Hannigan and His Mountaineers, Billy Hole and the Livewires à Toronto, Bert Anstice and His Mountaineers, qui se firent entendre sur les ondes de la CCR à Montréal, et les Red River Mates d'Andy DeJarlis à Winnipeg. Les Corn Huskers furent probablement le premier groupe country à faire des tournées à l'échelle nationale - des Maritimes aux Prairies - durant les années 1930.

Sa croissance en popularité et sa diversification de style

Plusieurs facteurs (discutés dans l'ouvrage de Malone, chapitre 6) aboutirent à une popularité encore accrue de cette musique aux Étas-Unis. Le bouleversement social causé par la dépression des années 1930 et la Deuxième Guerre mondiale rapprocha les gens des divers milieux et entraîna la fusion et le nivellement des goûts musicaux. On assista à l'avènement des films de Hollywood mettant en vedette des « cow-boys chantants » comme Gene Autry, Tex Ritter et Roy Rogers, dont les styles étaient intentionnellement modérés afin de plaire au public des villes. Enfin, les auteurs-compositeurs de Tin Pan Alley adoptèrent certains procédés superficiels de la musique country. Le Canada suivit ces tendances, qui se maintinrent jusqu'aux années 1950 et furent marquées par la popularité persistante de Carter, Snow et Earl Heywood, de même que par l'émergence, entre la fin des années 1930 et le début des années 1950 de nouveaux interprètes, notamment les Bunkhouse Boys, les Hillbilly Jewels (incluant Joe Brown, plus tard le patriarche de la Family Brown) et Tex Cochrane dans les Maritimes, Sid Plamondor and His Western Pals en Ontario, les Happy Wanderers, Cammie Howard and His Western Five et Mac Beattie à Ottawa, Jim Magill and the Northern Ramblers à Toronto, Abe Andrews and His Canadian Ranch Boys à Saint Catharines, Ont., Bob Boyd and His Red River Playboys à Winnipeg, Sleepy and Swede and the Tumbleweeds à Saskatoon, (voir Rhythm Pals), Cactus Mack and His Saddle Tramps et Vic Siebert and His Sons of the Saddle à Calgary, ainsi que King Ganam and His Sons of the West à Edmonton. Les chanteurs incluaient Stu Davis, Allen Ermin (le « Calgary Kid »), Bob (« Mr. Sunshine ») King, Myrna Lorrie, Bev Monro, Jimmy Arthur Ordge, Stu Phillips, Orval Prophet, Keray Regan, Donn Reynolds (« Canada's Singing Yodeller »), Oral Scheer, Scotty Stevenson, Billy Whelan et les Canadian Sweethearts (Lucille Starr et Bob Regan). Plusieurs des principaux violoneux du Canada commencèrent également leur carrière à cette époque (voir Violoneux). Le western swing, un genre hybride réunissant musique country et jazz, popularisé aux Étas-Unis durant les années 1930 par Bob Wills, Milton Brown et d'autres, eut ses adeptes canadiens au cours des années 1940 avec Andrews, Ganam, Plamondor et Siebert.

Au Québec, la montée de popularité de la musique country (inspirée des styles des Étas-Unis plutôt que de la musique traditionnelle canadienne-française et comportant un répertoire de chansons originales et de traductions de succès américains) fut marquée par les premiers enregistrements, au milieu des années 1940, de Paul Brunelle et de Willie Lamothe. Les premières chansons de La Bolduc et du soldat (Roland) Lebrun montraient une certaine ressemblance avec le country au niveau du sentiment exprimé et des thèmes abordés. Dans La Chanson québécoise (Montréal 1974), Benoît L'Herbier écrivait : ... le succès du western au Québec s'explique aisément. Comme les Américains moyens, les Québécois, en majorité cultivateurs, habitant la campagne, près de la terre, éprouvaient les mêmes sentiments devant la vie, l'existence et le monde... Leur monde de simplicité pleura la disparition de La Bolduc, s'attarda au soldat Lebrun. Le western leur apparut comme une suite logique. D'ailleurs, les <chansons de cow-boy> possédaient les saveurs folkloriques, adaptées à un climat <moderne>. D'autres pionniers de la musique country au Québec dans les années 1940 et 1950 furent Bobby Hachey, Marcel Martel, Paul Ménard, Roger Miron, Ti-Blanc Richard et Oscar Thiffault. Plus tard, Lévis Bouliane, André Breton, Denis Champoux, Julie et Paul Daraîche, Armand Desrochers, Elaine, Regis Gagné, Georges Hamel, André Hébert, Marie King, Carole Laure, Renée Martel, Patrick Norman, Claude Patry, Larry Robichaud, Jerry et Jo'Anne (Robitaille) Gildor Roy et Roch Voisine s'ajoutèrent au nombre des vedettes country. Le succès du Festival western de Saint-Tite, établi près de Shawinigan en 1968, témoigne de la grande vogue de cette musique au Québec.

Ailleurs au pays, les Provinces maritimes et Terre-Neuve ont eu une musique country semblablement autosuffisante. Beaucoup des exécutants s'inspirent, pour leurs chansons, de sujets locaux et de traditions folkloriques régionales, de même que de l'oeuvre d'autres artistes country de l'Est du Canada. Parmi ceux-ci, on note Omar Blondahl (Terre-Neuve) et Charlie MacKinnon (Cap-Breton). Quelques interprètes de l'Est canadien des années 1970, « Stompin' Tom » Connors, Harry Hibbs, Dick Nolan, Roy Payne, Michael T. Wall et d'autres, ont misé sur leurs origines et ont connu une grande popularité dans les autres provinces, là où des émigrants de l'est du Canada étaient venus s'établir, en particulier à Toronto.

Après son déclin en popularité au milieu des années 1950 - en partie à cause de la montée du rock 'n' roll - la musique country reprit du terrain au cours des années 1960 en s'appropriant des éléments d'autres styles pop. Plusieurs artistes au Canada, tels Tommy Hunter, les Mercey Brothers, Stu Phillips, les Rhytm Pals et d'autres, abandonnèrent l'accompagnement traditionnel en faveur d'un autre plus sophistiqué et d'un style vocal country moins caractéristique. Réciproquement, John Allan Cameron, Shirley Eikhard, Rita MacNeil et Anne Murray, entre d'autres qui n'étaient pas identifiés spécifiquement au country, furent influencés par cette musique et furent populaires auprès des auditoires country.

La fusion des chansons et de l'instrumentation country avec les rythmes et attitudes rock, qui a eu lieu à la fin des années 1960 dans la musique des Byrds, de Poco et d'autres groupes américains, fut annoncée par l'ensemble Great Speckled Bird associé à Ian and Sylvia et adoptée par la suite au Canada par les Good Brothers, Ronnie Hawkins, Danny Hooper, Murray McLauchlan, Sue Medley, Matt Minglewood, One Horse Blue, Colleen Peterson, Prairie Oyster, Rock 'n' horse et Jesse Winchester, pendant une partie ou la totalité de leur carrière. Un important courant de musique country s'est aussi manifesté tout au long des années 1970, 1980 et au début des années 1990 chez des artistes établis ou plus jeunes tels que Carroll Baker, Bootleg, Marie Bottrell, Canadian Zephyr, Glory-Anne (Carriere), Terry Carisse, Errol Ranville, le C-Weed Band, Eddie Eastman, Family Brown, Gary Fjellgaard, George Fox, Gilles Godard, Dallas Harms, le Midnite Redeo Band, Anne Murray, Chris Nielson, Anita Perras, Ronnie Prophet, Donna Ramsey, Lee Roy, R. Harlan Smith, South Mountain, David Thompson et LauraVinson.

Beaucoup de chanteurs ou groupes des années 1980, dont Blue Rodeo, Ray Condo and the Hard Rock Goners, les Cowboy Junkies, les Dots, Grevious Angels, Junior Gone Wild, Rang Tango, les Razorbacks et surtout k.d. lang ont intégré de nouveaux éléments aux styles country traditionnels ou, à l'inverse, des éléments country dans la musique rock et pop, tout en présentant cette musique à un plus vaste public. lang a également participé au mouvement néotraditionaliste des années 1980, comme l'a fait le Great Western Orchestra.

Article rédigé par
Richard Green

Paroles de Stronger Than You - Tim Montana

Stronger Than You
(original)
Ain’t a tent revival in the bible belt
Could save me from the hell that you left me in
Been burning up the road ever since you left
Bunch a right wrong turns and another dead end
Rolled back in the hills for some Carolina clear
Guess I must have took it just a little too far
It burned going down til I couldn’t get up
Came down the mountain feeling empty as the jar
Hey, the way it’s going I’m a goner
Won’t live living like this too much longer
Trying to find something stronger
Stronger than you
A bit stronger than you
Spent some time in the desert with a medicine man
Peace pipe smoking like a Santa Fe train
He said son yeah I’d help you if I can
But there’s rattle snake venom running through my veins
Hey, the way it’s going I’m a goner
Won’t live living like this too much longer
Trying to find something stronger
Stronger than you
A bit stronger than you
Hey, the way it’s going I’m a goner
I won’t live living like this too much longer
Hey, the way it’s going I’m a goner
I won’t live living like this too much longer
Trying to find something stronger
Stronger than you
A bit stronger than you
A bit stronger than you
A bit stronger than you
A bit stronger than you

(Traduction)

Ce n'est pas un renouveau de la tente dans la ceinture biblique
Pourrait me sauver de l'enfer dans lequel tu m'as laissé
J'ai brûlé la route depuis que tu es parti
Un tas de bons mauvais virages et une autre impasse
Roulé dans les collines pour une Caroline claire
Je suppose que j'ai dû aller un peu trop loin
Ça a brûlé jusqu'à ce que je ne puisse plus me lever
Je suis descendu de la montagne en me sentant vide comme le pot
Hé, la façon dont ça se passe, je suis un goner
Je ne vivrai plus longtemps comme ça
Essayer de trouver quelque chose de plus fort
Plus fort que toi
Un peu plus fort que toi
J'ai passé du temps dans le désert avec un guérisseur
Calumet de la paix fumant comme un train de Santa Fe
Il a dit mon fils ouais je t'aiderai si je peux
Mais il y a du venin de serpent à sonnette qui coule dans mes veines
Hé, la façon dont ça se passe, je suis un goner
Je ne vivrai plus longtemps comme ça
Essayer de trouver quelque chose de plus fort
Plus fort que toi
Un peu plus fort que toi
Hé, la façon dont ça se passe, je suis un goner
Je ne vivrai plus longtemps comme ça
Hé, la façon dont ça se passe, je suis un goner
Je ne vivrai plus longtemps comme ça
Essayer de trouver quelque chose de plus fort
Plus fort que toi
Un peu plus fort que toi
Un peu plus fort que toi
Un peu plus fort que toi
Un peu plus fort que to

Paroles de If Teardrops Were Pennies - Porter Wagoner, Dolly Parton

If Teardrops Were Pennies

(original)

If teardrops were pennies and heartaches were gold
I’d have all the riches my pockets would hold
I’d feel oh so wealthy with treasures untold
If teardrops were pennies and heartaches were gold
An acre of diamonds I’d offered to you
A solid gold mansion an airplane or two
This whole world would be yours to have and to hold
If teardrops were pennies and heartaches were gold
The tears that have fallen won’t buy you a thing
The heartaches you’ve caused me won’t pay for a ring
The love that I wanted would not have grown cold
If teardrops were pennies and heartaches were gold
If teardrops were pennies…

(Traduction)

Si les larmes étaient des centimes et les chagrins étaient de l'or
J'aurais toutes les richesses que mes poches contiendraient
Je me sentirais si riche avec des trésors indicibles
Si les larmes étaient des centimes et les chagrins étaient de l'or
Un acre de diamants que je t'avais offert
Un manoir en or massif un avion ou deux
Ce monde entier serait à vous d'avoir et de tenir
Si les larmes étaient des centimes et les chagrins étaient de l'or
Les larmes qui sont tombées ne t'achèteront rien
Les chagrins que tu m'as causés ne paieront pas pour une bague
L'amour que je voulais n'aurait pas refroidi
Si les larmes étaient des centimes et les chagrins étaient de l'or
Si les larmes étaient des sous…

Aux origines de la musique country


30 mars 2022 Par Mathieu M.  sur : https://leclaireur.fnac.com/article/cp54417-aux-origines-de-la-musique-country/

Genre spécifiquement américain, où elle est la musique traditionnelle la plus populaire, la musique country a engendré de nombreuses stars, de Johnny Cash à Taylor Swift. Originaire des Appalaches, et institutionnalisé dans le Sud des Etats-Unis, ce courant couvre un siècle d’Histoire, que l’on se propose de résumer ici.

La country, une musique folklorique et montagnarde

The Very Best Of Jimmie Rodgers A la fin du XIXe siècle, migrants d’origine irlandaise et écossaise se retrouvent à travailler dans les Appalaches, une chaîne de montagne rude et peu peuplée des Etats-Unis. Ils importent là leur folklore : des mélodies celtiques qu’ils jouent avec des instruments faciles à fabriquer, comme le violon (dit « fiddle ») et le banjo, sans oublier la guitare et le dulcimer. A cette base s’ajoute rapidement les airs entendus dans les églises en bois locales, ces « spirituals » et « gospels » qui influencent, dans les régions voisines, les esclaves noirs qui en tireront le blues.

Greatest hits

Dès lors, et comme en parallèle, les musiques afro-américaines et d’origine européenne vont cohabiter et se mêler aux Etats-Unis. À l’époque où Robert Johnson est capté et introduit le répertoire blues à la radio, le découvreur de talents Ralph Peer parvient à enregistrer le son de l’Amérique blanche profonde, « plouc » selon le premier nom qu’on donne au genre : « hillbilly ». Jimmie Rodgers, qui mêle le chant des montagnes (ou yodel), à certaines inflexions blues, ou la Carter Family, ce trio composé d’une femme, de son mari, et de leur belle-sœur adaptant en country des thèmes folkloriques narrant la vie à la campagne, seront les premières stars de ce courant, qui se répand dans les années 1930 dans tous les Etats du Sud, en particulier dans la ville de Nashville (Tennessee).

La démocratisation de la country

Honky Tonk

Petit à petit, la country music va se diversifier, au gré des rencontres et des déplacements des musiciens. Après la Seconde Guerre mondiale, le souhait de jouer d’antiques chansons des Appalaches dans leur forme la plus traditionnelle possible engendre le bluegrass. S’inspirant des grands orchestres de jazz, les tenants du courant « Western Swing » introduiront la country dans les dancings, des musiciens en tenue de cow-boy remplaçant les smokings des accompagnateurs de Duke Ellington. Les « déplacés », ces paysans du Sud des Etats-Unis venus chercher du travail dans le Nord lors de la Seconde Guerre mondiale, ressusciteront eux la tradition de la chanson de bar, endroit mal famé s’il en est, narrant des histoires de prostituée au grand cœur, de libations à la mauvaise bière et de bagarre subséquente. En émerge l’une des voix les plus passionnantes de la country, Hank Williams, qui, outre Honky Tonkin’, a laissé au genre quelques mélodies incomparables, comme I’m So Lonesome I Could Cry, Hey, Good Lookin’ ou Jamabalaya (On the Bayou). Et que dire de Move It On Over, qui est le creuset de Rock Around the Clock, de Bill Haley, et de Roll Over Beethoven, de Chuck Berry, soit deux des premiers tubes du rock’n’roll, alors nommé « rockabilly » (mélange de rock et de « hillbilly »).

Be Bop A Lula Vinyle coloré

En effet, dans les années 1950, la country produit certains des pionniers du rock. Une personnalité comme Elvis Presley introduit simplement une sensualité dans le genre, inspiré du rhythm and blues noir. Cela donne un titre comme Heartbreak Hotel, enregistré à Nashville avec le guitariste Chet Atkins, alors pape de la country. L’un des acolytes de ce dernier, Owen Bradley, producteur, enregistre, lui, certains tubes de Gene Vincent (Be Bop a Lula, Lotta Lovin’) et de Buddy Holly (Thet’ll Be the Day, Everyday), deux autres grands noms du rockabilly.

Jolene

Le rock vola rapidement de ses propres ailes, à travers des artistes comme Little Richard ou Jerry Lee Lewis, et les producteurs de Nashville s’attachèrent alors à produire une country orchestrée, débarrassée de ses instruments traditionnels. Ce « Nashville Sound » domine dès lors toute la variété américaine du Sud : Eddy Arnold, Ernest Tubb, Hank Snow, Jim Reeves, Webb Pierce, Dolly Parton, Kitty Wells, Loretta Lynn trouveront dans le Tennessee la clé d’un succès durable, qui phagocytera l’Histoire de la country.

La country et ses voies divergentes

Simple Dreams 40th Anniversary EditionSi dans les années 1970, bien des interprètes se rallient au son de Nashville, comme Kenny Rogers ou Linda Ronstadt, l’histoire du genre s’est aussi écrite à travers des artistes marginaux qui ont tenté d’en subvertir les codes et d’en donner une lecture toute personnelle.

Simple Dreams 40th Anniversary Edition

Parmi ceux-ci, le cas Johnny Cash s’avère le plus emblématique. Vrai artiste rockabilly au départ, avec des tubes comme I Walk the Line, il s’est souvent inscrit en dehors des modes. Ses disques pénitentiaires géniaux, dont le At Folsom Prison et At San Quentin, ont établi sa légende. « L’Homme en noir » et sa voix de crooner triste ont aussi hanté le public indépendant. Avec Rick Rubin, dans les années 1990-2000, l’artiste a en effet réalisé six American Recordings, qui le voyait revisiter, façon folk/country, toute la musique yankee, du blues au métal.    

I Walk The Line Exclusivité FnacLe mouvement dit « outlaws » (les hors-la-loi ), a aussi décloisonné la country, par l’apport du folk, et du rock. Des musiciens ont cherché, ailleurs qu’à Nashville, une manière de se différencier des crooners qui envahissaient les ondes depuis les années 1960. Waylon Jennings, Willie Nelson et Kris Kristofferson revisitent le son des origines, en opérant différents retours aux sources, avec des sujets de chansons plus réalistes.

Love Of The Common People Hangin' On Only The Greatest Jewels

Après qu’un Bob Dylan, s’inscrira lui aussi dans le mouvement country le temps de deux disques cultes, John Wesley Harding et Nashville Skyline, tout un courant rock mêlera certaines instrumentations du genre avec l’esprit de la chanson rurale américaine. The Band, Poco, Nitty Gritty Dirt Band restent parmi les formations les plus intéressantes à en émerger. Gram Parsons (au sein des Flying Burrito Brothers puis en solo) demeure le génie de cette fusion, tandis que The Eagles a remporté un succès dépassant le cadre du courant avec son album Hotel California, où se rencontrent country, pop, rock, folk, voire reggae (sur le tube éponyme).

Hotel California

Plus proches de nous, les différents groupes composant ce qu’on appelle l’alt-country et l’americana ont mêlé le son du rock indé avec l’écriture quotidienne et existentielle de la country originelle. En attestent les albums d’Uncle Tupelo (dont les membres formeront Wilco et Son Volt), ceux de Drive-By Truckers, Whiskeytown (fondé par Ryan Adams), Giant Sand ou même Lambchop. Ils figurent parmi les voix country les plus écoutées en Europe, où le bluegrass et l’americana ont davantage la faveur du public que le Nashville Sound.

No Depression

La country aujourd’hui

De manière similaire à la variété française, la country d’aujourd’hui fait voisiner des stars durables et des nouveaux venus inventifs. Dans la première catégorie, d’anciennes formations comme les The Chicks (anciennement Dixie Chicks) et des divas façon Emmylou Harris, Alison Krauss, Mary Chapin Carpenter ou Shania Twain ont marqué les dernières décennies. Keith Urban ou Vince Gill, chez les garçons, remportent régulièrement de grands succès.

Come on over/us version

Chez les plus jeunes interprètes, le rapprochement avec la pop et la télé-réalité expliquent la popularité d’artistes assez consensuels, qui brillent avant tout par leur physique et leur charisme. Mais certaines voix parviennent à dépasser ce côté « usine à tube » : Carrie Underwood ou Kacey Musgraves ont envahi les charts à la suite de l’une des artistes country les plus célèbres de la planète, Taylor Swift. Cette dernière s’est fait remarquer dans le genre avec ses albums Taylor Swift, Fearless et Speak Now, avant de s’en détacher à partir de Red et 1989.

Bronco

Parmi les modernisateurs récents, Lady Antebellum (aujourd’hui nommé Lady A) a notamment apporté un vent de fraîcheur à la country de Nashville et remporté un précieux Grammy Awards de la chanson de l’année avec Need You Now en 2011, dernière année où un artiste country s’imposait dans cette catégorie. Orville Peck, lui, donne un sérieux coup de fouet au genre. Ouvertement gay, originaire du Canada, toujours anonymisé par un masque, cet artiste singulier figure parmi les étoiles montantes de la country : après son premier album, Pony, un deuxième disque, Show Pony, le voici de retour en 2022 avec Bronco, où il rajeunit le son traditionnel avec une certaine maestria.

30 mars 2022 Par Mathieu M.  sur : https://leclaireur.fnac.com/article/cp54417-aux-origines-de-la-musique-country/

Une vraie légende, un vrai artiste country, ils ne sont en fait qu'une poignée, et il n'en reste que quelques-uns de cette époque, et ce n'est pas un mec ordinaire !

Paroles

Well I woke up this mornin' it was drizzlin' rain
Around the curve come a passanger train
Heard somebody yodel and a hobo moan Jimmy he’s dead he’s been a long time gone
Been a long time gone a long time gone
If you wanna get to heaven gotta D-I-E you gotta put on your coat and T-I-E
Wanna get the rabbit out of the L-O-G
You gotta make a cold motion like D-O-G like D-O-G like D-O-G yeah
Well I got a good woman what’s the matter with me What makes me wanna love every woman I see
I was tri’fling when I met her now I’m tri’fling again
And every woman she sees looks like the place I came in Looks like the place I came in place I came in I got my name painted on my shirt I ain’t no ordinary dude
I don’t have to work I don’t have to work

Traduction des paroles

Eh bien, je me suis réveillé ce matin il a été drizzlin " la pluie
Autour de la courbe viennent un train passager
J'ai entendu quelqu'un yodel et un clochard gémir Jimmy il est mort il est parti depuis longtemps
Été longtemps disparu longtemps disparu
Si tu veux aller au paradis, Tu dois mettre ton manteau et T-I-E
Tu veux faire sortir le lapin de la prison
Tu dois faire un froid de mouvement comme Faire-G comme Faire-G comme Faire-G ouais
J'ai une bonne femme qu'est ce qui me donne envie d'aimer toutes les femmes que je vois
Je tripotais quand je l'ai rencontrée maintenant je tripote à nouveau
Et chaque femme qu'elle voit ressemble à l'endroit où je suis entré ressemble à l'endroit où je suis entré je suis entré j'ai mon nom peint sur ma chemise Je ne suis pas un mec ordinaire
Je n'ai pas de travail je n'ai pas de travail

Une traduction des parole puis une autre

Un éleveur de poulets est sorti un jour sombre et poussiéreux
Et près du poulailler, il s'est reposé en chemin
Quand tout d'un coup un œuf pourri l'a frappé dans les yeux
C'était le spectacle qu'il redoutait: Ghost Chickens in the SkyTM

Ce fermier avait ces poulets depuis l'âge de vingt-quatre ans
Travailler pour le colonel (prononcé "Kernel", hein?) (TM) depuis trente ans ou plus
Élever tous ces poulets pour les envoyer frire
Et maintenant, ils veulent se venger: Ghost Chickens in the Sky
Paroles-ubersetzung.com

Leurs becs étaient noirs et brillants, leurs yeux étaient d'un rouge flamboyant
Ils n'avaient ni viande ni plumes - oh! Ces poulets étaient tous morts!
Ils ont élevé ce fermier et il est mort par la griffe
Ils l'ont cuisiné très croustillant et lui ont servi avec de la salade de chou

Alors laissez cette chanson vous rappeler si vous voulez la paix éternelle:
N'élevez pas de volaille inoffensive pour les faire cuire dans la graisse
N'oubliez pas: n'élevez pas d'animaux que vous tuerez un jour
Car un poulet peut venir vous hanter, mais TofuTM ne le fera jamais.

Deuxième version

 Un éleveur de poulets est sorti un jour sombre et poussiéreux
Et près de la valise il s'est reposé en continuant son chemin
Quand soudain un œuf pourri a frappé les yeux
C'était le spectacle qu'il craignait: les poulets fantômes dans le cielTM

Ce fermier a ces poulets depuis l'âge de vingt-quatre ans
Pour le colonel (prononcé "Kernel", hein?) (TM) depuis trente ans ou plus
Élevez tous ces poulets pour les envoyer frire
Et maintenant ils veulent se venger: des poulets fantômes au paradis

Leurs becs étaient noirs et brillants, leurs yeux rougeoyaient
Ils n'avaient ni chair ni plumes - oh! Ces poulets étaient tous morts!
Elle a ramassé le fermier et il est mort de la griffe
Ils l'ont cuit très croustillant et l'ont servi avec de la salade de chou

Alors laisse cette chanson te rappeler si tu veux la paix éternelle
Ne gardez pas de volaille inoffensive pour vous cuire vous-même en graisse
N'oubliez pas: n'échangez pas d'animaux que vous allez tuer un jour
Parce qu'un poulet peut vous frapper, mais TofuTM n'existera jamais.

Paroles-ubersetzung.com

Paroles et traduction de la chanson «Cotton Eye Joe» par Rednex

Cotton Eye Joe

(Chorus:)(x4)
If it hadn't been for Cotton Eye Joe
S'il n'y avait pas eu ce Cotton Eye Joe(1)
I'd been married long time ago
Je me serais marié depuis longtemps
Where did you come from ? where did you go ?
D'où venais-tu ? Où est-tu allé ?
Where did you come from Cotton Eye Joe ?
D'où venais-tu Cotton Eye Joe ?

Eh eh eh eh eh eh eh ! (x2)
Eh eh eh eh eh eh eh ! (x2)

He came to town like a midwinter storm
Il est venu à la ville comme un orage en plein hiver
He rode through the fields so handsome and strong
Il est monté à cheval à travers les champs si beau et si fort
His eyes was his tools and his smile was a gun
Ses yeux étaient ses outils et son sourire était un pistolet
But all he had come for was having some fun
Mais tout ce qu'il voulait c'était s'amuser !

(Chorus)(x2)

He brought disaster wherever he went
Il apportait le désastre partout où il allait
The hearts of the girls were to hell broken sent
Les cœurs des filles étaient envoyés brisés en enfer
They all ran away so nobody would know
Elles se sont toutes enfuies pour que personne ne sache
And left only men cause of Cotton Eye Joe
Et il n'est resté que les hommes à cause de Cotton Eye Joe

(Chorus)(x2)

Eh eh eh eh eh eh eh ! (x6)
Eh eh eh eh eh eh eh ! (x6)

(Chorus)(x2)

Eh eh eh eh eh eh eh ! (x4)
Eh eh eh eh eh eh eh ! (x4)

(Chorus)

___________
(1)Cotton Eye Joe est le nom d'un cowboy qui se traduirait par Joe aux yeux de coton mais comme c'est un nom propre j'ai préféré le laisser en anglais !

Publié par born to be cool le 4 avril 2004 

    HISTOIRE DE LA COUNTRY  

 Mise à jour : 08/01/2024  sur : http://www.ok-country-music.com/histoire-de-la-country.php

 Une histoire de la country remarquablement détaillée qui nous fait vivre avec passion l'évolution de la musique et la naissance de la danse country écrite par M. Bernard PEDNAULT pour le magazine COUNTRY DANSE MAG  www.Countrydansemag.com                    Nous remercions chaleureusement     M. Robert MARTINEAU, Directeur de publication de ce magazine pour l'autorisation de la reproduction de ce texte. (12/11/2007) Texte de Bernard Pednault   Sources : Différents sites Web dont Country Webzine, Histoire de la Country Music, Histoire de la Country Music Dance et Canadian Encyclopédia.

Introduction…

L’idée que l’on se fait de la Musique Country se limite bien souvent à quelques clichés, grands espaces, cow-boys, blondes platine et idéologie réactionnaire.  La réalité recouvre une situation infiniment plus complexe.  Musique préférée des blancs du sud des États-Unis, elle appartient à l’histoire américaine, traçant une ligne continue entre les pionniers et l’Amérique d’aujourd’hui.  La Musique Country a évolué par étapes successives mêlant ses propres genres à d’autres cultures venues d’Europe ou d’Afrique, mais elle est également liée à la géographie de son pays.  Pour ce qui est de la Danse Country, il est bien difficile d’ébaucher une histoire, même sommaire, alors que les visions, les interprétations, les avis divergent entre les pays, les organismes et les danseurs eux-mêmes.  Pour l’Amérique profonde, la Danse Country est avant tout la danse en couple.  C’est pourquoi, il serait bien audacieux de vouloir définir la Danse Country, tant la diversité des courants est grande. On peut donc dire, tout comme pour la Musique Country, qu’il n’y a donc pas ‘une’ Danse Country mais de multiples courants qui intègrent de nombreuses spécificités venues des danses telles que ‘valse, polka, mazurka, square, cuban…’ dont elles sont issues.  Nous essaierons donc de couvrir ce phénomène qu’est devenue la Musique Country et par le fait  même, l’évolution qu’a connue la Danse Country jusqu’à aujourd’hui.

La Musique Country… ses origines

Aux États-Unis…Lorsque les immigrants anglais et irlandais s’installent dans le massif des Appalaches, ils doivent affronter des conditions de vie rudes et misérables.  Le dimanche, on se retrouve à l’église pour prier, chanter des cantiques et des airs traditionnels celtiques.  Dans leurs montagnes, ces trappeurs, bûcherons, fermiers ne sont guère touchés par l’autre musique Américaine, issue du classique mais aussi de la variété de cabaret.  En quittant l’Europe, l’anglais avait apporté avec lui dans son bagage, son violon, c’est cela que découvrira l’explorateur « Cecil J. Sharp » en 1916 : une tradition intacte et quasi inaltérée.  Il collecte environ 1700 ballades anglaises, écossaises et irlandaises, qu’il annote et qui constitueront une documentation remarquable sur les début de la Musique Country.  Il découvre aux côtés de ces ballades inchangées, des paroles qu’il emprunte désormais à la vie des Appalaches. « Stephen Foster » s’inspire aussi des thèmes entendus lors de ses voyages, et compose « Oh Susanna », interprétation qui a été reprise au cours des dernières années par le groupe « Yamboo ».  D’autres compositeurs dont « George Cooper et James Bland » font de même et ont ainsi joué un rôle important dans la naissance d’un folklore anglo-américain. Mais l’Amérique s’industrialise très vite, et vers la fin de 19ème siècle, l’exploitation du charbon dans les Appalaches commence.  Pour cela, il faut des routes, parfois des voies de chemin de fer.  C’est ainsi que le massif s’ouvre à la civilisation.  Si beaucoup de blancs arrivent, attirés par l’argent possible à faire, il y a aussi de nombreux noirs qui fuient leur condition de vie (esclavage…).  Pour les habitants déjà en place, le choc culturel est énorme, car c’est la première fois qu‘ils voient des noirs.  Ceux-ci amènent avec eux la guitare (qu’ils avaient eux-mêmes repris aux Vaqueros Mexicains).  Mais cet instrument est difficile à fabriquer et coûteux.  C’est ainsi qu’au début du 20ème siècle se développe le banjo, car il a l’avantage d’être facile à fabriquer et plus aisé à la fusion des Appalaches.  La fin du 19ème et le début du 20ème siècle voient une nouvelle vague d’immigrants arriver.  Ils viennent d’Europe et amènent avec eux leur tradition : Italie (mandoline), Tchèque et Polonais (valses, polka…).  Parallèlement à tout cela, les îles Hawaii sont annexées par les États-Unis en 1898, et attirent l’engouement de Américains pour ce territoire.  Là subsiste une guitare introduite par les Mexicains en 1830, mais dont les Hawaiiens modifient le jeu : à plat sur les genoux en faisant glisser un tube de métal sur les cordes.  Ce sont les spectacles hawaiiens qui sillonnent les États-Unis depuis l’annexion en 1898, qui font découvrir aux Américains leur musique et cette nouvelle guitare (nouvelle façon aussi d’en jouer).  Leur jeu est virtuose et rempli de swing, ce qui a pour effet de stupéfier les Américains.  C’est en 1915 que les premiers enregistrements de musiciens hawaiiens sur le territoire américain se feront, et auront pour conséquence de devenir un élément à part entière de la Musique Country. Mais comment se faisait connaître la Musique Country, et comment évoluait-elle?  Une partie de la réponse se trouve dans les « tent shows ».  Ce sont des théâtres ambulants qui circulent à travers tout le territoire à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle.  Ces tournées de Vaudeville constituent souvent l’unique attraction du village visité, et attirent par conséquent une foule énorme.  Ce sont les chanteurs de Vaudevilles qui feront connaître (en partie) la Musique Country aux endroits les plus reculés, ce qui aura aussi pour conséquence de démontrer aux habitants des Appalaches qu’ils peuvent vivre de leur talent musical.  C’est sur ce modèle qu’apparaîtront bientôt les premiers « médecine shows », (spectacles ambulants qui ont pour but de vendre des remèdes douteux…) et qui présentent des artistes locaux.  Peu à peu, certains de ces artistes acquièrent une certaine notoriété qui leur permet de s’exporter. C’est ainsi que naît une musique commerciale appelée alors « Hillbilly Music » baptisée ainsi par « Al Hopkins » lorsque descendu de ses Appalaches pour enregistrer ; le producteur « Ralph Peer » lui demande quel style de musique il joue, il répond : « we’re just a bunch of hillbilly from North Carolina and Virginia.  Call it anything you want ».  C’est ainsi qu’est né le terme de « Hillbilly Music », signifiant littéralement : musique des péquenots. Aux États-Unis, la Musique Country connut sa première période de popularité à la fin des années 1920, comme le montre le grand succès d’interprètes, tels que « Vernon Dalhart, Jimmie Rodgers ».  « The Singing Brakeman », première vedette de la Musique Country qui influença « Wilf Carter » et, surtout, « Hank Snow », « la famille Carter » des États-Unis et plusieurs groupes instrumentaux. Au Canada…La Musique Country fut introduite auprès des auditoires canadiens par la radio des États-Unis.  Les premières émissions aux stations WBAP, Fort Worth (à partir de 1923), WLS, Chicago (WLS Barn Dance, 1924) et WLS, Nashville (Grand Ole Opry, 1925), tout comme celles, ultérieures, de l’influente station WWVA, Wheeling, Virginie, furent entendues dans de nombreuses régions du Canada.  Les émissions de George Wade and His Cornhuskers à la station CFRB, Toronto, en 1928, et de Don Messer à CFOB, Saint-Jean, N.-B., en 1929, marquèrent bientôt les débuts de la Musique Country à la radio canadienne. Les violoneux américains Eck Robertson et Henry Gilliand sont cités comme les premiers interprètes Hillbilly des États-Unis à avoir enregistré en vue d’une diffusion commerciale (Victor, 1922). Cependant, des instrumentistes traditionnels canadiens français enregistrèrent dès 1918, tel le violoneux « J. B. Roy » chez Victor.  En 1925, Le catalogue Apex comportait déjà des 78 tours de plusieurs musiciens traditionnels canadiens anglais dont le violoneux « Percy Scott, Dennis O’Hara et Jock McDonald », de même que « Billy Russell », harmoniciste et joueur d’ukulélé. En 1932, « Wilf Carter » adopta le nouveau style commercial et « A. Hugh Joseph » en fit l’enregistrement chez Canadian Victor.  Sa chanson « My Swiss Moonlight Lullabye » fut un succès national, le premier au Canada gravé par un Canadien.  Sa popularité incita Victor à enregistrer d’autres Canadiens, notamment « George Wade » (1933), « Hank Snow » (1936) et « Hank Larivière » (1941). Toutefois, le succès des disques canadiens demeura limité à cause de la nature restreinte et mal définie du marché au pays.  Ainsi, durant de nombreuses années, la présentation individuelle de spectacles et le travail à la radio demeurèrent les principales activités des interprètes canadiens de Musique Country, notamment les groupes populaires au niveau régional tels que les « Gully Jumpers, Charlie Hannigan and His Montaineers, Billy Hole and the Livewires à Toronto, Bert Anstice », qui se firent entendre sur les ondes de la CCR à Montréal, et les « Red River Mates d’Andy DeJarlis » à Winnipeg.  Les « Cornhuskers » furent probablement le premier groupe country à faire des tournées à l’échelle nationale, des Maritimes aux Prairies, durant les années 1930.

Au Québec…Cette popularité pour la Musique Country fut marquée par les premiers enregistrements, au milieu des années 1940, de « Paul Brunelle » et de « Willie Lamothe ».  Elle était inspirée des styles des États-Unis plutôt que de la musique traditionnelle canadienne française et comportant un répertoire de chansons originales et de traductions de succès Américains.  Les premières chansons de « La Bolduc » et du « soldat Roland Lebrun » montraient une certaine ressemblance avec le country au niveau du sentiment exprimé et des thèmes abordés.  Dans La Chanson Québécoise  (Montréal 1974), Benoit L’Herbier écrivait  le succès du western au Québec s’explique aisément.  Comme les Américains moyens, les Québécois, en majorité cultivateurs, habitant la campagne, près de la terre, éprouvaient les mêmes sentiments devant la vie, l’existence et le monde… Leur monde de simplicité pleura la disparition de « La Bolduc », s’attarda au « soldat Lebrun ».  Le western leur apparut comme une suite logique.  D’ailleurs, les « chansons de cow-boy » possédaient les saveurs folkloriques, adaptées à un climat moderne.  D’autres pionniers de la Musique Country au Québec dans les années 1940 et 1950 furent « Bobby Hachey, Marcel Martel, Paul Ménard, Roger Miron, Ti-Blanc Richard et Oscar Thiffault ».  Plus tard, « Lévis Bouliane, André Breton, Denis Champoux, Julie et Paul Daraîche, Armand Desrochers, Elaine, Régis Gagné, Georges Hamel, André Hébert, Marie King, Carole Laure, Renée Martel, Patrick Norman, Claude Patry, Larry Robichaud, Jerry et Jo’anne, Gildor Roy et Rock Voisine » s’ajoutèrent au nombre des vedettes country.  Le succès du « Festival Western de Saint-Tite », établi près de Shawinigan en 1968, témoigne de la grande vogue de cette musique au Québec.  Sa croissance en popularité et sa diversification de style…Plusieurs facteurs contribuèrent à accroître la popularité de cette musique aux États-Unis.  Le bouleversement social causé par la dépression des années 1930 et de la Deuxième Guerre mondiale rapprocha les gens des divers milieux et entraîna la fusion et le nivellement des goûts musicaux.  On assista à l’avènement des films de Hollywood mettant en vedette des « Cow-boys chantants » comme « Gene Autry, Tex Ritter et Roy Rogers », dont les styles étaient intentionnellement modérés afin de plaire au public des villes.  Enfin, les auteurs compositeurs de « Tin Pan Alley » adoptèrent certains procédés superficiels de la Musique Country.  Le Canada suivit ces tendances, pour les maintenir jusqu’aux années 1950.  Elles furent marquées par la popularité persistante des « Carter, Snow et Earl Heywood », de même que par l’émergence, entre la fin des années 1930 et le début des années1950 de nouveaux interprètes, notamment les « Bunkhouse Boys, les Hillbilly Jewels (incluant Joe Brown, plus tard le patriarche de la Family Brown) et Tex Cochrane » dans les Maritimes, « Sid Plamondor and His Western Pals » en Ontario, les « Happy Wanderers, Cammie Howard and His Western Five et Mac Beattie » à Ottawa, ainsi que plusieurs autres.  Plusieurs des principaux violoneux du Canada commencèrent également leur carrière à cette époque. Ailleurs au pays, les Provinces Maritimes incluant Terre-Neuve ont eu une Musique Country semblablement autosuffisante. Beaucoup des exécutants s’inspirent, pour leurs chansons, de sujets locaux et de traditions folkloriques régionales, de même que de l’œuvre d’autres artistes country de l’Est du Canada.  Parmi ceux-ci, on note « Omar Blondah » (Terre-Neuve) et « Charlie MacKinnon » (Cap-Breton).  Quelques interprètes de l’Est canadien des années 1970, « Stompin’ Tom » « Connors, Harry Hibbs, Dick Nolan, Roy Payne, Michael T. Wall et d’autres » ont misé sur leurs origines et ont connu une grande popularité dans les autres provinces, là où des émigrants de l’est du Canada étaient venus s’établir, en particulier à Toronto. Après son déclin en popularité au milieu des années 1950 en partie à cause de la montée du rock ‘n’ roll, la Musique Country reprit du terrain au cours des années 1960, en s’appropriant des éléments d’autres styles populaires.  Plusieurs artistes au Canada, tels « Tommy Hunter, les Mercey Brothers, Stu Phillips, les Rhytm Pals et plusieurs autres » abandonnèrent l’accompagnement traditionnel, en faveur d’un autre plus sophistiqué et d’un style vocal country moins caractéristique.  Réciproquement, « John Allan Cameron, Shirley Eikhard, Rita MacNeil et Anne Murray » entre autres, qui n’étaient pas identifiés spécifiquement au country, furent influencés par cette musique et furent populaires auprès des auditoires country. La fusion des chansons et de l’instrumentation country, avec les rythmes et attitudes rock qui ont eu lieu à la fin des années 1960 dans la musique des « Byrds, de Poco » et d’autres groupes Américains, fut annoncée par l’ensemble « Great Speckled Bird »  associé à « Ian and Sylvia », et adoptée par la suite au Canada par les « Good Brothers, Ronnie Hawkins, Danny Hooper, Murray McLauchlan, Sue Medley, Matt Minglewood, One Horse Blue, Colleen Peterson, Prairie Oyster, Rock ‘n’ horse et Jesse Winchester », pendant une partie ou la totalité de leur carrière.  Un important courant de Musique Country s’est aussi manifesté tout au long des années 1970, 1980 et au début des années 1990 chez des artistes établis ou plus jeunes, tels que « Carroll Baker, Bootleg, Marie Bottrell, Canadian Zephyr, Glory-Anne, Terry Carisse, Errol Ranville, le C-Weed Band, Eddie Eastman, Family Brown, Gary Fjellgaard, George Fox, Gilles Godard, Dallas Harms, le Midnite Rodeo Band, Anne Murray, Chris Nielson, Anita Perras, Ronnie Prophet, Donna Ramsey, Lee Roy, R. Harlan Smith, South Mountain, David Thompson et Laura Vinson ». Beaucoup de chanteurs ou groupes des années 1980, dont « Blue Rodeo, Ray Condo and the Hard Rock Goners, les Cowboy Junkies, les Dots, Grevious Angels, Junior Gone Wild, Rang Tango, les Razorbacks et surtout K. D. Lang ont intégré de nouveaux éléments aux styles country traditionnels ou, à l’inverse, des éléments country dans la musique rock et pop, tout en présentant cette musique à un plus vaste public.  Lang a également participé au mouvement néo-traditionnaliste des années 1980, comme l’a fait le « Great Western Orchestra ».

Old Time Music…La venue du phonographe aura permis la propagation de la musique aux États-Unis.  Il a été commercialisé au début du 20ème siècle, surtout dans les régions urbaines des États-Unis avant la Première Guerre mondiale.  La production de disques était donc essentiellement tournée à ce moment-là vers le public urbain du nord, avec la musique classique, les opéras et beaucoup d’airs à la mode.  La guerre finie, le niveau de vie augmente.  Parallèlement à cela, le coût de production du phonographe diminue et permet la fabrication en série de cet appareil, ce qui aura pour conséquence d’en augmenter les ventes et par le fait- même la diffusion de la musique. Puis apparaissent des maisons de disques qui deviendront vite très importantes. Tout naturellement, celles-ci vont rechercher de nouveaux marchés, de nouvelles musiques. Vu le potentiel du Sud jugé très prometteur ainsi que la multiplication des styles musicaux et des programmes que passent les radios locales, de nouvelles possibilités vont s’ouvrir.  Il faut savoir qu’en 1922, le Sud comptait déjà 500 stations de radios.  Leurs émissions de radio étaient destinées essentiellement à un public rural, dont le niveau de vie ne cessait d’augmenter; elles étaient souvent faites dans des hangars ou des granges désaffectées et il n’était pas rare que le samedi soir, les familles entières se réunissaient autour de la radio afin d’écouter les musiques, ce qui multipliaient encore les possibilités d’atteindre l’auditoire.  La demande pour obtenir les disques des artistes entendus à la radio se fait de plus en plus grande.  Fort de ce succès, deux de ces artistes qui avaient l’habitude de passer à la radio décident de tenter leur chance à New-York en 1922.  L’un s’appelle « Eck Robertson » (né en 1887 dans l’Arkansas), l’autre s’appelle « Henry Gilliand » et est âgé de 74 ans.  Ils gravent 6 titres les 30 juin et 1er juillet 1922 :  2 sont des duos de violons, 2 des solos par « Eck Robertson », et les 2 autres pièces sont jouées accompagnées d’un pianiste de studio.  C’est un an plus tard que la maison de disque « Victor » décide de les commercialiser sous forme de 78 tours :  « Sally Goodin et Arkansas Traveler ».  Contre toute attente, le succès est tout à fait conséquent, et notamment bien sûr, dans le sud Appalachiens.  Involontairement, « Eck Robertson et Henry Gilliand » venaient de graver sur disque les premiers morceaux de Musique Country.  Suite à leur succès, des découvreurs de talents partent dans le sud et enregistrent des centaines d’artistes, à l’aide de studios mobiles qu’ils installent dans des granges, des chambres d’hôtels, des boutiques de disques, ou bien avec l’aide de studios de radios locales.  Le centre naturel de cette nouvelle activité allait vite être « Nashville », seule ville d’importance dans le sud des Appalaches, et lieu de rencontres économiques, commerciales et musicales. Dès 1925, une station de radio de Nashville qui est financée par une compagnie d’assurance, présente un programme hebdomadaire sur la musique « Old Time ».  Cette émission va atteindre rapidement une extrême popularité avec le présentateur « Georges D. Hay » qui lui donnera le nom de « Grand Ole Opry », du nom de l’émission qui suivait sur la musique classique.  Le nom « Grand Ole Opry » restera définitivement lié à cette émission.  Dès 1932, « George D. Hay » organise sous des chapiteaux, des spectacles au modèle de l‘émission de radio, et qui attirent alors des foules gigantesques.  C'est en 1941 que le « Grand Ole Opry » emménage au « Ryman Auditorium ».  Cette année là, le réseau NBC rachète le réseau et diffuse l’émission à travers tous les Etats-Unis.  Au fil des ans, le « Grand Ole Opry » devient une institution et un passage obligatoire pour des musiciens qui vont ouvrir la voie au professionnalisme.  Quelques-uns de ces premiers professionnels qui enregistraient sans musiciens de studio, et dont l’œuvre musicale est aujourd’hui incontestable ont inspiré les générations suivantes.  Ce sont entre autres « Jimmie Rodgers et la Famille Carter » qui est composée de « A. P. Carter » son épouse « Sara » ainsi que sa belle-sœur « Maybelle ».  Ce groupe interprète des ballades en chantant en harmonie derrière un ‘leader ‘.  Il ont un répertoire de plusieurs milliers de chansons, leur jeu de guitare est des plus fluide et délié.  Ce style de guitare appelé le ‘carter style’ utilise les cordes basses pour jouer les mélodies, tout en conservant le rythme en brossant les cordes aiguës maintenues sur l’accord; c’est un des facteurs déterminants du succès de la « Famille Carter ».  Pour « Jimmie Rodgers », il apparaît en fait comme un chanteur de blues.  Durant sa courte carrière, il grave plus de 111 faces, dont la majorité sont des compositions personnelles tirées de son expérience avec une prédominance pour le blues.  Il est sans doute le premier véritable soliste de cette musique.  En effet, il a atteint une notoriété nationale grâce à sa personnalité et son style de musique.  Il a également créé beaucoup de vocations dont celle de « Gene Autry et Hank Snow ».   Par ailleurs « Jimmie Rodgers »  a bouleversé totalement la Musique Country; il l’a fait sortir du cocon montagnard Appalachien, personnifié par le style « Old Time » et lui a donné son ampleur.  Sa figure légendaire a suscité un véritable culte et c’est à juste titre qu’il fut le premier artiste a avoir été élu au « Country Hall Of Fame » en 1968 (musée à la gloire de la Musique Country).  Il est reconnu et salué comme le véritable fondateur de la Musique Country. C’est au cours du 20ème siècle que l’ouest Américain se peuple lentement au prix de nombreuses batailles avec les indiens. Cela donne bientôt naissance à de petites villes.  Ces grands espaces sont surtout peuplés par les grands troupeaux de vaches que mènent les fameux cow-boys.  Sur place, quelques journaux relatent la vie locale souvent en amplifiant les faits, et dont l’exactitude de ces derniers reste à prouver.  Pourtant, c’est en vantant les mérites de l’Ouest que bientôt tous les États-Unis, et même l’Europe entière se passionneront pour le « Far West ».  C’est là que l’image romantique et fantastique du cow-boy est née.  Cette image s’impose bientôt avec force dans la littérature, le cinéma et aussi la musique.  Bientôt, tout ce qui fait référence au « Far West » connaît un succès populaire.  Si pourtant la saga de l’ouest a bel et bien existé, la musique western, celle avec les « Cow-boys chantant » n’a eu que peu de temps pour se développer et ainsi donner naissance à un courant suffisamment important.  La musique western, qui s’est véritablement constituée dans les années 1920 - 1930, s’est donc principalement appuyée sur l’authentique « Cow-boy chantant ».  C‘est dans la solitude des cow-boys qui vivaient très durement et précairement, qui avaient toujours le risque d’un danger physique, qui ne dormaient pas assez et qui n’avaient aucune femme, que naissent les chants de cow-boys.  Ceux-ci sont basés à l’origine sur un poème écrit traitant de la vie de l’ouest et paru dans un journal local, puis chanté par un cow-boy sur un air du répertoire connu anglo-irlandais, qui transmet cela à ses compagnons, et qui eux-mêmes, font de même… En fait, tous les thèmes étaient chantés sur les 4 ou 5 mêmes airs de base, sans accompagnement musical.  Ces chants de cow-boy servaient surtout à rompre la monotonie et la solitude avec soi-même, ce qui peut expliquer qu’aucun cow-boy ne fut réellement bon chanteur et bon musicien.  Si l’on ajoute à cela la période des grands troupeaux, qui ne fut que très brève (1875 – 1900), on comprend que l’héritage musical ne peut être que très pauvre.  Toutes ces ballades vont bientôt passer dans le répertoire de la Musique Country par le biais des « Cow-boys chantant » du cinéma parlant.  Ces westerns que tournent de véritables Cow-boys, font voir au monde la vie de l’ouest.  Mais si ces acteurs sont de vrais Cow-boys, ce sont de bien piètres comédiens, et bien souvent, on s’aperçoit que leur jeu est plutôt catastrophique. Pour masquer tout cela en 1930, on décida de les faire chanter plutôt que  parler, ceci dans le but de cacher leurs défauts d’élocution.  Le résultat est alors inattendu : le succès est considérable.  Le film est « The Wagon Master ».  L’un de ces célèbres chanteurs est nul autre que « Gene Autry », qui avait pris la place du « Cow-boy chantant » dans un film, afin de cantonner ce dernier uniquement aux scènes de bagarres et d’actions.  D’autres célébrités sont : « Roy Rogers du groupe Sons of The Pioners et Patsy Montana » avec le très célèbre « I Want To Be A Cow-boy Sweetheart » en 1935. Mais dès 1945, avec l’évolution du cinéma, des technologies, et le besoin de renouveau, le style s’étouffe peu à peu.  C’est en 1955 que « Rex Allen » devient le dernier « Cow-boy chantant » du cinéma avec le film « Down Laredo Way ». Dans les années 1930, la musique montagnarde ne change presque pas mais poursuit un approfondissement et un prolongement de la ‘tradition Old time’.  Nashville et le « Grand Ole Opry » se flattent de résister à la corruption de la Musique Country.   Vedette du « Grand Ole Opry », « Roy Acuff » forme un petit orchestre, « les Smokey Mountain Boys (Speckled et Wabash Cannon Ball) ».  En modernisant constamment son orchestre, « Roy Acuff » a peu à peu joué un rôle de défenseur farouche de la tradition montagnarde au « Ole Opry ». Au début des années 1940, c’est toute la musique traditionnelle Appalachienne qui est en déclin.   De plus, l’influence de la Musique Country d’origine montagnarde se ressert géographiquement pour se situer autour de Nashville et des États du Sud Appalachien.  Face à cette situation, il devient de plus en plus inévitable que la Musique Country s’ouvre aux autres sons modernes de la musique du Sud Ouest pour qu’elle puisse survivre. 

Paroles et traduction de la chanson
«God's Gonna Cut You Down»
par Johnny Cash

God's Gonna Cut You Down (Dieu va te punir)

Johnny Cash a enregistré une version de "God's Gonna Cut You Down" sur American V : A Hundred Highways en 2003, d'une manière toute à fait différente de la plupart des versions gospels célèbres de la chanson.

Un clip posthume (Johnny Cash est mort en 2003), réalisé par Tony Kaye a été tourné à la fin de 2006. Il présentait un certain nombre de célébrités, dont Iggy Pop, Kanye West, Chris Martin, Kris Kristofferson, Patti Smith, Terrence Howard, Flea, Q-Tip, Adam Levine, Chris Rock, Justin Timberlake, Kate Moss, Sir Peter Blake, Sheryl Crow, Dennis Hopper, Woody Harrelson, Amy Lee, Tommy Lee, les Dixie Chicks, Mick Jones, Sharon Stone, Bono, Shelby Lynne, Anthony Kiedis, Travis Barker, Lisa Marie Presley, Kid Rock, Jay-Z, Keith Richards, Billy Gibbons, Corinne Bailey Rae, Johnny Depp, Graham Nash, Brian Wilson, Rick Rubin, Owen Wilson, Lisa Marie Presley et Jerry Lee Lewis. La vidéo a été tourné entièrement en noir et blanc.

La vidéo a remporté le Grammy Award 2008 du meilleur clip vidéo.

You can run on for a long time
Tu peux courir pendant longtemps
Run on for a long time
Courir pendant longtemps
Run on for a long time
Courir pendant longtemps
Sooner or later God'll cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira
Sooner or later God'll cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira

Go tell that long tongue liar
Va le dire à ce menteur
Go and tell that midnight rider
Va et dis le à ce cavalier de minuit
Tell the rambler, the gambler, the back biter
Dis le au vagabond, au joueur et au médisant
Tell 'em that God's gonna cut 'em down
Tôt ou tard, Dieu les punira
Tell 'em that God's gonna cut 'em down
Tôt ou tard, Dieu les punira

Well my goodness gracious let me tell you the news
Bien, ma bonté gracieuse, laisse moi te dire les nouvelles
My head's been wet with the midnight dew
Ma tête est humide de la rosée de minuit
I've been down on bended knee talkin' to the man from Galilee
Je suis tombé à genou et j'ai parlé à l'homme de Galilée
He spoke to me in the voice so sweet
Il m'a parlé avec une voix si douce
I thought I heard the shuffle of the angel's feet
Que j'ai cru entendre les pas d'un ange
He called my name and my heart stood still
Il m'a appelé et mon coeur s'est arrêté
When he said, "John go do My will ! "
Quand il a dit 'John, va exécuter Ma volonté ! "

Go tell that long tongue liar
Va le dire à ce menteur
Go and tell that midnight rider
Va et dis le à ce cavalier de minuit
Tell the rambler, the gambler, the back biter
Dis le au vagabond, au joueur et au médisant
Tell 'em that God's gonna cut 'em down
Tôt ou tard, Dieu les punira
Tell 'em that God's gonna cut 'em down
Tôt ou tard, Dieu les punira

You can run on for a long time
Tu peux courir pendant longtemps
Run on for a long time
Courir pendant longtemps
Run on for a long time
Courir pendant longtemps
Sooner or later God'll cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira
Sooner or later God'll cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira

Well you may throw your rock and hide your hand
Tu peux jeter ta pierre et cacher ta main
Workin' in the dark against your fellow man
Complotant dans l'obscurité contre ton prochain
But as sure as God made black and white
Mais, aussi sûr que Dieu fait le blanc ou le noir,
What's down in the dark will be brought to the light
Ce qui est tombé dans l'obscurité sera rammené à la lumière

You can run on for a long time
Tu peux courir pendant longtemps
Run on for a long time
Courir pendant longtemps
Run on for a long time
Courir pendant longtemps
Sooner or later God'll cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira
Sooner or later God'll cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira

Go tell that long tongue liar
Va le dire à ce menteur
Go and tell that midnight rider
Va et dis le à ce cavalier de minuit
Tell the rambler, the gambler, the back biter
Dis le au vagabond, au joueur et au médisant
Tell 'em that God's gonna cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira
Tell 'em that God's gonna cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira
Tell 'em that God's gonna cut you down
Tôt ou tard, Dieu te punira

Publié par alexandra_78 le 12 février 2009

Wanted Man (Take 1) Chanson de Bob Dylan

Paroles
Homme recherché dans l'Indiana
Wanted man in Indiana

Homme recherché dans l'Ohio
Wanted man in Ohio

Homme recherché à Texarkana
Wanted man in Texarkana

Homme recherché au Mexique
Wanted man in Mexico
Homme recherché à Sacramento
Wanted man in Sacramento

Homme recherché dans le vieux Cheyenne
Wanted man in ol' Cheyenne

Où que tu regardes ce soir
Wherever you may look tonight

Vous verrez peut-être cet homme recherché
You may see this wanted man
Homme recherché par Lucy Watson
Wanted man by Lucy Watson

Homme recherché par Jeannie Brown
Wanted man by Jeannie Brown

Homme recherché par Nellie Johnson
Wanted man by Nellie Johnson

Homme recherché dans cette prochaine ville
Wanted man in this next town
Eh bien, j'ai eu tout ce que je voulais
Well I've had all that I wanted

De beaucoup de choses que j'ai eu
Of a lot of things I've had

Et bien plus que ce dont j'avais besoin
And a lot more than I needed

De certaines choses qui ont mal tourné
Of some things that turned out bad
Homme recherché à Sacramento
Wanted man in Sacramento

Homme recherché au Tennessee
Wanted man in Tennessee

Homme recherché en Oklahoma
Wanted man in Oklahoma

Homme recherché à...
Wanted man in...
Homme recherché dans l'Indiana
Wanted man in Indiana

Homme recherché dans le vieux Cheyenne
Wanted man in ol' Cheyenne

Où que tu puisses regarder ce soir
Wherever you might look tonight

Vous verrez peut-être cet homme recherché
You may see this wanted man
Eh bien, je suis allé dormir à Shreveport
Well I went to sleep in Shreveport

Et je me suis réveillé à Abilene
And woke up in Abilene

Je me demande pourquoi diable je suis recherché
Wonderin' why the hell I'm wanted

À un endroit à mi-chemin entre
At some place half way between
Alors je suis rentré chez moi à El Paso
So I went home to El Paso

Je me suis arrêté pour me procurer une carte
Stopped to get myself a map

Je suis allé dans le mauvais sens pour aller à Juarez
Went the wrong way into Juarez

Avec Juanita sur mes genoux
With Juanita on my lap
Homme recherché dans l'Indiana
Wanted man in Indiana

Homme recherché au Mexique
Wanted man in Mexico

Homme recherché à Milwaukee
Wanted man in Milwaukee

Homme recherché à Buffalo
Wanted man in Buffalo
Homme recherché à Minneapolis
Wanted man in Minneapolis

Homme recherché dans le vieux Cheyenne
Wanted man in ol' Cheyenne

Où que tu puisses regarder ce soir
Wherever you might look tonight

Vous verrez peut-être cet homme recherché
You may see this wanted man
Homme recherché à Milwaukee
Wanted man in Milwaukee

Homme recherché...
Wanted man...

Homme recherché...
Wanted man...
Homme recherché...
Wanted man...

L'homme recherché Cheyenne (Jackson)
Wanted man Cheyenne (Jackson)

Où que ce soit
Where ever

Ville porte
Gate City

Bristol
Bristol

Source : Musixmatch
Paroliers : Bob Dylan
Paroles de Wanted Man (Take 1) © Universal Tunes, Big Sky Music

 

Paroles et traduction de la chanson «Take Me Home Country Roads» par John Denver

Take Me Home Country Roads
(Routes De Mon Pays, Menez-moi À La Maison)

Almost heaven, West Virginia
Presque le paradis, Virginie-Occidentale
Blue Ridge Mountains, Shenandoah River
Montagnes de Blue Ridge, rivière de Shenandoah
Life is old there, older than the trees
La vie est vieille là-bas, plus vieille que les arbres
Younger than the mountains, blowing like a breeze
Plus jeune que les montagnes, soufflant comme une brise

(Chorus) :
Country roads, take me home
Routes de mon pays, menez-moi à la maison
To the place, I belong
A l'endroit, auquel j'appartiens
West Virginia, Mountain Mama
Virginie-Occidentale, Mère des Montagnes
Take me home, country roads
Menez-moi à la maison, routes de mon pays

All my mem'ries, gather 'round her
Tous mes souvenirs, se concentrent autour d'elle
Miner's lady, stranger to blue water
Dame du mineur, étrangère à l'eau bleue
Dark and dusty, painted on the sky
Sombre et poussiéreuse, peinte sur le ciel
Misty taste of moonshine, teardrops in my eye
(1)
Saveur brumeuse du moonshine, larmes dans mes yeux

(Chorus)

I hear her voice, in the mornin' hours she calls me
J'entends sa voix, elle m'appelle dans les heures matinales
The radio reminds me of my home far away
La radio me rappelle ma maison au loin
And drivin' down the road I get the feeling'
Et en conduisant sur la route j'ai le sentiment
That I should have been home yesterday, yesterday
Que j'aurais dû être à la maison hier, hier

(Chorus)

Contenu modifié par Tibouflo
__________
(1) : Virginie-Occidentale : Il s'agit d'un état montagneux et rural où des communautés ont longtemps vécu dans un certain isolement.
(2) Mineur : Sa ressource principale fut longtemps constituée par les mines de charbon.
(3) Moonshine: alcool de contrebande, gnôle locale qui a la réputation de rendre aveugle.

Publié par cyrilb  le 2 juillet 2004 

« Woody Guthrie », restera en marge de ce courant. L’un des pères fondateurs de ce style n’est nul autre que le célèbre violoniste « Bob Wills », grand ami du père de « Lee Roy Parnell ».  Il y eu aussi « Milton Brown, Bill Boyd, Spade Cooley ».  Cependant, l’après-guerre sonne le déclin du « Western Swing », avec entre autres l’arrivée des « Juke-Boxes », plus rentables qWestern Swing....C’est dans les années 1930 qu’est né le « Western Swing » au Texas.  Un État alors relativement peu peuplé.  Mais le pétrole change tout cela et attire de nombreuses personnes dans ces lieux semi-désertiques, alors ouverts à toutes sortes de musiques, mais surtout influencés par le jazz de la Nouvelle-Orléans et la musique mexicaine. Il y avait bien le chant Cow-boy et la tradition anglo-irlandaise, mais ils ne s’imposaient pas vraiment.  Le Texas, de par son exploitation pétrolière, se peuple rapidement jusqu’à la fin des années 1920.  Les nouveaux habitants apportent avec eux la tradition de leur région, notamment celle des orchestres à cordes des Appalaches, mais aussi les réunions communautaires du samedi soir.  Les Texans ont du mal à accepter la morale des gens venus des Appalaches, ainsi que les danses où l’on ne se touche pas vraiment.  Ces réunions du samedi soir connaissent un très grand succès, de sorte que les salles devenues trop petites, s’agrandissent au point tel que l’on n’entend bientôt quasiment plus les orchestres jouer. Les orchestres eux aussi s’agrandissent rapidement, y ajoutant des cuivres comme à la Nouvelle-Orléans, une section rythmique basse, batterie, et ensuite des instruments électriques empruntés au blues et au jazz. La musique texane des années 1930 sert surtout à distraire et à faire danser, souvent sur des paroles absurdes et des jeux de mots douteux.  Cette musique dégage par-dessus tout un swing irrésistible, d’où le nom qu’on lui a progressivement attribué.  De nombreux artistes de « Western Swing » ont également joué dans des westerns cinématographiques. Cependant le « Western Swing » a ouvert la voie à tous les autres genres de la Musique Country, dans laquelle on a introduit l’improvisation instrumentale.  Il existe deux phénomènes musicaux particuliers qu’il ne faut pas négliger.  Il s’agit tout d’abord de la musique cajun, qui se caractérise par une prédominance du folklore français imbibé de blues noir et de violon Appalachien.  À côté du traditionnel violon,  l’instrument privilégié de la musique cajun, il y a l’accordéon apporté par les allemands au cours du XIXième siècle.  La musique cajun va incorporer à ses composantes d’autres éléments comme le « Western Swing » et le Rythm and blues noir des années 40.  Le second phénomène qui est très particulier est celui de « Woody Guthrie ».  Compositeur de textes très ‘littéraires’ chaleureux et généreux, il s’exprime dans la plus pure tradition country.  Son style de guitare est inspiré de « Maybelle Carter » de la « Famille Carter ».  Très fidèle à sa personnalité,ue les grands orchestres de « Western Swing » qui s’éteignent doucement dans les années 1950. Les bouleversements de l’après-guerre, les doutes, les interrogations, l’existence du sud rural prolétaire, l’incorporation massive des jeunes dans l’armée vont influencer grandement la Musique Country.  L’innocence et la naïveté des thèmes des années 1930 laissent place progressivement à la nostalgie et à l’amertume.  C’est ce qu’explique dans sa chanson « Ted Daffan » avec « Born To Lose » qui devient un succès auprès des travailleurs sudistes.  Ce morceau a été superbement repris par « LeAnn Rimes ». Dès lors, des sujets tabous, autrefois interdits dans la Musique Country y font leur apparition : le divorce, l’alcool, l’infidélité, le tabac, la vie dissolue… La morale d’hier est encore trop proche pour ne pas laisser de traces, cette nouvelle vie est vécue comme une trahison, une débauche.  C’est ainsi que peu à peu, cette musique amère, désabusée et pessimiste devient prédominante dans le country.  Le lieu central d’action de ces chansons sont les bars miteux, les « Honky Tonk ». Après l’après-guerre, les grandes maisons de disques ont du mal à trouver les goûts musicaux de l’auditoire.  C’est dans ce flou artistique, alors que les coûts de production et de fabrication de disques diminuent que les ‘labels’ indépendants voient le jour.  Ils essaient  dès lors d’occuper des créneaux peu exploités par les majeurs.  Ces musiques sont souvent le résultat du brassage de populations minoritaires, c’est ainsi que de nouvelles compagnies indépendantes vont donner le jour au « Honky Tonk ».

Honky Tonk...Né vers les années 1940, le « Honky Tonk » prend ses racines dans la grande crise de 1930 et dans le pessimisme prédominant de cette décennie. Le « Honky Tonk » est le prolongement logique de la Musique Country dans son histoire.  En fait, il succède au « Western Swing » au fur et à mesure que la formule des grands orchestres devient plus viable. La formation d’un groupe de « Honky Tonk » est souvent la même : un chanteur (souvent guitariste), une guitare électrique, un violon, un piano, une contrebasse, une batterie et une steel guitare qui devient un instrument prédominant à cette époque, et qui aujourd’hui reste encore un emblème du country.  Venu à l’origine du Texas, le « Honky Tonk » devient aussi la musique préférée des Appalaches, ce qui est étonnant, puisque c’est la réunion d’un style moderne et d’un style nettement plus traditionnel. A la fin de la guerre, les groupes de Nashville s’inspirent énormément du style ‘jazz hot’ qui vise à faire danser. C’est le mélange du style Appalachien et de la musique de l’ouest : « Carl Smith, Ernest Tubb (la chanson « Walking The Floor Over You » connaît un énorme succès en 1942), Merle Travis, Lefty Frizzel (repris récemment par « Merle  Haggard » avec « If You Got The Money, I’ve Got Yhe Time » qui date de 1950), Tennessee Ernie Ford…Étant écrivain, dessinateur, compositeur, acteur de cinéma, chanteur et guitariste « Merle Travis » devient un des pionniers du « Honky Tonk » à partir de 1946.  Il grave une série de pièces rythmées, pleines de verve et d’humour « So Round, So Firm, So Fully Packed… ».  Il a eu beaucoup d’influence sur « Chet Atkins et Doc Watson ».  En 1946 « Hank Thompson » débute dans le genre « Western Swing ».  Il devient vite une vedette du « Honky Tonk » avec « Wild Side Of Life », car il a su adapter sa musique pleine de swing et d’humour aux nouveaux courants de la Musique Country. Le « Honky Tonk » était vraiment le mixage de tous les styles de country d’avant-guerre, et a vu la synthèse de sa particularité au sommet, avec un chanteur qui apparaissait comme un pur chanteur « Honky Tonk »;  celui-ci a influencé la plupart des musiciens actuels et j’ai nommé « Hank Williams ».  Ses chansons « Cold Cold Heart, Jambalaya, Your Cheat’ Heart » ont été reprises par tous les grands de la Musique Country, mais aussi par des gens comme « Ray Charles, Elvis Presley, Tony Bennett… ».  Il est mort alcoolique à 29 ans alors qu’il était une superstar…  Il sera élu au « Country Hall Of Fame » en 1961 et il se révèle comme une des figures emblématiques de la Musique Country. Il apparaît alors de nouveaux artistes qui n’utilisent pas les sons jazzy du « Honky Tonk ».  C’est le cas par exemple de « Slim Whitman » ou encore « d’Hank Snow ».  Ce dernier devenu vedette au « Grand Ole Opry » a toujours lutté contre la sur-commercialisation de la Musique Country. Parallèlement à cela se développe un courant féminin de la Musique Country.  La guerre, qui donne une autre place économique et sociale à la femme, provoque ce changement.  Ces solistes féminines se partagent dorénavant la vedette avec les solistes masculins, alors que quelques années plus tôt, leur présence était surtout à l’intérieur de groupes.  Voici quelques exemples de « Honky Tonk Girls ».  D’abord « Kitty Wells », première grande vedette féminine (qui a commencé en duo avec son mari « Johnny Wright ») ; elle s’impose en solo en 1952 avec « It Wasn’t God That Made Honky Tonk Angels ».  Il y a aussi « Laverne Williamson » qui mêle la tradition montagnarde aux rythmes du « Honky Tonk ».   En outre, « Jean Shepard » est considérée comme le modèle féminin du « Honky Tonk », alors que « Rose Maddox » influencée par le « Western Swing » va se distinguer par sa musique swingante qui la fera apparaître comme une précurseur du « Rockabilly ». Le « Honky Tonk » connaît un succès commercial sans précédent, les ventes atteignent des sommets. De nos jours encore le « Honky Tonk » a toute sa place, et ce n’est pas des artistes comme « Heather Myles » ou bien même « Alan Jackson » sur bon nombre de ses morceaux qui contrediront cet état de fait.

Bluegrass…Dans les années 1940 – 1950, le « Honky Tonk » est triomphant, faisant même l’unanimité.  C’est en partie en réaction à cette ‘débauche morale et musicale’ que « Bill Monroe » se présente comme un fervent défenseur de la tradition montagnarde et de la musique « Old Time ».  Débutant dans les années 1930, mais n’émergeant réellement que dans les années 1930 – 1940, le « Bluegrass » est à son heure de gloire dans les années 1940 à 1950.  Utilisant des instruments traditionnels acoustiques, « Bill Monroe » au doigté très rapide, et « Earl Scruggs » développent la virtuosité du jeu, notamment de la mandoline mais aussi du banjo, et surtout ces fameuses harmonies vocales avec une justesse de chant impressionnante. La particularité du « Bluegrass » est la succession de solistes, souvent virtuoses, qui improvisent, choses reprises aux petites formations de jazz, mais avec les instruments typiques du « Bluegrass », tels que la mandoline, guitare, banjo, contrebasse, dobro et violon.  Si le « Bluegrass » se veut réactionnaire vis-à-vis du « Honky Tonk » ou du « Western Swing », il n’en est pas moins révolutionnaire dans le jeu et l’originalité.  Par ailleurs, le « Bluegrass » a pour objectif de redonner des morales et de stopper les exagérations du « Western Swing » puis du « Honky Tonk ».  « Bill Monroe » se veut un défenseur de la morale et de la tradition.  Ce n’est pas pour rien qu’il se présente en scène avec un costume et un grand chapeau blanc. De nos jours, et depuis la bande originale du film « O’Brother », le « Bluegrass » fait un impressionnant retour en force.  Bien que depuis son invention, il ne soit jamais disparu, les années 2000 montrent un intérêt grandissant pour ce retour aux racines.  En effet, quel bonheur d’écouter des artistes actuels se faire plaisir sur de la musique acoustique, tel qu’il y avait voilà 60 à 70 ans, mais avec une qualité sonore de beaucoup supérieure. Écoutez « Patty Loveless » faire des prouesses vocales sur son album « Mountain Soul » sorti en 2001, ou bien encore l’intégralité des discographies de « Rhonda Vincent et Alison Krauss », bien que mélangeant « Bluegrass et Folk », « The Lynn Morris Band… ».  Plus étonnant, des artistes qui sortent de leur registre habituel et qui excellent dans un petit morceau de « Bluegrass ».  « Garth Brooks » avec « Don’t Cross The River » sur son dernier album « Scarecrow », mais aussi « Alan Jackson » qui rend hommage à « ZZ Top » sur le ‘tribute’ « Sharp Dressed Men », et même « Travis Tritt » qui fait la seconde voix sur certains morceaux de l’album de « Patty Loveless ».  Sa Compilation « O’Sister », sortie dernièrement, vous fera découvrir les meilleures artistes « Bluegrass » féminines d’aujourd’hui.  Mais n’hésitez pas non plus à vous plonger à la rencontre des grands d’hier, tels les « Lester Flatt, Stanley Brothers… ».  Sachez que le premier morceau enregistré par le « King Elvis » ne fut autre que « Blue Moon Of Kentucky » de « Monroe et Scruggs ».

Hillbilly Boogie…Arrivant du « Western Swing » mais plus influencé par le gospel et le blues, « Moon Mullican » va apporter une nouvelle manière de jouer le piano sur un tempo original : le « Boogie » (Boogie Woogie) : ce style s’appellera le « Hillbilly Boogie » (Hillbilly, en référence au origine country). Le « Hillbilly Boogie » a connu son heure de gloire dans la période 1940 – 1950 avec la ‘guitar boogie’ « d’Arthur Smith »;  le « Hillbilly » des « Delmore Brothers » va, avec les œuvres de « Merle Travis » et grâce à une grande prédominance acoustique, jeter les bases de la musique moderne.  On s’accorde à dire aujourd’hui que le « Hillbilly » va donner naissance au « Rockabilly », au « Rock ’n’ Roll » et au « Rythm ’an’ Blues » : mais il n’est nul besoin de se rappeler qu’un « Bill Haley » fut d’abord un chanteur de « Hillbilly Country ». Cette évolution est vraiment essentielle pour la Musique Country, car elle donne ses racines à la Musique Country moderne appelée : la « Country and Western ».

Cajun… Cette musique est née fin du 18ème siècle, mais fut influencée tout au long de son histoire. La musique « Cajun » est un mélange de genres musicaux et d’influences culturelles. Ses racines puisent dans le vieux folklore français des Cajuns, mais s’entendent aussi dans la musique américaine, amérindienne, allemande, espagnole et africaine. Les colons français installés dans la province canadienne d’Acadie en 1604, furent déportés par les Anglais au milieu du XVIIIième siècle, trouvant refuge en Louisiane dans les marécages (Bayous) de la région de Lafayette.  La Louisiane devenant américaine en 1803, le peuple cajun maintint la tradition musicale, l’instrument traditionnel était à l’origine le violon, mais l’accordéon diatonique s’est vite imposé au début du 20ème siècle. C’est en 1928 que les premiers disques de Musique Cajun furent enregistrés par « Joseph Falcon » notamment les célèbres « Lafayette et The Waltz ». À l’origine inspirée du folklore français, le Musique Cajun assimila successivement les influences des cultures musicales avoisinantes, utilisant outre l’accordéon, le ‘fiddle’ du « Western Swing » ainsi que les rythmes du blues, du rock de la Nouvelle-Orléans, mais en conservant dans le répertoire, des valses et ballades.  La Musique Cajun connaît deux styles : la « Cajun » proprement dit (traditionnel) et le « Zydeco » (style ‘haricot’) de « Clifton Chenier » dont le célèbre « Joe Blon » « d’Harry Choates » est reconnu comme un des plus grands succès de la Musique Country.  De nos jours, cette musique connaît un véritable essor et fait partie intégrante des musiques régionales d’Amérique du Nord.  Il existe un nombre important d’artistes et d’interprètes de ce style musical : « Zacharie Richard, Alfonse Ardoin, Dennis McGee, Michael Doucet, Sady Courville, Bee Deshotels, Wallace Read, Milton Molitor, Alex Broussard, Doc Guidry » et bien d’autres encore ! Mais la chanson la plus célèbre consacrée aux habitants des ‘Bayous’ est sûrement « Jambalaya » de Hank Williams » dont la paternité des paroles fut également revendiquée par « Moon Mullican ».  Ce dernier fit un succès avec « New Joe Blon ».  On peut dire que « Williams et Mullican » furent les précurseurs du « Rockabilly » et du « Rock ‘n’ Roll ».

Rockabilly…C’est dans les années où la Musique Country semble la plus prospère qu’elle connaît sa plus grande crise. C’est dans cette euphorie que la Musique Country n’a pas vu venir la vague contestataire du « Rockabilly ».  Les termes « Rock » et « Roll » étaient usuellement employés par les chanteurs noirs pour inviter à la danse.  Mais une connotation érotique contenue dans un second degré les avait fait bannir du vocabulaire des chanteurs blancs.On sait que l’influence noire a été constante sur la Musique Country.  Avec le « Honky Tonk », c’est toute la Musique Country qui est imbibée d’influences noires.  Dès lors, la Musique Country comprend de plus en plus de « Boogie Woogie ».   « Arthur Smith, Merle Travis, Moon Mullican, Hank Williams » apparaissent comme les précurseurs du Rockabilly. En 1952, « Alan Freed » va plus loin en proposant un programme radiophonique de musique rythmée du nom de « Moondog Rock and Roll Party » pour le public blanc, avec une majorité de chanteurs noirs.  Le succès sera tel qu’on donnera son nom à cette nouvelle musique. Pendant la même période, « Bill Haley » un chanteur guitariste, fanatique de « Western Swing » et de « Rythm’ an’ Blues », connaît une grande popularité.  Avec « Rock Around The Clock » en 1955, « Bill Haley » transforme son succès en un véritable phénomène de société et fait du « Rock ‘n’ Roll » la musique des jeunes de toute l’Amérique. C’est sous l’impulsion de « Sam Phillips » que ce nouveau genre de musique va se faire connaître véritablement.  « Sam Phillips » fasciné par le ‘feeling’ des chanteurs noirs se met à la recherche d’un jeune blanc qui serait capable de faire de même.  C’est au cours de l’été 1954 qu’il trouve l’homme qu’il lui faut.  Il s’agit d’un jeune camionneur, originaire de Tupelo, Mississipi.  Son nom « Elvis Aaron Presley ».  Il l’enregistra le 5 juillet 1954 en compagnie de « Bill Black » (bassiste) et de « Scooty Moore » (guitariste).  C’est à ce jour précis que le « Rockabilly » est né, étant un emprunt à la Musique Country et au blues noir, c’est à dire une synthèse du « Hillbilly Boogie » et du « Rock ‘n’ Roll » qui avaient été popularisés par « Bill Haley et Alan Freed ». La voie est maintenant ouverte à cette nouvelle musique grâce à « Elvis Presley ».  Entre 1954 et 1958 le « Rockabilly » domine la Musique Country, il est la concrétisation musicale de la révolte d’une classe d’âge au sein de la société blanche du sud.  Il y aura également un impact sur les jeunes blancs du nord ainsi qu’en Europe.  Le « Rockabilly » ne connaîtra en fait qu’un bref  ‘âge d’or’  puisque dès 1957 – 1958 il se dissout de plus en plus dans le Rock ‘n’ Roll, en oubliant ses traits caractéristiques.  « Sam Phillips » restera une figure de la musique américaine d’après-guerre et sera l’objet d’un culte parmi les amateurs. La Musique Country pendant ce temps-là semble ne plus avoir existé puisque les artistes les plus confirmés enregistrent des morceaux de « Rockabilly ».  L’existence du « Rockabilly » au sein de la Musique Country l’aura finalement obligée à se renforcer, à se redéfinir et à s’adapter. En effet, de l’influence noire au « Western Swing » , en passant par l’usage de la basse claquante et son rythme, les ingrédients du « Rockabilly » ont presque tous existé dans la Musique Country avant son émergence. L’innovation du « Rockabilly » est son impact commercial ainsi que la sensualité qu’il dégage.  Comme ces éléments sont les caractéristiques des adolescents sudistes, il était incontournable que la Musique Country les englobe tout comme elle l’avait précédemment fait pour les autres innovations. Quelques artistes qui ont marqué le « Rockabilly ».  « Elvis Presley », avec la violence de son phrasé, la sensualité de sa voix chaude et son jeu scénique et provocateur lui ont assuré un succès phénoménal.  « Jailhouse Rock, Good Rockin’ Tonight,… ».  En outre, « Johnny Cash », dans ses chansons, le rythme est important; il est  ponctué de solos de guitares électriques.  Superbe compositeur, il traitera parfois des problèmes de société.  Il reste fidèle à la musique de ses débuts.  Pour ce qui est de « Jerry Lee Lewis », son répertoire, il l’emprunte aussi bien au « Honky Tonk » qu’au « Rythm ‘an’ Blues », mais il n’oublie pas d’apporter sa touche personnelle indélébile.  Il a su s’adapter au mouvement du « Rockabilly », restant encore aujourd’hui un nom important de la Musique Country. On n’oubliera pas de citer « Gene Vincent », compositeur du célèbre « Be Bop a Lula ».  Par ailleurs, « Buddy Holly » pratique une musique plus douce et tranquille que les autres artistes, mais ceci n’empêche pas un rythme effervescent.  « Wanda Jackson »,  ‘Reine’ incontestable du « Rockabilly », elle a su se maintenir au premier plan de la Musique Country au moyen de ballades « In The Middle Of Heartache » et d’une reconversion au gospel.

La période de 1954 à 1958 demeure un des moments les plus créateurs de l’histoire de la Musique Country.  Face à la concurrence du « Rockabilly », le monde de la Musique Country réagit en s’engageant dans la voie de la commercialisation à outrance,  créant le « Nashville Sound ».

Nashville sound…Depuis toujours, le désir pour certains artistes de paraître ‘urbain’ ou encore, de coller le plus possible aux variétés américaines, était en germe dans la Musique Country.  Ce sentiment est très fort après-guerre;  l’immigration, l’industrialisation dans les villes du nord permettent aux chanteurs d’atteindre un nouveau public, à priori rebuté par la musique d’origine rurale. Dès la fin de la guerre, nombre d’artistes sudistes ont commencé à adopter des sonorités plus douces, commerciales, ‘easy listening’ (faciles à écouter).  Ceci leur a valu d’ailleurs le surnom familier de ‘Country Crooners’ , puisqu’ils essayaient de faire concurrence aux vrais ‘crooners’ comme « Frank Sinatra ou Frankie Laine ».  Les « Country Crooners » ont eu un parcours traditionnel, mais la vie, les goûts personnels leur ont permis d’élargir leur audience. Le premier véritable « Country Crooner » est « Eddy Arnold ».  Il entreprend sa carrière en 1944 (de 1937 – 1944, il agit comme chanteur de « Pee Wee King »).  C’est en faisant de nombreux efforts pour se débarrasser de son image rural (accent, jeu de scène), et c’est en étant l’un des premiers à s’élancer dans un style urbain et policé, qu’il pourra déborder amplement le public de la Musique Country. Même si « Clyde ‘Red’ Foley » a des racines rurales plus ou moins prononcées, ses réels efforts lui ont permis d’être considéré comme un « Country Crooner ».  Ce sont avec des pièces comme « Mississipi, Midnight » qu’il a connu un gros succès, s’imposant ainsi comme le ‘Gentleman’ de la Musique Country. S’investissant corps et âme dans la guitare, « Chet Atkins » met au point un jeu à quatre doigts ultra sophistiqué et complexe.  Dès 1950, ce jeu de guitare lui permet d’enregistrer pour RCA. Son talent incontesté lui permet de devenir l’accompagnateur le plus demandé au « Grand Ole Opry ».  Pour l’ouverture d’un bureau permanent à Nashville, RCA choisit naturellement « Chet Atkins » pour en prendre la direction.  Il rassemblera les musiciens, s’occupera des arrangements et des séances.  Il sera principalement entouré des mêmes musiciens de Nashville dont : « Hank Garland et Grady Martin » (tous deux guitaristes), « Floyd Cramer » (pianiste), « Bob Moore » (bassiste), « Charlie McCoy » (harmoniciste).  Ils deviendront les premiers musiciens de studio à Nashville.  Une longue amitié et une pratique musicale commune et ancienne leur permettent de constituer un clan fraternel qui saura s’imposer à Nashville. Ce « Nashville Sound » est une musique perfectionniste, élégante, légèrement marquée par le jazz mais également décontractée et facile à écouter.  Le professionnalisme de ces musiciens vont leur assurer une omniprésence quasi écrasante.  Le succès commercial que « Chet Atkins » recherche, il l’obtiendra avec « Eddy Arnold ».  Il poursuivra dans cette même voie, en capturant tout ce qui rappelle trop les origines rurales de la Musique Country, renforçant ainsi le rythme avec une double ligne de basses (contrebasse, basse électrique).Face au « Rock ‘n’ Roll » « Chet Atkins » apparaît comme le seul espoir de Nashville.  Il décide  alors de se lancer dans deux directions.  Tout d’abord, il accueillera tous les amateurs de variétés qui ne se reconnaissent pas dans le « Rock ‘n’ Roll ».  Puis, il récupéra les artistes du « Rockabilly ».  Il commercialise encore le « Nashville Sound » en y ajoutant des violonades et le chœur, au son sophistiqué de ses musiciens de studio. En compagnie d’autres producteurs, « Don Law, Owen Bradley », de la chanteuse « Anita Kerr » ainsi que de quelques musiciens de studio, « Chet Atkins » impose définitivement le « Nashville Sound » au sein comme au-dehors de la Musique Country.  Mais au cours des années 1960, la sur-commercialisation du « Nashville Sound » finit par le transformer en une sorte de musique d’ambiance aseptisée… c’est pourquoi « Chet Atkins », lui même, prônera un retour à la tradition. Le « Nashville Sound » en donnant une teinte urbaine et policée à la Musique Country, lui a donné aussi l’honorabilité que les ‘hillbillies’ souhaitaient eux-mêmes acquérir.  Ceci explique sans nul doute le long succès des principaux artistes du « Nashville Sound » comme : « Jim Reeves, Marty Robbins, Patsy Cline, Skeeter Davis, Connie Smith… ».Entre le « Rockabilly » et le « Nashville Sound », le « Honky Tonk » a maintenu une présence discrète mais réelle, grâce à des musiciens fidèles aux sources.  Ce nouvel « Honky Tonk » a incorporé quelques sonorités à la mode, celles du « Nashville Sound » mais surtout celles du « Rockabilly ».  Il délaissera le violon mais la steel guitare atteindra une omniprésence générale.  Ceci sera possible grâce à de remarquables musiciens, tels que «  Pete Drake, Lloyd Green, Buddy Emmons, Speedy West ou Ralph Mooney ». Autour de ce « Honky Tonk » , irisé d’un soupçon de « Rockabilly » se formera un bloc traditionaliste qui s’opposera au « Nashville Sound » et à tous ses excès.  De 1958 à 1962, « Ray Price » s’imposera comme le tenant de la tradition « Honky Tonk » avec « Crazy Arms, City Light, My Shoes Keep Walking To You ».  « George Jones » , quant à lui, fortement influencé par « Hank Williams », ne connaîtra le succès qu’au début des années 1960 à Nashville, où il apparaîtra comme un défenseur farouche de la tradition « Honky Tonk » « The Window Up Above, She Thinks I Still Care, Why Baby Why ».  Par ailleurs, « Red Sovine » a créé un genre particulier de la Musique Country, la chanson pour routiers, promus au rang de nouveaux cow-boys sillonnant l’Amérique moderne.  Son style est très rythmé, ancré dans le « Honky Tonk » , avec de forts emprunts au « Rockabilly » « Giddyup 60, Phantom 309, Teddy Bear ».  « Johnny Horton » est connu pour « Honky Tonk Man Style », très proche du « Rockabilly » mais également pour ses sagas historiques « Sink The Bismark, North To Alaska, Battle Of New Orleans ». Ces artistes et encore bien d’autres ont su démontrer par leur succès que la Musique Country, soumise à l’électrochoc du « Rockabilly » puis à l’anesthésie du « Nashville Sound » a réussi à conserver un important fond traditionnel qui se révélera être une ressource importante à partir du milieu des années 1960.

Folk…C’est dans les années 1920 – 1930 que ce phénomène prend ses racines au sein de l’intelligentsia de New-York.  Ce courant de pensée défend les valeurs jugées fondamentales de l’Amérique : liberté, démocratie, autarcie culturelle et économique…  Ce phénomène attire de nombreux ‘Countrymen’ dont « Woody Guthrie ». L’idéalisme de cette musique est défendu dans les universités du Nord.  Le « Folk » est une musique essentiellement acoustique qui devient un véritable moyen de contestation de la société existante.  Ses porte-parole sont : « Bob Dylan, Pete Seeger… ».  Contradictoire, ce mouvement prend ses racines dans la tradition sudiste et de « l’Old Time Music » qui prêchaient une culture traditionaliste, conservatrice et ségrégationniste, ce qui est un paradoxe, puisque par ce biais, les Dylan et autres réactionnaires prônent l’antiraciste, l’idéologie progressiste…  Mais ce que l’on peut dire, c’est que le « Folk boom » a permis au Nord de s’ouvrir aux musiques du sud.  C’est ainsi que « l’Old Time Music » a réagi, c’est « l’Old Time Revival » dans les années 1960, avec « Doc Watson » ; mais aussi le « Bluegrass » avec le « Newgrass ».  C’est pour ainsi dire, une période qui manque d’identité.

The Outlaws…C’est à la fin des années 1960, qu’en réaction au « Nashville Sound » et contre les ‘Crooners’ du ‘Country Pop’ des années 1970 que naît ce mouvement C’étaient des musiciens qui prétendaient faire leur propre country et être indépendants du monde de Nashville du point de vue de l’écriture, de la production et des arrangements de leur musique.  Ce sont souvent des marginaux qui n’entrent plus dans les valeurs du country, et qui bien souvent ont fait de la prison, ont été alcooliques…  Ils intéressent souvent plus le monde du « Rock », des hippies…  Les plus connus d’entre eux sont : « Waylon Jennings, Willie Nelson, Kris Kristoferson… »  Bien qu’ils renient la Musique Country de cette époque, ils n’hésitent pas à revendiquer leurs influences country de cette même époque.  Cela n’empêche pas un certain succès, mais idéologiquement peu précis.

Heureusement, on s’achemine vers une période magnifique : « Le New Country ».

Le New Country…Depuis le début des années 1980 et jusqu’à nos jours,  la Musique Country connaît un engouement considérable, devenant par là même, une industrie fort rentable et prospère.  Si comme on a pu le voir, chaque période de 20 à 30 ans a vu naître un style de country nouveau, tout en laissant la place aux anciens, les années 80 marquent une nouvelle ère. En effet, il ne s’agit plus là, véritablement d’un nouveau style, bien que le côté country rock se fasse une place de plus en plus importante, mais d’une nouvelle façon de faire les choses. Tous les styles de country ont été faits; maintenant, il s’agit d’élever le niveau musical, la qualité du son, etc…  Un même artiste peut très bien faire du « Bluegrass » du « Country Rock » du « Honky Tonk », à l’exemple de « Garth Brooks » dans son album « Scarecrow » qui réunit quasiment tous les styles de country existants.  Cependant, un artiste peut aussi rester dans un style précis, tout comme « Heater Myles » pour le « Honky Tonk ».  Le « New Country » est cette émergence de talents nouveaux qui, petit à petit remplacent les stars de l’époque qui, malheureusement disparaissent les unes après les autres, et qui arrivent avec un talent et un niveau musical bien souvent supérieurs.  C’est une période qui peut apparaître comme rassurante pour la pérennité de la Musique country, car elle démontre que malgré les mouvements des temps passés, la dureté qu’elle a subie et ses revers au cours de l’histoire, elle a toujours su réapparaître et revenir sur le devant de la scène, plus forte que jamais. Depuis le début des années 1980, la Musique Country s’est étendue au monde entier, notamment en Australie, en Suisse et en Allemagne, mais malheureusement guère en France, bien que la tendance ait l’air de s’inverser… Souvent critiquée par bien des gens, comme une musique facile et faite à la chaîne, on s’aperçoit vite que cela n’est pas le cas, et bien au contraire, la complexité de certains morceaux, de certaines productions laisserait rêveurs bien des jazzmen.  La Musique Country s’est beaucoup développée par le biais de l’époque « Folk » des années 60 à 70, et bien souvent ces gens qui pensent connaître ce qu’est la Musique Country, parce qu’ils connaissent deux artistes et demi affirment que le « New Country » est mauvais.  Je leur dirai simplement :  écoutez les « Alan Jackson, Darryl Worley », en passant par « Trick Poney, Randy Travis, Travis Tritt, Dixie Chicks » et plusieurs autres;  le « New Country » atteint des sommets en qualité et en diversité. Il est évident que vous trouverez l’artiste qui vous fera vibrer.  Et encore, cette année a vu apparaître des ‘newcomers’, ces nouveaux artistes qui seront la relève de demain, et qui n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs : « Joe Nichols, Kevin Denny… ».  La Musique Country est aussi une façon de vivre.  Il faut bien souvent faire l’effort d’aller au devant d’un nouvel artiste, d’écouter plusieurs fois un ‘CD’ pour s’y baigner complètement.  La Musique Country est une musique culturelle qui s’apprend.  Cela demande des efforts, mais quel plaisir de savourer ces mélodies légendaires qui nous ont tous fait rêver un jour ou l’autre, et qui nous feront rêver longtemps encore.

Son caractère canadien…La musique country canadienne a généralement suivi le modèle de celle des États-Unis mais  elle a aussi développé certaines caractéristiques distinctives.  Du fait que les cultures ethniques n’aient pas été assimilées au Canada comme elles le furent aux États-Unis, le folklore européen et les styles de musique populaire ont eu une influence indéniable sur la musique country,particulièrement dans l’Ouest.  Ces influences sont bien visibles dans la musique des accordéonistes « Gaby Hass (Tchécoslovaquie), Walter Ostanek (Slovénie) et Olaf Sveen (Norvège) » ,des violoneux « Al Cherny et Victor Pasowisty (Ukraine), de la Carlton Showband, de Larry McKee and The Shandonairs et des Irish Rovers (Irlande), ainsi que des Emarald, Polka Dots, Western Senators et D-Drifters 5 (Europe de l’est) ». Les styles vocaux du country canadien diffèrent également de ceux des États-Unis dans la mesure où ils utilisent des accents régionaux.  Les chanteurs canadiens ont généralement une voix plus grave et moins nasillarde que leurs collègues des États-Unis, avec une prononciation plus nette, moins nonchalante et escamotée. Le style canadien, particulièrement celui de « Hank Snow et de Wilf Carter » a influencé à son tour plusieurs chanteurs des États-Unis dont Johnny Cash.  Les sujets communs aux chansons country des États-Unis que « George Hamilton IV » appelait  ‘des fraudes sur l’alcool, les femmes et l’errance’  ne sont pas absents des chansons canadiennes.  Cependant, un plus grand nombre de chansons canadiennes restent liées à la tradition de la 'balade’ de la musique folklorique nord-américaine.  Comme beaucoup de ces chansons plaisent également à un auditoire non rural, il existe au Canada une catégorie unique d’interprètes et de compositeurs (sans équivalent important au États-Unis) populaires à la fois auprès des auditoires ruraux et urbains.  Parmi ceux-ci figurent « Willie P. Bennett, Roy Forbes, les Good Brothers, Gordon Lighfoot, Murray McLauchlan, Colleen Peterson, Bob Ruzicka, Ian Tyson, Sylvia Tyson, Valdy et Sneezy Waters » dont quelques uns ont cherché à répondre, ces dernières années, aux goûts de l’auditoire country en raison du temps d’antenne limité accordé au genre folk.  En retour, l’influence de la musique folk contemporaine est présente dans les chansons des artistes country « Dick Damron et Gary Fjellgaard ».  Beaucoup de chansons country canadiennes ont été endisquées par des musiciens américains.  Parmi les plus populaires, on retrouve « Bluebird on Your Windowsill (Elisabeth Clarke), Canadian Pacific (Ray Griff), Countryfield (Dick Damron), Four Strong Winds (Ian Tyson), The Ghost of Bras d’Or (Charlie MacKinnon), I’m Movin’ On (Hank Snow) » pour ne nommer que celles-là.

Au nombre des artistes nés au Canada et qui ont connu une carrière fructueuse aux États-Unis se trouvent « Wilf Carter (sous le nom de Montana Slim), Don Devaney, Sonny Green, Ray Griff, Ernie Hagar, Bob Nolan, Stu Phillips, Ronnie Prophet, Bob Regan, Lucille Starr, Hank Snow et Scott Turner ».  «  Neil Young » a fait de la musique country un de ses principaux intérêts.  Il a endisqué et fait des tournées dans ce contexte au milieu des années 1980.  D’autres Canadiens connurent des succès sur disque aux États-Unis mais sont restés au Canada ou y sont revenus.  Il s’agit notamment de « Gary Buck, Tommy Hunter, K. D. Lang, Myrna Lorrie, Anne Murray, Orval Prophet et Joyce Smith (‘Leave It On Your Mind’, 1961).  Parmi les interprètes nés aux États-Unis qui ont longtemps vécu, travaillé ou enregistré au Canada figurent « Harold ‘Lone Pine’ Breau et son épouse Betty Cody, Ronnie Hawkins, Tom Russell et George Hamilton IV, originaire de la Caroline du Nord, qui a été, grâce à ses enregistrements et à ses émissions de télévision, un ardent partisan de la musique country canadienne.  Beaucoup de Canadiens ont aussi connu la popularité en Europe dont : « Carroll Baker, Dick Damron et Dallas Harms » entre autres.  Certains ont commencé à y faire des tournées au milieu des années 1970.  « Lucille Star » et les artistes associés avec l’étiquette ‘Savannah’ « Gary Fjellgaard, les Good Brothers, Anita Peras etc… » y ont effectué la première de plusieurs visites à la fin des années 1980.  Au début de la décennie suivante, « Lang et Murray » ont conservé leur statut international et plusieurs nouveaux musiciens ou groupes ont commencé à susciter de l’intérêt aux États-Unis dont : «Sharon Anderson, Blue Rodeo, Eagle Feather, George Fox, Prairie Oyster, Brian Sklar, Michelle Wright et LoriYates.

Infrastructures médiatiques au Canada…

La radio demeura un média utile pour les artistes country jusqu’au milieu des années 1950, alors que les disques commencèrent à être utilisés de façon généralisée.  Ces disques étaient surtout américains, même si la réglementation du ‘CRTC’ mise en vigueur en 1970 rétablit dans une certaine mesure l’équilibre de la programmation.  Un sondage mené auprès de quelques 600 stations radio AM et FM au Canada en 1991 a déterminé qu’au moins 115 d’entre elles mettaient au programme un certain pourcentage de country. La musique country a occupé une petite place à l’horaire de la télévision canadienne depuis 1952 avec « Holiday Ranch » à la ‘SRC’.  Suivirent d’autres émissions de la SRC qui présentèrent en vedette des artistes renommés tels « Messer, Phillips, Ganam, Hunter et Lorrie ».  Le « Tommy Hunter Show » a célébré sa 25e année en 1989.  Ultérieurement, le réseau ‘CTV’ offrit plusieurs séries de courte durée, notamment « Cross Canada Barndance », en provenance de Halifax et des émissions mettant en vedette « King Ganam et Ronnie Prophet ».  Des émissions relayées par plusieurs stations privées incluaient « At the Caribou de Harry Hibbs (1969 – 1975), Don Messer’s Jubilee (1969 – 1973) et The George Hamilton IV Show (1972 – 1979), toutes à la station CHCH-TV de Hamilton », ainsi qu’une suite de séries mettant en vedette la « Family Brown et Ronnie Prophet à CJOH, Ottawa ». Au Québec, plusieurs interprètes animèrent des séries locales ou régionales, notamment « Louis Bilodeau avec ‘Soirée Canadienne’ à CHLT, Sherbrooke (1960), Gary Buck, Jerry et Jo’Anne, Willie Lamothe, Tex Lecor,  André Lejeune avec ‘À la canadienne’ à la station CFTM, Montréal (1972 – 1977),  Lorrie,  Ti-Blanc Richard,  Ray St-Germain, Brian Sklar, Ian Tyson, Sylvia Tyson » ainsi que plusieurs autres. Des films documentaires ont été tournés sur « Jean Carignan, Wilf Carter, Cal Cavendish, Willie Lamothe, Don Messer, Anne Murray, Monsieur Pointu et d’autres.  Le milieu de la musique country a servi d’ambiance au film dramatique canadien « The Hard Part Begins (1973) » inspiré de la carrière de l’auteur compositeur interprète « Cliff Carroll », et à d’autres films mettant en vedette « Willie Lamothe et Marcel Martel ». La couverture de la musique country dans la presse fut, durant plusieurs années, limitée à des articles occasionnels dans les journaux et revues.  Des chroniques canadiennes sont apparues dans des publications américaines, même si, détail significatif, une chronique dans la « Country Song Roundup » (années 1950) qualifiait souvent la musique canadienne de musique folklorique.  Plus tard, quelques publications canadiennes se spécialisèrent sur le sujet « Country Gentleman » (Toronto, 1965), « Country Music Vanguard » (d’abord ‘The Underground’, Montréal, 1967 – 1969, 1971 – 1987), « World of Country Music » (Toronto 1972 – 1973), « Country Music News » (Langley, C.-B. 1972 – 1974), « Down Home » (Orangeville, Ont., 1976 – 1981), « Country Music Connection » (Edmonton, 1976), « Fan Fair Country Music Magazine » (Saint Catherines, Ont., 1980 – 1981), plus tard « Jamboree Country Music, Capital Country News » (fondé à Ottawa en 1980 et rebaptisé ‘Country Music News’ en 1982), « Country » (né à Toronto en 1989) et « Country Wave » (Vancouver 1991) partagent tous leurs articles à des degrés variables entre interprètes canadiens et américains.   « RPM, The Record et Country Music News » ont compilé et publié des palmarès de succès country.  «RPM et The Record », de même que « Billboard » (New York) sont examinés dans « Country Canada »  de ‘Ted Kennedy’ (Kelowna, C.-B. 1989).  Des biographies ont été écrites sur ou par « Carter, Hunter, Lamothe, Messer, Patrick Norman et Ti-Blanc Richard ».  Une histoire complète du genre figure dans l’étude du ‘CRTC’ « The Country Music Industry in Canada » (Ottawa 1986). La croissance de la musique country au Canada entraîna la création de plusieurs organismes et événements au cours des années 1970 – 1980.  « La Canadian Academy of Country Music Entertainment » a été fondée en 1975 et a pris le nom de « Academy of Country Music Entertainment (ACME)» en 1976. L’Association de la musique country canadienne est née en 1986.   « RPM » mit sur pied les « Big Country Awards » en 1975.  Ils furent abandonnés lorsque les deux organismes précités organisèrent leur propre remise de prix en 1982, mais « RPM » les reprit en 1985.  D’autres prix ont été offerts par les regroupements de plusieurs provinces, comme les « Manitoba Association of Country Arts Awards et les British Columbia Country Music Awards » qui datent toutes deux de 1978.  Au Québec, le « Willie », ainsi nommé en l’honneur de « Willie Lamothe », a été créé par l’Académie Country du Québec, fondée en 1987.  Dès leurs débuts, les « Juno Awards» et les trophées « Félix » ont eu des catégories country.  Les « Juno » pour les artistes et, de 1965 – 1974 pour les disques.  Les « Félix », pour les disques seulement. Les musiciens country ont également leur ‘temples de la renommée’ aux niveaux nationaux, provinciaux et régionaux.   Le « Hall of Honor de la CCMA » a été établi en 1984 et « Wilf Carter, Tommy Hunter, William Harold Moon (de BMI Canada) et Orval Prophet » y ont été les premiers admis, suivis de « Don Messer et Hank Snow (1985), Papa Joe Brown (1986), Lucille Starr (1987), Jack Feeney (de RCA, 1988), Don Grashey et Ian Tyson (1989), ainsi que Ron Spaling et Gordie Tapp (1990) ».  Le « Canadian Country Music Hall of Fame », mis sur pied en 1981 par ‘Gary Buck’ ouvrit à Kitchener, Ont., en 1989 avec l’admission de « Brown, Carter, Messer, Snow, Starr, Tyson, Maurice Bolyer, Charlie Chamberlain, Al Cherny, King Ganam, Ray Griff, Dallas Harms, Earl Heywood, Myrna Lorrie, les Mercey Brothers, Bob Nolan, Marg Osborne, les Rhythm Pals et Gordie Tapp » dans la catégorie des musiciens, ainsi que « Feeney, Moon, Larry Delaney (rédacteur en chef de ‘Country Music News’), Don Grashey et Hank Smith (premier président de la ‘Canadian Academy of Country Music Entertainment) » dans la catégorie des ‘constructeurs’.   Des temples de la renommée ont été érigés dans la vallée de l’Outaouais en 1981 et au Nouveau-Brunswick en 1983.  D’autres existaient en Alberta et en Saskatchewan en 1990.  Le « Canadian Hall of Fame » possède son propre lieu d’exposition, mais la plupart des temples le sont de nom seulement. Entre autres organismes canadiens, « l’Oldtime Country Music Club of Canada » a été établi par « Bob Fuller » au « Blue Angel », un bar de Montréal ouvert en 1966.  En plus des cérémonies de remise de prix de la ‘CCMA’ et des activités de la ‘Semaine de la Musique Country’, on retrouve certains événements notables dont plusieurs festivals et concours,  « Le Big Valley Jamboree » fondé en 1983 à Craven, Saskachewan, a attiré des foules de  50 000 personnes venues applaudir des musiciens du Canada et des États-Unis, ce qui en a fait l’un des plus importants festivals country au monde.  Parmi les événements plus petits, « l’All Star Country Music Picknic and Rodeo » établi en 1977 à Innisfall, Alberta, et le « Gatineau Clog » de Wayne Rostad, fondé en 1980 à Tucker Lake, près de Low, Québec, ont connu une certaine popularité, tout comme le « Canadian Open Old Time Fiddlers’ Contest », né en 1951, ainsi que le « Canadian Open Country Singing Contest », mis sur pied en 1975 à Simcoe, Ont..  On a également pu entendre de la musique country à plusieurs festivals folk, dans le cadre, au cours des années 1980, d’un retour aux sources dans la programmation.​​​​​​​

Bob Wills & His Texas Playboys — Paroles et traduction des paroles de la chanson Cotton Eyed Joe

Paroles
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
He brought disaster wherever he went
The hearts of the girls was to hell broken sent
They all ran away so nobody would know
And left only men 'cause of Cotton Eyed Joe
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
He brought disaster wherever he went
The hearts of the girls was to hell broken sent
They all ran away so nobody would know
And left only men 'cause of Cotton Eyed Joe
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?
If it hadn’t been for Cotton Eyed Joe
I’d been married long time ago
Where did you come from, where did you go?
Where did you come from Cotton Eyed Joe?

Traduction des paroles

J'avais été marié il y a longtemps
D'où vous venez, où avez-vous aller?
D'où viens-tu, Cotton Eyed Joe?
S'il N'y avait pas eu Cotton Eyed Joe
J'avais été marié il y a longtemps
D'où vous venez, où avez-vous aller?
D'où viens-tu, Cotton Eyed Joe?
S'il N'y avait pas eu Cotton Eyed Joe
J'avais été marié il y a longtemps
D'où vous venez, où avez-vous aller?
D'où viens-tu, Cotton Eyed Joe?

 

Paroles
Roll in my sweet baby’s arms
Roll in my sweet baby’s arms
Lay around the shack 'til the mail comes back
And roll in my sweet baby’s arms
I ain’t gonna work on the railroad
I ain’t gonna work on the farm
Lay down the shack 'til the mail train come back
And roll in my sweet baby’s arms
Roll in my sweet baby’s arms
Roll in my sweet baby’s arms
Lay around the shack 'til the mail comes back
And roll in my sweet baby’s arms
Now where were you last Friday’s night
While I was lying in jail
Walking the street another man
Would even go my bail
Roll in my sweet baby’s arms
Roll in my sweet baby’s arms
Lay around the shack 'til the mail comes back
And roll in my sweet baby’s arms
I know you parents don’t like me
They drove me away from your door
If I had my life to live over
I’d never go there any more
Roll in my sweet baby’s arms
Roll in my sweet baby’s arms
Lay around the shack 'til the mail comes back
And roll in my sweet baby’s arms

Traduction des paroles

Roule dans les bras de mon doux bébé
Roule dans les bras de mon doux bébé
Reste dans la cabane jusqu'à ce que le courrier revienne
Et roule dans les bras de mon doux bébé
Je ne vais pas travailler sur le chemin de fer
Je ne travaillerai pas à la ferme
Posez la cabane jusqu'à ce que le train de courrier revienne
Et roule dans les bras de mon doux bébé
Roule dans les bras de mon doux bébé
Roule dans les bras de mon doux bébé
Reste dans la cabane jusqu'à ce que le courrier revienne
Et roule dans les bras de mon doux bébé
Où étiez vous la nuit de vendredi dernier
Pendant que j'étais couché dans la prison
Marcher dans la rue un autre homme
Serait même aller ma caution
Roule dans les bras de mon doux bébé
Roule dans les bras de mon doux bébé
Reste dans la cabane jusqu'à ce que le courrier revienne
Et roule dans les bras de mon doux bébé
Je sais que vous, les parents ne sont pas comme moi
Ils m'ont chassé de votre porte
Si j'avais ma vie à vivre de plus de
Je n'avais jamais y aller plus
Roule dans les bras de mon doux bébé
Roule dans les bras de mon doux bébé
Reste dans la cabane jusqu'à ce que le courrier revienne
Et roule dans les bras de mon doux bébé

HIGH COUNTRY LYRICS:

Verse 1

Honey pack your bags, grab your old blue jeans
We're gonna go fishin' in a mountain stream
Well I know a little shack way up in the hills
Twenty five miles from Harrietville
In the high country

Verse 2

Honey you should see all the stars up there
They shine so bright through the cold night air
I'm gonna build you a fire that'll burn real hot
And I'll stay with you at the old camp hut
In the high country

Chorus

I've got my four-wheel drive and I'm ready to roll
I wanna go flying up an old dirt road
Up in the hills where the brumbies roam
This land must be surely be gods own
In the high country, in the high country

Verse 3

In the drought of 1882
The Maddisons brought the cattle through
From Mountain Creek to the Staircase Spur
We'll follow the tracks where they pushed the herd
In the high country

Bridge

High country that's where I wanna be
Walkin' with you by a mountain stream
High country that's where I wanna go
Got my bags packed, I'm ready to roll

Chorus

I've got my four-wheel drive and I'm ready to roll
I wanna go flying'UP an old dirt road
Up in the hills where the brumbies roam
This land must be surely be gods own
In the high country, in the high country
I'm headin' for the hi - gh country
Headin' for the hi - gh country
Headin' for the high country
That's where I wanna go, High country .....

HIGH COUNTRY LYRICS TRADUCTION

Verset 1

Chérie fais tes valises, prends ton vieux jean bleu
Nous allons pêcher dans un ruisseau de montagne
Je connais une petite cabane dans les collines
Vingt cinq miles de Harrietville
Dans le haut pays

Verset 2

Chérie tu devrais voir toutes les étoiles là-haut
Ils brillent si lumineux à travers l’air froid de la nuit
Je vais te construire un feu qui brûlera très chaud
Et je resterai avec toi à l’ancienne cabane
Dans le haut pays

Choeur

J’ai mon 4x4 et je suis prêt à rouler
Je veux aller voler sur un vieux chemin de terre
Dans les collines où les brumbies errent
Cette terre doit sûrement être la propriété des dieux
Dans le haut pays, dans le haut pays

Verset 3

Dans la sécheresse de 1882
Les Maddisons ont fait passer le bétail
De Mountain Creek à l’embranchement de l’escalier
Nous suivrons les traces où ils ont poussé le troupeau
Dans le haut pays

Pont

Haut pays c’est là que je veux être
Marchant avec toi près d’un ruisseau de montagne
C’est là que je veux aller
J’ai fait mes valises, je suis prêt à rouler

Choeur

J’ai mon 4x4 et je suis prêt à rouler
Je veux aller voler sur un vieux chemin de terre
Dans les collines où les brumbies errent
Cette terre doit sûrement être la propriété des dieux
Dans le haut pays, dans le haut pays
Je me dirige vers le hi - gh country
En route pour le salut - gh country
En route pour le haut pays
C’est là que je veux aller, High country...

 

La danse country

Un moyen d’Expression corporelle mais aussi culturelle…Pour bien comprendre l’évolution de la danse country, sous ses aspects les plus divers, aussi bien l’incorporation des rythmes dans sa musicalité (Valse, Blues, Jazz, Cha Cha, Rumba,…), que la diversité des danses (danse en ligne, de partenaires, de couple…), il faut s’attarder, un instant, sur la danse au sens générique du terme, cette expression artistique et culturelle. La danse, est avant tout une expression corporelle, une suite de mouvements exécutés en rythme, selon un certain ordre et généralement accompagnés d’une musique, d’un chant.  Mais la danse est plus qu’une expression individuelle, elle devient un art, elle est parfois aussi un rituel, mais elle demeure avant tout un divertissement. Pratiquée par un groupe, elle devient une expression culturelle. Chaque peuple danse avec une émotion différente, une gestuelle symbolique ou non, mais dans tous les cas, la danse est révélatrice d’un mode de vie.  C’est pourquoi s’ajoutent aussi des accessoires tels que vêtements, ustensiles, chapeaux… qui la singularisent. Dès lors, la danse possède des aspects psychiques non négligeables.  Les effets de la danse vont au delà du simple plaisir corporel, puisqu’elle permet de véhiculer des idées, des émotions, voire même de l’histoire.  Elle apporte surtout un très net sentiment d’appartenance et d’unité à un groupe animé par les mêmes mouvements et un rythme commun.

Ces racines profondes…Un rien d’imagination est nécessaire pour se représenter la vie des premiers immigrants irlandais, écossais, anglais, auxquels s’adjoignent allemands et français, mais on comprend facilement que cette vie de pionniers qui défrichent, cultivent, explorent, bâtissent, ne réservait que peu de temps aux loisirs et à la rêverie.  Alors quand, à l’occasion des fêtes familiales ou villageoises, le moment était venu de sortir le violon, le pipeau, c’était aussi l’instant privilégié pour chanter et danser en oubliant le dur labeur.  C’est ainsi que la danse country a trouvé ses sources profondes dans les folklores irlandais et écossais, en parallèle avec la musique country née dans la région des montagnes Appalaches au cours du 18ème siècle. C’est l’époque de la « Old Time Music », principalement exécutée sur les seuls instruments que les immigrants avaient emportés avec eux et qui étaient facilement transportables en leur vie de nomades :  le violon principalement et quelques flûtes champêtres.  Musique aux accents nostalgiques, rêverie des terres lointaines… peut-être, mais aussi aux rythmes syncopés qui empruntaient ses premiers airs aux différentes danses du folklore irlandais, enrichis des autres musiques populaires.  Cette musique qui accompagnait les fêtes villageoises et familiales a donné naissance à la toute première expression de la danse country en couple. Cette musique ‘rurale’ pour ‘country’ va vite trouver son originalité dans le sud des États-Unis, dans la région des plantations et du mélange de populations venues d’horizons très différentes avec chacune ses propres traditions.  C’est ainsi que cette danse de couple va rapidement intégrer une grande diversité de pas, de figures, de chorégraphies, témoin de la diversité de ses influences culturelles, en même temps que de nouveaux instruments à cordes, tels que mandoline, guitare sèche, banjo font leur apparition.  C’est l’époque de la conquête de l’Ouest, des Cow-boys,  des chevaux, des bottes de cuir, des chapeaux.  Le décor de la danse country y trouve son origine. Ces danses en couple, pouvaient être exécutées en cercle, en frappant des mains, parce qu’elles étaient très influencées par la « Danse en Carré » anglaise, avec des couples qui s’échangent, les « mixer » que l’on trouve toujours dans le country et par le « Quadrille » français, qu’introduisent les immigrants de ces pays.  L’influence irlandaise aussi, notamment de la « Gigue » danse paysanne irlandaise dansée avec des sabots, ce qui provoquait un bruit rythmique, qui bien plus tard, américanisée, deviendra le « Tap Dance », danse de claquettes, aujourd’hui redevenu très en vogue. En même temps que la « Danse de couple » traditionnelle évoluait vers une danse plus chorégraphiée, à plusieurs couples, devenant la « Danse en Carré », les cow-boys solitaires, qui de ranch en ranch avaient souvent une vie de nomades, s’associèrent aux danses, en dansant seul mais formant un groupe, en imitant les pas et figures des danseurs de couple.  Ils donnèrent naissance à ce formidable courant qui prit bien plus tard, au fur et à mesure de son organisation, le nom de « Danse en Ligne ». Un grand courant d’expression de danse était né, en même temps que beaucoup d’autres expressions artistiques et corporelles qui vont jusqu’à la fin du 19ème siècle asseoir chacune les bases techniques et artistiques des danses qui vont connaître leur pleine maturité dès le début du 20ème siècle, période à laquelle une véritable explosion musicale donnera naissance à bien des nouveaux styles.  Cette diversité musicale essentiellement née du formidable « Melting Pot » des populations et des cultures de cette Amérique en pleine expansion a été rendue possible par l’évolution sans précédent des instruments de musique qui offraient par leur diversité les moyens d’un support illimité dans l’expression musicale, et donc dans son prolongement naturel, la danse. Mais comment expliquer qu’un siècle plus tard, aujourd’hui donc, la vieille « Danse Country », expression rurale, soit toujours aussi prisée, peut-être encore davantage, par des populations éminemment urbaines ? Non, ce n’est sûrement pas un mystère !

Un passé récent… Si elle a su durer à travers le 20ème siècle par son incomparable révolution musicale et artistique, c’est que la « Danse Country » a su s’adapter aux nouvelles tendances, se complexifier dans sa technique pour la rendre attrayante, épouser les courants musicaux pour maintenir sa modernité.  Elle a donc su évoluer sans pour autant perdre son caractère original qui, aux accents de « Polka », de « Mazurka », de « Valse » lui confère aujourd’hui encore toute sa particularité. Aux États-Unis, en ce début de 20ème siècle, les apports très diversifiés des populations immigrées donnèrent naissance, en se conjuguant, à de multiples formes de danses populaires qui vinrent reléguer « Valse, Mazurka, Polka », au rang de danses d’origine paysanne.  Apparurent « Danse en Carré, Tap Dance », puis avec l’évolution des courants musicaux, « Fox-Trot », et les rythmes latino-américains, « Rumba, Tango, Cha Cha, Salsa ». Les mouvements syncopés et très rythmés des danses afro-américaines devinrent également très populaires avant la 2ème guerre;  « Cakewalk et Charleston » sont des danses issues de ces courants, qui vont également venir influencer la ‘vieille’ danse country. Période faste, s’il en est, que cette première partie du 20ème siècle, dans l’évolution des danses « Lindy Hop, Jitterbug, Boogie Woogie, Jive, Méringué ».  Venant des États-Unis, apportés par les soldats et les nouvelles transmissions, de plus en plus de danses inédites, aux accents de ‘Swing’ de ‘Boogie’ de ‘Blues’ et de ‘Jazz’  firent leur entrée en Europe dans les bals populaires.  Mais c’est  incontestablement, dès les années 1950, issu du « Be-Bop », que le « Rock ‘N Roll » va prendre, pour longtemps, la première place, que ne détrôneront pas les autres danses, comme le « Twist ou le Hully Gully ». En Europe une danse va faire connaître, indirectement, le style « Danse Country » en 1962.  Parce qu’elle se danse en ligne, parce qu’elle se danse en groupe, parce qu’elle offre cette convivialité, cet esprit de communion entre les danseurs qui exécutent au même rythme les mêmes pas :  il s’agit du « Madison ».   Le très grand succès de cette danse, à la chorégraphie simple mais précise  s’est confirmé depuis, dans toutes les manifestations dansantes, quand un air de style country était joué.  Le film « West Side Story » a largement contribué à sa diffusion.  C’est d’autant plus étonnant dans un contexte marqué par une évolution des danses d’expression ‘individualiste’ tels que « Jerk, Reggae, Pop » où le danseur évolue seul au gré de son inspiration, sans chorégraphie précise. Dans les années 1980, dans les quartiers populaires naît le « Break Dance », danse très acrobatique, exécutée en solitaire au milieu d’un groupe, au rythme de la « Hip Hop », musique très cadencée.  La musique n’a cessé d’évoluer, l’homme ne cessera d’inventer de nouvelles danses. C’est dans ce contexte pourtant mouvementé que la « Danse Country »,  loin de disparaître a su maintenir sa spécificité au point de connaître un net regain, notamment en « Belgique, Allemagne et Royaume-Unis » qui sont parmi les nations les plus dynamiques aujourd’hui.

La danse country

La renaissance…

Tout simplement, n’en déplaise aux puristes, la « Danse Country » a su réussir l’intégration des accents nouveaux à travers son histoire, et loin de rester figé, ce loisir a incorporé les spécificités des nouvelles danses, poursuivant ainsi son évolution. Le « West Coast Swing, Boogie, Cha Cha, East Coast Swing », tous ces styles viennent complémenter les ‘Classiques’ et sa diversité.  Les danses « en ligne, de couple et de partenaires » deviennent alors garantes de son succès. 

Au Québec, c’est à la fin des années 1980 et début des années 1990 que la « Danse Country » fait son apparition.  Les états du Sud et de l’Ouest américain attirent de plus en plus le tourisme de chez nous, tous à la recherche de nouveautés et surtout venus faire le plein de soleil. Plusieurs y découvrent ce style de musique que l’on appelle « Country », interprété soit par des groupes ou bien des individus et sur lequel de nombreuses personnes démontrent leur talent de danseurs sur une chorégraphie bien établie. Ils découvrent alors cette forme d' art que l’on appelle « Danse Country ». Ils en reviendront emballés et prêts à tout pour satisfaire leur curiosité et aussi leur appétit. Pour ce faire, plusieurs n’hésiteront pas à faire des voyages outre frontière à tous les mois, allant même jusqu’à Nashville pour y apprendre les toutes dernières chorégraphies. Une tendance vient de naître, et par le fait même une demande est créée. On voit dès lors apparaître les premières écoles de « Danse Country » au Québec.

Nous en sommes également aux premières années des « Festivals Country ». Certes, quelques-uns roulent leur bosse depuis déjà un certain temps. Mais un phénomène nouveau apparaît vers les années 1992. Pour combler les intermissions lors des spectacles, on commence à y diffuser de la « Musique Country », mais pas n’importe laquelle, celle de nos voisins du Sud. Le succès est instantané,  les planchers de danse se remplissent, en grande partie bien sûr de débutants, mais n’était-ce pas là un moyen de faire connaître ce nouveau style de danse.

Plusieurs peuvent certainement revendiquer l’apparition sinon la naissance de la « Danse Country » au Québec, mais peu sont ceux qui étaient en mesure de prédire son évolution, telle que nous la connaissons aujourd’hui; un mouvement qui n’aura de cesse de s’accentuer. Les années qui suivront verront naître un courant sans précédent.

Dans la même veine, on ne peut en dire autant pour ce qui est des nombreux bars avec salles de danse qui voient le jour. Leur longévité est plus qu’éphémère. Trop peu trop tard, la « Danse Country » n’a pas encore atteint cette maturité qui règne chez nos voisins du sud. Le nombre d’adeptes ne permet pas de maintenir toutes ces salles en vie. Certains rivaliseront d’ingéniosité, allant même à faire venir des artistes de la chanson country des États-Unis.  Les années qui suivront verront s’éteindre, un après l’autre, une grande partie de ces bars, au profit des salles de danse que nous connaissons aujourd’hui.

Aujourd’hui…

Après une évolution remarquable, difficile de dire à combien se chiffre le nombre d’écoles de « Danse Country » au Québec. Encore-là, rien ne vient recenser cette évolution de plus d’une décennie. Les plus audacieux vous diront que ce nombre se situe à près de 300 écoles. Difficile à croire !  Il serait illusoire de prétendre détenir la vérité sur le nombre exact d’écoles qui ont pignon sur rue, malgré qu’il est plus probable que ce chiffre se situe aux environs de 200.

Aujourd’hui, le nombre d’adeptes de la « Danse Country » se chiffre par milliers, pour ne pas dire par dizaines de milliers. Cette vague qui déferle sur nous voit naître annuellement plusieurs centaines de nouveaux adeptes et en voit aussi malheureusement disparaître. Ce courant suit indéniablement la même courbe de progression que celle des écoles de danse. Nous pouvons appeler cela le jeu de l’offre et de la demande.

La nette augmentation du nombre de festivals country au cours des dernières années a certainement permis de faire évoluer encore plus la « Danse Country ». Un effet « boule de neige » a été créé. Du petit nombre qu’ils étaient au début des années 1990, ce nombre a été multiplié pour ainsi dire par dix. On décèle certes l’appât du gain pour certains; pour d’autres, on y voit plus une bonne source de financement pour des œuvres diverses. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui la grande majorité d’entre ces festivals font leur part annuellement pour promouvoir la « Danse Country », en érigeant un chapiteau dédié spécifiquement à ce style de danse. De nombreuses écoles profitent d’ailleurs de cette fenêtre extraordinaire pour faire la promotion de leurs cours et soirées et ainsi montrer au public en général, ce grand plaisir qu’est ce loisir.

Depuis quelques années, on voit naître des festivals dédiés particulièrement à la « Danse Country ». Sans doute un besoin qui se faisait sentir, ne serait-ce que de par les coûts d’admission demandés par les festivals conventionnels. Est-ce une riposte? L’avenir nous le dira. Il est encore trop tôt pour évaluer toutes les répercussions qu’auront ces festivals nouveau genre vis-à-vis ceux qui sont bien établis. Mais à première vue, le cheminement semble bien enclenché, puisqu’on peut facilement multiplier ce nombre par 2 annuellement.

Les « Ateliers, Workshops, Méga, 12 heures » auront eux aussi permis en grande partie cette évolution fulgurante.  Avec une diffusion innovatrice, où l‘on y dévoile de nouvelles danses chorégraphiées  par des gens du Québec, mais aussi d’ailleurs, on a créé cet engouement, que de nombreux professeurs mais aussi et surtout bon nombre d’adeptes de la « Danse Country » au Québec recherchaient.

Que dire de nos chorégraphes québécois, si ce n’est qu’au début des années 1990, la grande majorité des chorégraphies enseignées nous provenaient, soient des États-Unis, d’Angleterre, d’Europe ou du Canada anglais.  Ce ne sera que quelques années plus tard que nous verrons apparaître les premières chorégraphies conçues par des gens d’ici. On peut dès lors compter les chorégraphes du Québec sur les doigts d’une seule main.  Pourtant, ils sont bien là. Du petit nombre qu’ils étaient au début, ils n’auront de cesse d’augmenter, suivant ainsi cette courbe vers la hausse qui touche les écoles de danse et par le fait même, les danseurs. De nos jours, plus de 50% des danses enseignées sont le fruit de chorégraphes québécois. Un succès sans précédent, si l’on considère que bon nombre de ces chorégraphies ont dépassé nos frontières.

Les salles de danse sont maintenant roi et maître. Aujourd’hui, pratiquement chaque salle de danse a son école attitrée. La guerre que se faisaient les bars au début des années 1990 a maintenant fait place à des points de rencontre où les danseurs socialisent tout en pratiquant les nouveautés enseignées. Le bon voisinage est de mise et tous en tirent un avantage certain.

Dans un autre contexte, la « Danse Country » a su s’adapter à un autre élément de taille. Cet élément s’appelle l’Internet. Si cette dernière en est rendue là où elle est aujourd’hui, c’est aussi en grande partie grâce à l’Internet. Ce qui était long et fastidieux au début est devenu tellement plus facile. D’un simple toucher, il est possible maintenant d’obtenir une foule de renseignements sur tout ce qui concerne la « Danse Country ».  Les écoles de danse se sont elles aussi mises à la page. Qui n’a pas son adresse Internet aujourd’hui. La venue, au cours des dernières années, de ‘sites’ spécialisés en « Danse Country » a aussi grandement contribué à l’évolution de la danse comme telle, mais surtout à celle du danseur. Toujours soucieux d’approfondir ses connaissances ‘l’Internaute danseur’ peut y retrouver toutes sortes d’informations dans le but de mieux se renseigner et par le fait-même être aidé à faire un choix des plus judicieux. Personne ne peut en douter; l’Internet aura encore son mot à dire dans l’évolution de la « Danse Country » pour plusieurs années…

Conclusion…

Je termine en espérant vous en avoir appris un peu plus sur la « Musique Country ».  Son histoire est bien présente et personne ne peut l’ignorer.  En ce qui a trait à la « Danse Country », son passé est beaucoup plus récent que l’on ne saurait le croire.  Sa courte histoire est maintenant écrite, la suite reste à venir.  Nul doute que nous y serons pour quelque chose dans cinq ans… dix ans… qui sait…

 

Mise à jour : 08/01/2024  sur : http://www.ok-country-music.com/histoire-de-la-country.php

 Une histoire de la country remarquablement détaillée qui nous fait vivre avec passion l'évolution de la musique et la naissance de la danse country écrite par M. Bernard PEDNAULT pour le magazine COUNTRY DANSE MAG  www.Countrydansemag.com                    Nous remercions chaleureusement     M. Robert MARTINEAU, Directeur de publication de ce magazine pour l'autorisation de la reproduction de ce texte. (12/11/2007) Texte de Bernard Pednault   Sources : Différents sites Web dont Country Webzine, Histoire de la Country Music, Histoire de la Country Music Dance et Canadian Encyclopédia.

Dolly Parton — Paroles et traduction des paroles de la chanson Applejack

Paroles
He lived by the apple orchard in this little orchard shack
His real name was jackson taylor but I called him applejack
Now old applejack was loved by everyone he ever knew
Applejack picked apples but he picked the banjo too
Play a song for me applejack, applejack
Play a song for me and I'll sing
Play a song for me applejack, applejack
Play a song, let your banjo ring
Now I'd go down to applejack's almost everyday
We'd sit and we'd drink applejack that old applejack had made
Then he'd take his banjo down then he'd ask me if I'd sing
And he would play the banjo and I'd play my tambourine
Repeat chorus
That's when I was just a kid and now that I am grown
All I have are memories, old applejack is gone
Oh but he left me his banjo and it always takes me back
And everytime I play it I still hear applejack
Repeat chorus 3 times

Traduction des paroles

Il vivait près du verger de pommiers dans cette petite cabane de verger
Son vrai nom était jackson taylor mais je l'ai appelé applejack
Le vieux applejack était aimé de tous ceux qu'il connaissait
Applejack a choisi des pommes mais il a choisi le banjo aussi
Jouer une chanson pour moi, calvados, calvados
Joue une chanson pour moi et je chanterai
Jouer une chanson pour moi, calvados, calvados
Jouez une chanson, laissez votre banjo sonner
Maintenant je descendais chez applejack presque tous les jours
On s'asseyait et on buvait l'applejack que l'ancien applejack avait fait
Puis il baissait son banjo et me demandait si je chantais
Il jouait du banjo et moi de mon tambourin
Refrain
C'est quand j'étais juste un enfant et maintenant que je suis adulte
Tout ce que j'ai ce sont des souvenirs, le vieux applejack est parti
Mais il m'a laissé son banjo et ça me ramène toujours
Et chaque fois que je le joue j'entends encore applejack
Refrain 3 fois

Paroles et traduction de la chanson «Oh Lonesome Me» par Neil Young

Everybody's going out
And having fun
I'm a fool for staying home
And having none
I can't get over how she set me free,
Oh lonesome me

Tout le monde sort
Et s'amuse
Je suis fou de rester chez moi
Alors que je n'ai plus de foyer
Je n'arrive pas à surmonter qu'elle m'ait laissé seul,
Oh ma solitude

There must be some way that I can lose these lonesome blues
Forget about my past and find someone new
I've thought of everything from A to Z
Oh lonesome me

Il doit y avoir un moyen de perdre ce blues solitaire
Oublier mon passé et trouver quelqu'un de nouveau
J'ai pensé à tout de A à Z
Oh ma solitude

I'll bet she's not like me
She's out and fancy free
Flirting with the boys with all her charms
But I still love her so, and brother
Don't you know it, I'd welcome her
Right back her in my arms

Je parie qu'elle n'est pas comme moi
Elle est dehors et insouciante
Elle flirte avec les garçons avec tous ses charmes
Mais je l'aime toujours tellement, et frère
Tu ne sais donc pas que je l'accueuillerais
Tout de suite dans mes bras

Paroles et traduction de la chanson «Help Me Make It Through The Night» par Kris Kristofferson

Help Me Make It Through The Night (Aide Moi à Arriver Au Bout De La Nuit)

Take the ribbon from your hair
Enlève le ruban de tes cheveux
Shake it loose and let it fall
Secoue les et laisse les retomber
Layin' soft upon your skin
Reposant légèrement sur ma peau
Like the shadows on the wall
Comme les ombres sur le mur

Come and lay down by my side
Viens t'allonger à mon côté
Till the early morning light
Jusqu'à la clarté du petit matin
All I'm taking is your time
La seule chose que je prends c'est ton temps
Help me make it through the night
Aide moi à arriver au bout de la nuit

(Chorus 1)
(Refrain 1)
I don't care who's right or wrong
Peu m'importe qui a raison ou tort
I don't try to understand
Je ne cherche pas à comprendre
Let the devil take tomorrow
Que le Diable emporte demain
Lord tonight I need a friend
Dieu cette nuit j'ai besoin d'une amie

(Chorus 2)
(Refrain 2)
Yesterday is dead and gone
Hier est mort et enterré
And tomorrow's out of sight
Et demain est hors de vue
It's so sad to be alone
C'est si triste d'être seul
Help me make it through the night
Aide moi à arriver au bout de la nuit

(Chorus 1)
(Refrain 1)
(Chorus 2)
(Refrain 2)

Paroles et traduction des paroles de la chanson Okie From Muskogee

We don’t smoke marijuana in Muskogee
We don’t take no trips on LSD
We don’t burn no draft cards down on Main Street
We like livin' right, and bein' free.
I’m proud to be an Okie from Muskogee
A place where even squares can have a ball
We still wave Old Glory down at the courthouse
And white lightnin’s still the biggest thrill of all.
We don’t make a party out of lovin'
We like holdin' hands and pitchin' woo
We don’t let our hair grow long and shaggy
Like the hippies out in San Francisco do.
And I’m proud to be an Okie from Muskogee
A place where even squares can have a ball
We still wave Old Glory down at the courthouse
And white lightnin’s still the biggest thrill of all.
Leather boots are still in style for manly footwear
Beads and Roman sandals won’t be seen
Football’s still the roughest thing on campus
And the kids here still respect the college dean.
And I’m proud to be an Okie from Muskogee
A place where even squares can have a ball
We still wave Old Glory, down at the courthouse
In Muskogee, Oklahoma, USA.

Traduction des paroles

On ne fume pas de marijuana à Muskogee
On ne fait pas de voyages avec du LSD
On ne brûle pas de brouillons sur Main Street
Nous aimons livin' à droite, et bein' libre.
Je suis fier D'être un Okie de Muskogee
Un endroit où même les carrés peuvent avoir une balle
Nous agitons encore la vieille gloire au Palais de justice
Et white lightnin est toujours le plus grand frisson de tous.
On ne fait pas la fête par amour
Nous aimons tenir les mains et pitchin ' woo
Nous ne laissons pas nos cheveux pousser longs et hirsutes
Comme les hippies et sortir à San Francisco le faire.
Et je suis fier D'être un Okie de Muskogee
Un endroit où même les carrés peuvent avoir une balle
Nous agitons encore la vieille gloire au Palais de justice
Et white lightnin est toujours le plus grand frisson de tous.
Les bottes en cuir sont toujours dans le style pour les chaussures viriles
Perles et sandales romaines ne seront pas vus
Le Football est toujours la chose la plus difficile sur le campus
Et les enfants ici respectent toujours le doyen.
Et je suis fier D'être un Okie de Muskogee
Un endroit où même les carrés peuvent avoir une balle
Nous agitons encore la vieille gloire, au Palais de justice
Dans Muskogee, Oklahoma, états-unis.

Country Music Got a Hold On Me
Kenny Vaughan Lyrics

Country Music got a hold me
It bit me in the worst degree
When I was little heard a fiddle or a steel guitar
I started hoppin and a boppin like a man from Mars
Country music got a hold on me
It's an affliction that won't let me be
It's a certain fact that's plain to see
Country music got a hold on me

When I turned eighteen I joined a Hillbilly band
Rocked every joint from Maine to Alabam
Now people they're a comin from miles around
Wanna hear me play that country sound
Country music made me what I am
Lord I'm a take-off pickin guitar man
When I'm rockin and a rollin I'm a sight to see
Country music got a hold on me

Well I got my guitar but I love my girl
My hillbilly princess really sets my heart a whirl
Buts she's meaner than the Devil when I gotta go away
I got another show to play

Country music got a hold of my soul
I can't stop now
Lord I'm on a roll

Traduction

LA MUSIQUE COUNTRY A UNE EMPRISE SUR MOI
La musique country m'a pris
Elle m'a mordu au pire degré
Quand j'étais peu entendu un violon ou une guitare en acier,
j'ai commencé à sauter et à boppin comme un homme de Mars
La musique country m'a pris
C'est une affliction qui ne me laisse pas que je sois,
c'est un fait certain qui est évident à voir,
la musique country m'a pris

Quand j'ai eu dix-huit ans, j'ai rejoint un groupe de Hillbilly.
J'ai bercé tous les joints du Maine à l'Alabama.
Maintenant, les gens viennent de kilomètres à la ronde.
Je veux m'entendre jouer ce son country.
La musique country a fait de moi ce que je suis,
Seigneur, je suis un guitariste de décollage.
Quand je fais du rock et du rollin, je suis un spectacle à voir
La musique country s'est emparée de moi

Eh bien, j'ai ma guitare mais j'aime ma fille
Ma princesse montagnarde fait vraiment tourner mon cœur
Mais elle est plus méchante que le diable quand Je dois m'en aller
J'ai un autre spectacle à jouer

La musique country s'est emparée de mon âme
Je ne peux pas m'arrêter maintenant
Seigneur, je suis sur une lancée
Une chose dans la vie a une garantie
La musique country s'est emparée de moi
Auteur(s) : Kenny Vaughan Paroles propulsées par www.musixmatch.com

Paroles
J'ai une femme, elle est sauvage comme Rome
I got a woman, she's wild as Rome

Elle aime s'allonger nue et être regardée
She likes to lay naked and be gazed upon

Eh bien, elle traverse un pont puis y met le feu
Well, she crosses a bridge then sets in on fire

Atterrit comme un oiseau sur un fil téléphonique
Lands like a bird on a telephone wire
Des bouteilles de vin éparpillées comme les vêtements de la nuit dernière
Wine bottles scattered like last night's clothes

Cigarettes, papiers et dominos
Cigarettes, papers, and dominoes

Eh bien, elle rit pendant une minute à propos de la forme dans laquelle je suis
Well, she laughs for a minute 'bout the shape I'm in

Il dit : "Tu es le pécheur, chérie, je serai le péché"
Says, "You be the sinner, honey, I'll be the sin"
Je vais crier et je vais crier
I'm gonna holler, and I'm gonna scream

je vais me procurer de la mescaline
I'm gonna get me some mescaline

Elle m'apporte des roses et un endroit où m'appuyer
She brings me roses and a place to lean

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream
Il y a de l'argent sur la table et un pistolet par terre
There's some money on the table and a pistol on the floor

Quelques vieux livres de poche de Louis L'Amour
Some old paperback books of Louis L'Amour

Elle dit : "Chérie, ne t'inquiète pas du Jour du Jugement
She says, "Honey, don't worry 'bout Judgement Day

Tous ces gens vont au paradis
All these people goin' to heaven

Ils sont juste sur notre chemin"
They're just in our way"
Je vais crier et je vais crier
I'm gonna holler, and I'm gonna scream

je vais me chercher de la mescaline
I'm gonna get me some mescaline

Elle m'apporte des roses et un endroit où m'appuyer
She brings me roses and a place to lean

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream
Maintenant, toute ma vie, je suis resté allongé
Now, all my life, I laid around

Tandis que les couleurs devenaient toutes bleues
While the colors all turned blue

Eh bien, je ferme les yeux
Well, I close my eyes

Et je l'ai finalement trouvé
And I finally found it

M'a ramené à toi
Brought me back to you
J'ai une femme, elle serait sauvage comme Rome
I got a woman, she'd wild as Rome

Oh, elle aime s'allonger nue et être regardée
Aw, she likes to lay naked and be gazed upon

Eh bien, elle traverse un pont puis y met le feu
Well, she crosses a bridge then sets in on fire

Atterrit comme un oiseau sur un fil téléphonique
Lands like a bird on a telephone wire
Je vais crier et je vais crier
I'm gonna holler, and I'm gonna scream

je vais me chercher de la mescaline
I'm gonna get me some mescaline

Elle m'apporte des roses et un endroit où m'appuyer
She brings me roses and a place to lean

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream

Un poète ivre
A drunken poet
Source : Musixmatch
Paroliers : Ray Wylie Hubbard / Hayes Carll
Paroles de Drunken Poet's Dream © Highway 87 Music, Snake Farm Publishing, Highway 87 Publishing

Ray Wylie Hubbard (né le 13 novembre 1946 à Soper, Oklahoma, a déménagé à Dallas, Texas, États-Unis en 1954) est un chanteur et auteur-compositeur de musique country américain. Interprète actif depuis 1965, sa chanson « Up Against the Wall, Redneck Mother » (Ecoute si dessous ) a été rendue célèbre par Jerry Jeff Walker en 1973. Il a enregistré et joué continuellement depuis lors, à l'exception d'une courte période à la fin des années 1980.
 

Paroles
Il est né en Oklahoma
He was born in Oklahoma

Et le nom de sa femme est Betty Lou Thelma Liz
And his wife's name's Betty Lou Thelma Liz

Et il n'est pas responsable de ce qu'il fait
And he's not responsible for what he's doing

Parce que sa mère a fait de lui ce qu'il est
'Cause his mother made him what he is
Et c'est contre le mur, Mère Redneck
And it's up against the wall Redneck Mother

Mère, qui a si bien élevé son fils
Mother, who has raised her son so well

Il a trente-quatre ans et il boit dans un honky tonk
He's thirty-four and drinking in a honky tonk

Je botte juste le cul des hippies et je soulève l'enfer
Just kicking hippies asses and raising hell
Bien sûr, il aime sa bière Falstaff
Sure does like his Falstaff beer

Il aime le chasser avec cette liqueur de dinde sauvage
He likes to chase it down with that Wild Turkey liquor

Il conduit une camionnette GMC cinquante-sept
He drives a fifty-seven GMC pickup truck

J'ai un râtelier à armes, un autocollant "Les cordes de chèvre ont aussi besoin d'amour"
Got a gun rack, "Goat ropers needs love, too" sticker
Et c'est contre le mur, Redneck Mothers
And it's up against the wall Redneck Mothers

Mère, qui a si bien élevé son fils
Mother, who has raised her son so well

Il a trente-quatre ans et il boit dans un honky tonk
He's thirty-four and drinking in a honky tonk

Je botte juste le cul des hippies et je soulève l'enfer
Just kicking hippies asses and raising hell

Oh bébé
Oh, babe

Oh, joue-le pour maman
Oh, play it for momma
Ooh
Ooh

M c'est pour les bavettes que tu me donnes pour mon pick-up
M is for the mudflaps you give me for my pickup truck

O est pour l'huile que je mets sur mes cheveux
O is for the Oil I put on my hair

T est pour T-bird
T is for T-bird

H est pour Haggard
H is for Haggard

E est pour les œufs et
E is for eggs and

R est pour REDNECK
R is for REDNECK
Contre le mur, mère redneck
Up against the wall Redneck Mother

Mère, qui a si bien élevé son fils
Mother, who has raised her son so well

Il a trente-quatre ans et il boit dans un honky tonk
He's thirty-four and drinking in a honky tonk

Botter le cul des hippies et soulever l'enfer
Kicking hippies asses and raising hell
Allons-y
Let's go
Ouais, c'est contre le mur, Redneck Mother (ooh)
Yeah, it's up against the wall Redneck Mother (ooh)

Mère, qui a si bien élevé son fils
Mother, who has raised her son so well

Il a trente-quatre ans et il boit dans un honky tonk
He's thirty-four and drinking in a honky tonk

Je botte juste le cul des hippies et je soulève l'enfer
Just kicking hippies asses and raising hell
Quel est ce sort
What's that spell

Allons chercher l'Oklahoma, USA
Let's go get Oklahoma, USA
Source : LyricFind
Paroliers : Ray Wylie Hubbard
Paroles de Up Against The Wall, Red Neck © Sony/ATV Music Publishing LLC, Warner Chappell Music, Inc

Cette chanson a une belle histoire de l'auteur-compositeur Ray Willie Hubbard. Un jour, il est entré dans un relais routier de l'Oklahoma et a rencontré
une femme plus âgée avec son fils. «Je suis entré, le juke-box s'est arrêté, et ils se sont retournés et m'ont regardé [et mes cheveux hirsutes], a-t-il déclaré. Hubbard ne pouvait tout simplement pas sortir de là assez vite. La chanson a été initialement publiée par Walker en 1973, mais elle apparaît également sur son album de 1990, ¡Viva Terlingua ! 

 

 

Paroles
J'ai une femme, elle est sauvage comme Rome
I got a woman, she's wild as Rome

Elle aime s'allonger nue et être regardée
She likes to lay naked and be gazed upon

Eh bien, elle traverse un pont puis y met le feu
Well, she crosses a bridge then sets in on fire

Atterrit comme un oiseau sur un fil téléphonique
Lands like a bird on a telephone wire
Des bouteilles de vin éparpillées comme les vêtements de la nuit dernière
Wine bottles scattered like last night's clothes

Cigarettes, papiers et dominos
Cigarettes, papers, and dominoes

Eh bien, elle rit pendant une minute à propos de la forme dans laquelle je suis
Well, she laughs for a minute 'bout the shape I'm in

Il dit : "Tu es le pécheur, chérie, je serai le péché"
Says, "You be the sinner, honey, I'll be the sin"
Je vais crier et je vais crier
I'm gonna holler, and I'm gonna scream

je vais me procurer de la mescaline
I'm gonna get me some mescaline

Elle m'apporte des roses et un endroit où m'appuyer
She brings me roses and a place to lean

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream
Il y a de l'argent sur la table et un pistolet par terre
There's some money on the table and a pistol on the floor

Quelques vieux livres de poche de Louis L'Amour
Some old paperback books of Louis L'Amour

Elle dit : "Chérie, ne t'inquiète pas du Jour du Jugement
She says, "Honey, don't worry 'bout Judgement Day

Tous ces gens vont au paradis
All these people goin' to heaven

Ils sont juste sur notre chemin"
They're just in our way"
Je vais crier et je vais crier
I'm gonna holler, and I'm gonna scream

je vais me chercher de la mescaline
I'm gonna get me some mescaline

Elle m'apporte des roses et un endroit où m'appuyer
She brings me roses and a place to lean

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream
Maintenant, toute ma vie, je suis resté allongé
Now, all my life, I laid around

Tandis que les couleurs devenaient toutes bleues
While the colors all turned blue

Eh bien, je ferme les yeux
Well, I close my eyes

Et je l'ai finalement trouvé
And I finally found it

M'a ramené à toi
Brought me back to you
J'ai une femme, elle serait sauvage comme Rome
I got a woman, she'd wild as Rome

Oh, elle aime s'allonger nue et être regardée
Aw, she likes to lay naked and be gazed upon

Eh bien, elle traverse un pont puis y met le feu
Well, she crosses a bridge then sets in on fire

Atterrit comme un oiseau sur un fil téléphonique
Lands like a bird on a telephone wire
Je vais crier et je vais crier
I'm gonna holler, and I'm gonna scream

je vais me chercher de la mescaline
I'm gonna get me some mescaline

Elle m'apporte des roses et un endroit où m'appuyer
She brings me roses and a place to lean

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream

Le rêve d'un poète ivre
A drunken poet's dream

Un poète ivre
A drunken poet
Source : Musixmatch
Paroliers : Ray Wylie Hubbard / Hayes Carll
Paroles de Drunken Poet's Dream © Highway 87 Music, Snake Farm Publishing, Highway 87 Publishing

Le chanteur et auteur-compositeur Hayes Carll est un artiste dont le son root fait place à l'audace ludique du rock & roll, à la narration racontable de la country et à l'introspection réfléchie du folk. Capable de chanter avec autant de talent la débauche alcoolisée et les relations en équilibre, Carll a gravi les échelons de la communauté Americana après avoir émergé sur la scène au début des années 2000, faisant sa percée en tant qu'artiste indépendant et conservant une vision d'homme ordinaire même s'il a trouvé un public nombreux. 

Ralph Stanley et son frère Carter étaient des garçons des montagnes. Les frères Stanley « ont pris ces montagnes, leurs traditions et leurs chansons », a écrit Stephen Thomas Erlewine, rédacteur en chef d'AllMusic, « et les ont tissés dans un son bluegrass traditionnel d'une pureté totale, d'une simplicité et d'une beauté étonnante. » Ils étaient le groupe de bluegrass le plus traditionnel de leur époque – et de nombreux critiques estiment qu'en tant que duo country, les frères étaient inégalés et que Carter possédait la meilleure voix principale du bluegrass : remplie d'une solitude et d'une richesse émotionnelle qui ne peuvent être reproduites. . « Il a pris une chanson joyeuse et l'a chantée tristement », selon Erlewine ; "Il a pris une chanson triste et l'a chantée plus tristement."

Rank Stranger
Chanson de The Stanley Brothers
Paroles
J'ai encore erré jusqu'à chez moi dans les montagnes
I wandered again to my home in the mountains

Où, à l'aube de la jeunesse, j'étais heureux et libre
Where in youth's early dawn I was happy and free

J'ai cherché mes amis mais je n'ai jamais pu les trouver
I looked for my friends but I never could find them

J'ai découvert qu'ils m'étaient tous complètement inconnus
I found they were all rank strangers to me

Tous ceux que j'ai rencontrés semblaient être de parfaits étrangers
Everybody I met seemed to be a rank stranger

Je n'ai pu voir ni mère ni père, ni ami
No mother or dad not a friend could I see

Ils ne connaissaient pas mon nom et je ne connaissais pas leurs visages
They knew not my name and I knew not their faces

J’ai découvert qu’ils m’étaient tous totalement inconnus.
I found they were all rank strangers to me.

Maintenant ils sont tous partis, dit la voix d'un étranger
Now they've all moved away said the voice of a stranger

Dans une belle maison au bord d'une mer cristalline et lumineuse
To a beautiful home by a bright crystal sea

Et un jour je les rencontrerai tous au paradis
And some day I'll meet them all up in Heaven

Où personne ne me sera totalement étranger.
Where no one will be a rank stranger to me.

Source : Musixmatch
Paroliers : Tom Hall
Paroles de Rank Stranger © Fort Knox Music Inc., Trio Music Company, Trio Music Co., Inc., Lark Music Inc, Fort Knox Music, Inc.

 

LA MUSIQUE COUNTRY

Sur :

https://www.countryfiveangels.fr/a-savoir-country/origines/

En France

La musique country, sans en avoir l'air, fait partie du répertoire de la variété française depuis longtemps à travers les chansons adaptées par les artistes francophones. Jean Sablon (Tennesse Waltz de Pee Wee King), Armand Mestral (Jambalaya d'Hank Williams), Annie Cordy (Cigarettes, Whisky et P'tites Pépées, (Cigarettes, Whiskey And Wild Wild Women des Sons of the Pioneers), Yves Montand (Dans les plaines du Far West), Sacha Distel (Oh, quelle nuit (Oh, Lonesome Me de Don Gibson), Richard Anthony (J'entends siffler le train (Five Hundred Miles Away From Home de Bobby Bare), Joe Dassin (Salut les amoureux (City of New Orleans de Steve Goodman), Le Pont de la Garonne (Ode to Bille Joe de Bobbie Gentry), Michèle Torr (Je m'appelle Michèle (Rhinestone Cowboy de Glen Campbell), sans oublier nos « rockers » nationaux : Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Hugues Aufray et Dick Rivers. L’image déformée traditionnelle assimile souvent toute la country à la musique de cow-boys ou de camionneurs avec un ton péjoratif. Or beaucoup de groupes ont su cerner les nuances et les richesses ; malgré tout ils se heurtent à la même incompréhension d’un grand public qui connaît mal ces musiques américaines et dont les références sonores ne font pas partie de sa culture. Le fait peut paraître surprenant dans un univers musical pourtant dominé par les Anglo-saxons (du rock au rap), mais l’écoute de la country nécessite sans doute un minimum d’initiation et de curiosité. Jacques Dutronc et Alain Bashung sont, par exemple, des amateurs de country, alors que leur style est très éloigné. En 2012, une bonne cinquantaine de festivals dédiés à la musique country se sont tenus en France : Saint-Agrève (Ardèche) avec Equiblues, Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire), Mirande (Midi Pyrénées), Gramat (Midi Pyrénées), Amnéville (Lorraine), Déols (Région Centre), Bain-de-Bretagne (Bretagne), Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) et, à ce jour, il existe environ 600 clubs de danses Country (line dance et traditionnelle).

La Danse country en France

Aujourd'hui en France, la danse country se pratique énormément. C'est l'américain Robert Wanstreet qui a apporté la country en France. Il a ouvert le premier club de danse country en région parisienne, Les Amis du Far West. Aujourd'hui, Robert Wanstreet est mort, mais sa mémoire perdure toujours. Il est l'auteur de quelques chorégraphies, dont A Love Dance et Black Pony.

 Les Styles de danse country

 En matière de danses quasi-exclusivement Country, et surtout qui se sont développées dans les mêmes conditions que la musique Country il y a :

  • Le Two-Step
  • Le Night-Club
  • Le Triple-Two Step
  • La Square Dance
  • Le Clogging
  • La Valse et la Polka
  • Les Partner Dance (de type Cotton Eyed Joe).

Puis il y a les danses qui se sont retrouvées dans les bals Country, parce que pouvant aussi se danser sur de la musique Country, mais qui peuvent se danser et se dansent aussi sur d’autres musiques :

  • L’East Cost Swing,
  • le West Coast Swing,
  • le Cha-Cha
  • Et bien sûr, la Line Dance !!!!

 Sur :

https://www.countryfiveangels.fr/a-savoir-country/origines/

Liste de groupes,
chanteurs
et
chanteuses

Greg Stovall

Greg Stovall

Cet artiste musicien et chanteur français propose de partager son univers musical pour une manifestation privée ou public. Greg guitariste et chanteur vous entrainera vers les grandes plaines du Far-West

The Ackermans

Duo Ackermans

Ils viennent tout droit de l'autre côté de l'Atlantique pour distiller du bon son country. Découvrez sur leur site leur dernier album avec de superbes mélodies.

rockin

Rockin'Chairs

Situé en région Parisienne, cette formation reprend le meilleur de la country connue. Un répertoire festif avec six musiciens au commandes, guitares, banjo, mandoline et une énergie communicative.

Les Hoboes

Les Hoboes

Le duo Hoboes propose depuis 2001 un voyage folk, country et blues le long des voies ferrées des USA. Un spectacle intimiste et chaleureux avec guitares, dobro, washboard, violon et harmonica. L'album "Vagabondage vol II"

Alan Carter

Alan Carter

Alan Carter, artiste chanteur et musicien vous invite à découvrir ses trois styles musicaux, country, pop-rock et irlandais. Présent sur les scène depuis plus d'un depuis plus d’un demi-siècle.

Mary-Lou

Mary-Lou

Mary-Lou, en trio ou en quartet invite à un voyage en Louisiane et aux alentours. Répertoire de créations en français, inspiration folk, country, bluegrass, blues, cajun et reprises originales

 

Festival Salvetat

Festival Country: Salvetat

En juin dans le département de l'Hérault, un sympathique festival à ne pas manquer. Cela se situe à Salvetat.

LA
COUNTRY MUSIC
EN
FRANCE ?

(synthèse)


Heather DANAIS
Promotion Charlie MINGUS
IES-im 2004/2005

Source :

https://eaglescountry117.wordpress.com/la-musique/histoire-de-la-musique-country/

HISTORIQUE

  • Résumé de la Country Music, de ses différentes formes et sa chronologie.

Résumé

- Lors du premier enregistrement country le producteur demanda à l’artiste le nom de sa musique il s’entendit répondre « we are just a buch of hillbillies from North Carolina. Call it anything you want” - Nous sommes juste une bande de péquenots de Caroline du Nord. Appelle là comme tu veux- Et c’est ainsi que naquit la « Hillbillies Music », cette désignation
restera jusqu’aux environs de la deuxième guerre mondiale. La musique du Texas et de l’Oklaoma à cette époque s’appelait « Western Music » et/ou « Western Swing », et celle du sud-est et des Appalaches s’appelait « Country ». Une fusion s’imposait et les termes « Country » et « Western » désignaient toute la musique sudiste jusqu’à ce que « Country
Music » s’impose.
- Pour faire simple on peut définir la country music par l’addition de mélodies que l’on retient aisément, de textes simples et surtout d’une ou des voix et/ou manières de chanter. Cette musique raconte des histoires de tous les jours sur le commun des mortels, la musique de
la terre et des hommes, elles se ressemblent toutes un peu mais ne sont jamais les mêmes, c’est la musique du peuple pour le peuple, celle qui vient du cœur, c’est le mélange de cultures raciales et ethniques différentes. On pourrait affirmer qu’elle n’aurait jamais
existé sans ce brassage anglo-irlandais, écossais, franco-acadiens, allemands, polonais, hispano-méxicains, peaux-rouges, Italiens, africains….

  •  Formes

 Il existe une multitude de formes de Country Music, citons les plus connues :
- Le « Old Time » ou « Hill Billys »les racines de la country, les pionniers, un son
spécifique : des chansons simples avec un son simple.
- La « Western Musique » : chants des cow-boys convoyeurs de troupeaux, quelques mélodies qui circulent mais dont chacun réinvente le texte.
- La « Western Swing » mélange de country, de swing, de pop, de blues et du folk, cela donne une musique éclectique et entraînante qui se fait essentiellement au texas.
- La « Honky Tonk » ce sont des chansons qui racontent les bars miteux où l’on boit beaucoup et on se trouve une fille « facile ».
- La « Bluegrass » les textes sont plutôt moralistes, les instruments acoustiques et le rythme assez soutenu.
- La « Nashville Sound » crée par Chet Atkins à des fins commerciaux avec un son plus doux plus commercial et très proche de la pop.
- Les « Outlaws » les marginaux de la Country Music contre le Nashville Sound.
- La « New Country » la country traditionnelle avec la technologie d’aujourd’hui.
- Le « Rockabilly » contraction de « rock and hillbilly », chants syncopés mêlant hoquets,trémolos et accent hillbilly avec contre-basse slappée, instruments électriques et effets sonores.
Mais il ne faut pas oublier : le Cajun musique des Bayous, la Zydéco musique créole (signifiant « les haricots sont pas salés »), le Yodel venant des chants autrichiens, la Country Gospel, Folk, Boogie, Pop, Rock….

  •  Qui a fait de la « Country » en France

Quelques artistes ont fait de la Country Music, pour l’essentiel des reprises de morceaux américains avec une adaptation du texte en français. Il m’a été
impossible d’avoir des données numéraires….Malgré une insistance….Et
parfois plus !!!
- Jeane Manson : La marraine de beaucoup de festivités country, un album de reprises
« Country Girl » 2 CD la version anglaise et la version française.
- Dick Rivers : Le parrain de festivités country et/ou rock, plusieurs 45t, 33t et CD de country,
rockabilly, la plupart enregistrées à Austin(Texas).
- Joe Dassin : Une foultitude de titres américains adaptés en français dont le plus que connu
« on s’est aimé comme on se quitte » reprise de Johnny Cash ou encore « sur le pont de la
Garonne ».
- Eddy Mitchell : Plusieurs 45t, 33t et CD rien que de country , tous des reprises adaptées en
français par lui-même y compris « sur la route de Memphis » qui est initialement interprété
par Bill Haley ou encore « pas de boogie woogie » qui est de Layng Martine Jr.
- D’autres comme Johnny, Sylvie Vartan, Sheila etc …s’y sont frottés mais ont vite bifurqués
sur d’autres styles de musiques. Leur style quelque peu ringard et démodé, les westerns
spaghettis, et John Wayne ont laissé une image irréelle de la Country Music en France.

LES ARTISTES D’AUJOURD’HUI

Qui sont-ils ? Il y aurait environ 120 groupes de country tous styles confondus et de tailles différentes, du duo au groupe de 7 à 8 personnes, mais sur ce nombre il n’y en a qu’une quinzaine qui se partage le haut de l’affiche, et de part se fait les festivals et autres salles de concert reconnus, les autres sont des artistes locaux à régionaux.

D'après un document rédigé par :

Heather DANAIS
Promotion Charlie MINGUS
IES-im 2004/2005

Source :

https://eaglescountry117.wordpress.com/la-musique/histoire-de-la-musique-country/

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